02/12/2024
"Les tensions au sein de la majorité sur la loi de finances."
Italie. Revue de presse.
Les Unes ce matin se concentrent sur la situation en Syrie « Syrie, raids russes sur les rebelles » (Corriere della Sera), « Syrie, les raids russes n'arrêtent pas le jihad » (Stampa), « Syrie, l'UE craint une nouvelle vague de réfugiés » (Messaggero) et sur la démission du patron de Stellantis « Tavares démissionne » (Repubblica), « Révolution Stellantis, Tavares dehors » (Stampa), « Crise Stellantis, Tavares lâche prise » (Messaggero).
Sur X le hashtag #Hunter, au sujet de Joe Biden qui a gracié son fils Hunter Biden qui risquait une condamnation pour détention illégale d’arme et pour fraude fiscale, fait tendance.
L’ensemble des quotidiens consacre les unes et les premières pages à la démission de Carlos Tavares de la tête du groupe Stellantis.
Les tensions au sein de la majorité sur la loi de finances. Domani : « Le gouvernement Meloni a un problème vertical et un problème horizontal. Le premier se manifeste dans la relation tortueuse avec la présidence de la République [...], surtout en ce qui concerne la politique étrangère et les réformes institutionnelles ». « Le problème vertical de Meloni s’entrelace avec le problème horizontal, c’est-à-dire celui de la coalition de centre-droit ». « La dynamique semble être celle d’un éloignement progressif des trois partis, déclenché par divers facteurs : les difficultés électorales de la Ligue et le glissement à droite de Salvini en vue des européennes ; la croissance de Forza Italia grâce à l’adoption d’une position modérée et pro-européenne dans toutes les compétitions électorales de cette année ; les rivalités pour le contrôle des territoires au sein de la coalition, notamment concernant les candidatures aux postes de gouverneurs régionaux [...]. Ainsi, Meloni se retrouve à gérer une alliance dont le pivot est certes Fratelli d’Italia, mais qui apparaît de plus en plus idéologiquement étendue, allant du centrisme libéral de Tajani à la droite souverainiste et eurosceptique de Salvini ». « Sur le plan de la gestion de la coalition, la situation risque de se compliquer ». « Menacer des élections, comme Meloni l’a laissé entendre [...], risque de désunir le front de centre-droit, qui est le seul véritable atout le distinguant du centre-gauche divisé ». Giornale : Lors de l’assemblée nationale de Noi Moderati, les « leaders de Fratelli d’Italia, de la Ligue et de Forza Italia [...] réaffirment l’unité de l’exécutif tout en minimisant les divergences ». « Avec une mission principale : élargir les frontières du centre-droit ». G. Meloni : « Notre coalition est effectivement composée de forces politiques différentes, chacune ayant son identité et son histoire, qui sont une valeur ajoutée. Ce qui nous rend forts et unis, c’est la volonté et l’envie d’être ensemble”. “Noi Moderati est une pièce essentielle de la majorité de centre-droit ». M. Salvini : « Le gouvernement durera jusqu’en 2027, malgré le vote contraire sur certains amendements ». A. Tajani : « Vous êtes obsédés par les divisions. Une idée n’est pas une division. Une idée est une idée. Avoir des opinions différentes est normal et juste, et ensuite on en fait la synthèse ». Repubblica : « Tajani envoie aussi d’autres messages rassurants pour l’après-Fitto : « Nous n'avons jamais exigé de postes » ».
L’après-Fitto. Il Messaggero : « Le nom considéré comme le plus probable est celui du chef du groupe de Fratelli d'Italia à la Chambre des députés, Tommaso Foti”. Meloni l’a “reçu à Palazzo Chigi mercredi dernier” et elle “l'aurait déjà voulu au sein du gouvernement en 2022”. "À l'époque, son ascension avait été freinée par une enquête pour corruption et trafic d'influences illicites, mais celle-ci a depuis été classée”. "Si l'indication n'est pas encore nette, c'est précisément en raison du rôle crucial que Foti occupe aujourd'hui dans le parti. "Le seul obstacle réside dans la délicatesse des engrenages internes au parti melonien. […] Non seulement, une guerre de succession au sein des 118 députés serait inévitable, mais il n'est également pas certain que les barons du parti acceptent de bon gré un changement à la tête sans chercher à accroître leur influence”. “Si le successeur "le plus évident" serait le vice-chef de groupe Manlio Messina, au siège du parti on considère comme très probable que des personnalités comme Francesco Filini […] ou l'ex-sous-secrétaire à l'Université Augusta Montaruli (très proche de Donzelli) se lancent dans la compétition". "Hier, une dernière alternative à l'hypothèse Foti est restée ouverte, à savoir la sous-secrétaire au ministère de l'Intérieur, Wanda Ferro ».
Tommaso Foti
La situation en Syrie : Messaggero: « Des milliers de civils sont en fuite, le risque d’une nouvelle vague migratoire qui se déverserait en Italie est concret. »
Quotidiano Nazionale, Antonio Tajani (Forza Italia), ministre des Affaires étrangères : « Je suis très inquiet de ce qui se passe en Syrie, nous risquons une nouvelle vague des réfugiés et une nouvelle catastrophe humanitaire, comme ce fut le cas lors de la première guerre civile syrienne. Nous devons tous agir et nous dépêcher pour éviter le pire. Je suis de près ce qui se passe dans ce pays et j'appelle toutes les parties au conflit en Syrie à protéger la population civile. Nous continuons à assurer, avec notre ambassade, toute l'assistance possible aux Italiens en Syrie. Aujourd'hui, nous ne pouvons pas nous permettre une autre urgence migratoire. Je serai au Caire pour participer à la conférence humanitaire visant à renforcer la réponse à Gaza. Cette réunion sera également le premier moment où la communauté internationale discutera du nouveau front de la crise en Syrie. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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