Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/10/2024

"Seize migrants envoyés par l’Italie en bateau en Albanie."

FI-AN.jpg

Ligue.jpg

Italie. Revue de presse.

En Unes ce matin :  la loi de finances « Accord du gouvernement sur les coupes et le foncier » (Corriere della Sera), « Un décret sur les impôts et les retraites » (il Messaggero), « 3 à 4 millions attendus des banques » (Sole 24 ore); et l'immigration, avec notamment l'ouverture des centres en Albanie « Le bateau des 16 migrants » (Repubblica), « Les premiers migrants en Albanie, "des déportés’’ dit Schlein » (Stampa), « Migrants en Albanie, la révolution Meloni » (il Giornale).

Sur X le hashtag #Albania domine encore au sujet de l’ouverture des centres d’accueil pour migrants mis en place par l’Italie en Albanie. 

centre.jpg

Sur la Loi de finances, c’est toujours le thème de la Santé qui est mis en avant par les médias. « Le projet de loi qui sera ensuite envoyé à Bruxelles sera présenté en Conseil des ministres aujourd’hui à 20h. Un accord a été trouvé avec Tajani et Salvini dimanche soir lors d’un diner avec Meloni et Giorgetti (Ligue) » (Stampa). "Le choix des coupes laissé aux ministres. 3 milliards supplémentaires pour la santé" ces fonds sont dédiés au recrutement de médecins et d'infirmières. "Attaque éclair de Meloni sur ses vice-présidents pour conclure la loi de finances le plus vite possible" : dimanche soir, la présidente du conseil a convoqué Tajani et Salvini, Giorgetti était également présent et a présenté son projet de loi de finances. Pour Meloni, "il faut envoyer un signal. Et rapidement, pour apaiser les divergences au sein de sa majorité".  Corriere : «Dans le budget 2025, les principales réductions de dépenses des ministères et des autorités locales sont confirmées ». Repubblica : « les coupes aux ministères seront bien prévues et seront flexibles : chaque ministre aura des marges de manœuvre pour le choix des lignes budgétaires pour lesquelles il faudra limiter les dépenses. Cette flexibilité signifie une volonté politique de faire baisser les tensions après les critiques venant de Salvini et de Tajani sur une gestion ‘’peu partagée’’ et ‘’monopolisée’’ par le ministre de l’Economie Giorgetti. Voici les coupes envisagées par secteur : l’Education nationale (92 millions), l’université (19 millions), la défense et la sécurité sur le territoire (63 millions), la justice (112 millions), les politiques sociales (99 millions), le sport (16 millions) et l’immigration et accueil (48 millions). Seul le système sanitaire bénéficierait une hausse avec environ 3,2 milliards d’euros ». Messaggero : « c’est un budget à hauteur de 25 milliards avec aussi une mesure sur les banques prévoyant leur contribution non volontaire, fortement voulu par G. Meloni, qui devrait s’élever à 3 milliards, selon un compromis trouvé entre les experts du ministère de l’Economie et ceux de l’ABI (association bancaire italienne). Un chèque pour les mères ayant deux ou trois enfants mineurs serait aussi prévu. Cette accélération sur le budget a été voulu par le gouvernement afin d’éviter des fuites en avant de la part des alliés ». Sole 24 Ore : « Il y a une négociation à outrance avec les instituts bancaires. Tajani reste en embuscade et défend la solution d’une contribution sur base volontaire afin de ne pas pénaliser les banques les moins performantes ».

Beaucoup d’articles sur les seize migrants envoyés par l’Italie en bateau en Albanie :  Dans la Stampa et le Corriere, des entretiens d’u Président albanais Edi Rama : « cette opération repose sur les épaules de l’Italie mais nos agents sont prêts à intervenir. Il faut que l’Europe affronte ce problème. Nous ne ferons pas d’accord avec d’autres pays » - « les migrants seront accueillis dans des hot sport aux normes européennes », « pas de chantage : l’accord avec Rome n’a rien à voir avec notre adhésion à l’UE ».

Côté européen « von der Leyen a déclaré que cet accord peut être un modèle » soulignent les quotidiens. Sorgi, éditorialiste à la Stampa, estime que « Meloni doit faire face à 3 défis : 1. Avec la magistrature qui est déjà intervenue par le passé pour vérifier la conformité des décisions du gouvernement avec les normes européennes et dans ce cas pourrait décider d’agir de manière autonome car il ne sera pas facile pour les clandestins déportés de trouver une assistance légale adéquate. 2. Avec l’opposition : Bonelli ira sur place – il pourrait mettre ne marche le mécanisme judiciaire, et pour Schlein « ce sont des déportés » [Corriere : l’opposition attaque : « c’est de l’argent jeté par les fenêtres »]. 3. La partie la plus délicate : avec le Pape. Le thème des migrants a dégradé les relations avec l’Eglise et François a inauguré son pontificat à Lampedusa ».

Repubblica titre sur « le bluff des migrants: premier bateau en Albanie mais il est parti à moitié vide. Screening en haute mer, à bord il n'en reste plus que 16. Il arrivera demain après 2 jours en mer. Avec un coût supérieur à 250 000 euros. L'opposition révoltée »; « Le rappel de Mattarella sur l'accueil: ‘’la solidarité est à la base de notre constitution’’. Les mots du chef de l'Etat rappellent au gouvernement que « Notre histoire est fait d'immigration. L'intégration est juste ». 

La mission de G. Meloni au Proche-Orient et les craintes pour les soldats italiens engagés dans la Finul sont largement commentées.  Messaggero : « A partir de vendredi, juste après le Conseil Européen, Meloni devrait se rendre au Liban et en Jordanie en tant que présidente du G7 et le message qu’elle veut lancer à Israël est que l’Italie n’a pas l’intention d’abandonner la Finul et encore moins de déplacer ses soldats. C’est bien ce qu’elle dira aujourd’hui devant les Chambres avant d’aller au Conseil européen. Le ministre Crosetto, pour sa part, compte obtenir le soutien de ses homologues à l’occasion du G7 de la Défense à Naples, le but étant de freiner l’escalade. Le chef de la CIA, William Burns, est arrivé hier à Rome pour faire le point avec le secrétaire d’Etat Mantovano sur le Proche-Orient, l’Ukraine et la Libye ». Repubblica: « Meloni pourrait rendre visite aux casques bleus dans les prochains jours et se rendre également à Amman et au Caire ». Foglio «  les généraux ne mentent pas et reconnaissent « que la résolution 1701 qui devait renforcer la FINUL  n’a pas été appliquée’’ mais ils ne disent pas de mal de l’ONU ». Stampa : « Meloni condamne les attaques israéliennes contre les Casques bleus mais reste prudente. Elle ne se prononce pas sur l’embargo des armes à Tel Aviv. Elle doit s’exprimer au Parlement aujourd’hui. »

Riformista, Stefania Craxi (Forza Italia), Présidente de la commission Affaires étrangères et Défense au Sénat : « il n’est pas question de retirer la mission Finul, au contraire, l’Italie veut des responsabilités opérationnelles. Israël devrait plutôt nous demander de l’aider dans la chasse aux terroristes. Actuellement, les règles d’engagement dans la région sont inadaptées au contexte actuel, cela fait des mois que Rome demande un changement de ligne sur ce point, les soldats de la Finul doivent pouvoir agir et riposter et pas rester de simples spectateurs. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Meloni 1.jpg

Le gouvernement italien

Les commentaires sont fermés.