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16/01/2025

"Les nouveaux programmes ministériels scolaires."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour portent sur la trêve à Gaza « Hamas-Israël, c'est la trêve » (Corriere della Sera), « Gaza, espoir de paix » (Repubblica), « La trêve » (Stampa), « Enfin » (Messaggero) et les pannes des trains « Nouvelles pannes, chaos ferroviaire, possibles sabotages » (Corriere della Sera), « Trains, possibles sabotages alors que Salvini s'échappe une nouvelle fois » (Repubblica), « Trains: Salvini contre-attaque. Possibles sabotages » (Messaggero), « trains, l'ombre du sabotage » (Giornale).

Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, la visite de G. Meloni à Abou Dhabi et les intempéries dans le sud de l’Italie.

Sur X le hashtag #Valditara, au sujet de la réforme du programme scolaire annoncée par le ministre, fait tendance.

Limite du mandat pour les présidents de région. Corriere della Sera : « Sur ce sujet, qui devient désormais brûlant pour la Ligue, Salvini ne se prononce pas. Quant au conseil fédéral de la Ligue, qu’il a convoqué aujourd’hui à Rome, le sujet n’est pas à l’ordre du jour. Toutefois, selon plusieurs sources, la possibilité d’une rupture de la coalition de droite si le candidat choisi devait ne pas appartenir à la Ligue de Vénitie, est un sujet qui ne peut pas être ignoré. Pour les léguistes, ce serait ‘’la fin de la Ligue’’ et l’on pense que la faible implication de Salvini dans le débat autour du troisième mandat s’expliquerait par le refus de la part de Zaia de se présenter aux élections européennes, comme cela lui avait été demandé. Hier, un représentant de Fratelli d’Italia a dit que ‘’il est légitime que FdI puisse espérer avoir son candidat, mais que la décision retombera sur le meilleur des profils’’. ». Sole 24 Ore : « La crise de Matteo Salvini est un sujet dont on parle presque tous les jours. La question est de savoir si cela deviendra un problème pour Meloni. Il est probable que oui. Il est vrai que l’inconsistance de l’opposition permet à la présidente du Conseil de tolérer les défaillances de son adjoint, notamment sur les polémiques autour des trains. Le problème est que Salvini est remis en cause au sein même de son propre parti. Il n’est pas dit que les voix perdues par la Ligue aillent vers FdI ou FI. Les pressions de la part de Zaia et des autres administrateurs locaux sur Salvini ne sont pas simplement le signe d’un mécontentement intérieur mais également une sonnette d’alarme pour la présidente du Conseil. Car la bataille de Zaia en Vénétie concerne aussi le Frioul et le Trentin. Quand Zaia menace de se présenter seul aux élections régionales, cela veut dire qu’il ne sent plus la protection de son chef. En faisant cela, il défie également Meloni. C’est alors à cette dernière de gérer politiquement la perte de poids électoral de la Ligue car autrement les « non » ou les exclusions pourraient faire tout sauter, y compris à Rome. »

La libération de la journaliste italienne détenue en IranCorriere della Sera : « Le 29 décembre, avant le voyage de Meloni à Mar-a-Lago, le compagnon de Cecilia Sala, Daniele Raineri, journaliste du Post, avait envoyé un message à E. Musk par le biais de son contact italien Andrea Stroppa, pour demander de l’aide. Raineri a expliqué au NYT qu’il avait lu que Musk avait rencontré en secret l’ambassadeur iranien aux Nations Unies. Du coup Musk, très proche de Trump, aurait contribué à assurer la libération de Cecilia Sala en contactant à nouveau le diplomate iranien. C’est ce qu’affirment deux fonctionnaires iraniens, puisqu’il aurait assuré que les Etats-Unis n’auraient pas fait pression sur l’Italie pour l’extradition de l’ingénieur Abedini. Le gouvernement italien n’a pas voulu laisser de commentaires à notre journal. Or, en conférence de presse, Meloni a déclaré ne pas savoir si Musk avait ou pas joué un rôle dans cette affaire. Pour sa part, Biden a déclaré au NYT que le gouvernement américain n’avait pas été consulté pour les négociations, ni averti au préalable des libérations et qu’il était contre l’idée d’un accord. Une source qualifiée a dit au Corriere que le Secrétaire d’Etat Blinken, lors de sa visite à Rome les 9 et 10 janvier, aurait ‘’protesté’’ contre la décision de libérer Abedini. »

Les nouveaux programmes ministériels scolairesFatto : « Le ministre Valditara (Ligue) dévoile les nouveaux programmes ministériels : le retour du latin à partir de la 7e, davantage d’espace pour la littérature « fantasy » et arrêt au cours d’histoire géo. De grandes nouveautés sont prévues à l'école primaire avec l'introduction de quelques passages de la Bible et des épopées classiques. La mythologie grecque et orientale, donc, mais aussi les « sagas nordiques ». Quant à l’histoire, l'accent sera mis sur la narration de ce qui s'est passé dans notre péninsule depuis l'antiquité jusqu'à nos jours, en mettant l'accent sur l'histoire de l'Italie ».

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Giuseppe Valditara

ImmigrationSole 24 Ore : « Le juge italien ne peut pas refuser le transfert d'un migrant vers un autre État de l'UE à moins qu'il n'y ait des carences systémiques concrètes dans la procédure d'asile et les conditions d'accueil. C'est ce qu'ont précisé les Sections unies de la Cour suprême italienne dans un arrêt de près de 60 pages, déposé hier, interprétant le règlement Dublin III, notamment sur le point des recours contre les décisions de transfert des demandeurs d'asile. L'affaire portée devant cette instance concernait un recours formé par un citoyen pakistanais contre la mesure du ministère de l'Intérieur qui avait ordonné son transfert vers l'Autriche, l'État de première entrée. La défense contestait, entre autres, la définition de l'Autriche comme pays sûr. Le principe de confiance mutuelle exige que chaque État présume que, sauf circonstances exceptionnelles, tous les autres États membres respectent le droit de l'Union et, plus particulièrement, les droits fondamentaux reconnus. Il est toutefois possible de contester, dans un cas concret, si le transfert d'un demandeur d'asile en vertu de Dublin III comporte un risque réel qu'il soit soumis à un traitement inhumain ou dégradant ».

GazaIl Messaggero : « Pour une fois, la nouvelle de la trêve à Gaza aura mis d’accord le monde politique italien. Selon le ministre des Affaires étrangères, afin d’expliquer ce succès, il faut considérer également l’accord trouvé au Liban ‘’le changement de contexte qu’il y a eu aussi avec l’élection d’Aoun’’ et ‘’les premiers signaux positifs de la nouvelle administration syrienne’’, des indices qui font dire au titulaire de la Farnesina ‘’au MO, il est possible de reconstruire lentement la paix’’. Tajani ajoute aussi que l’Italie est prête à envoyer ses soldats si l’ONU devait décider de créer une sorte de mission à l’instar de la FINUL, en Palestine, afin d’unifier Gaza à la Cisjordanie. Le Palais Chigi fait sortir pour sa part un communiqué pour rappeler l’engagement de l’Italie, en lien avec les partenaires européens et internationaux, pour la stabilisation et la reconstruction de Gaza et pour consolider de manière permanente la fin des hostilités. Cela par le biais de ‘’la solution de deux Etats vivant en paix et en sécurité, à l’intérieur des frontières reconnues’’. Les partis de l’opposition saluent de manière unanime la nouvelle de la trêve, malgré des sensibilités différentes. A noter toutefois les déclarations de Bonelli et Frattoianni de Alleanza Verdi-Sinistra ‘’Netanyahou a déclenché l’enfer à Gaza avec environ 50 000 morts, c’est un génocide’’. » La Repubblica : « Si B. Netanyahou devait décider de débarquer en Italie, il ne risquerait pas l’arrestation, malgré le mandat émis par la Cour Pénale Internationale. C’est ce que le gouvernement Italien aurait assuré à celui israélien, selon le Times of Israel, ce qui a été ensuite confirmé par la Farnesina et par le ministère de la Justice. Or l’Italie, avec d’autres pays du Continent – contrairement aux Etats-Unis – reconnait la CPI. A cela il faut ajouter que la réunion qui a décidé l’institution de l’organisation s’était tenue à Rome. Voici pourquoi la décision du gouvernement Meloni surprend, d’autant plus qu’elle aurait été prise sans l’avoir concordée au préalable avec ses partenaires de l’UE ».

Déplacement de Giorgia Meloni à Abou Dabi. Corriere della Sera : ‘’Entre l’Italie, les Emirats et l’Albanie, un accord ‘green’ d’une valeur d’un milliard d’euros pour une ‘transition sans idéologies’ ‘’. ‘’En marge de la Semaine pour le développement durable à Abou Dabi, la Présidente du Conseil italienne a eu deux entretiens avec le président émirati dont une invitation à dîner, ainsi que les ministres de l’Environnement et de l’Agriculture, Gilberto Picetto Fratin et Francesco Lollobrigida. Interrogé en marge, ce dernier revient sur les menaces du président de la Ligue de la région Vénétie, Luca Zaia (Ligue), qui prendrait ses distances vis-à-vis des autres partis de la majorité, et dément toute crise au sein du gouvernement’’. ‘’Giorgia Meloni s’est réjouie de ‘nouvelles formes de coopération entre partenaires qui peuvent sembler éloignés, au moins géographiquement’. Le mot clef pour la Présidence du Conseil est ‘interconnexion’, avec ces canaux sous-marins traversant l’Adriatique pour acheminer en Italie l’énergie produite en Albanie. La construction des sites de production sera financée par les Emirats Arabes Unis. Giorgia Meloni encourage aussi à recourir à la fusion nucléaire pour faire de l’énergie non plus ‘une arme géopolitique mais une ressource accessible’. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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