21/08/2024
"Sur le poste à Bruxelles, l’Italie Insiste : ''Nous voulons un vice-président exécutif. ''"
Italie. Revue de presse.
La recherche des causes du naufrage du voilier qui a sombré au large de Palerme est en une de plusieurs quotidiens : « Naufrage du voilier : l’hypothèse d’une erreur humaine » (Messaggero), « Voilier : le canot de sauvetage en question » (Gazzetino), « Ce voilier qui a coulé en quelques secondes » (Corriere), « Mystère autour du naufrage en quelques secondes alors que le mât était intact » (Repubblica). La convention démocrate de Chicago est également en une : « Obama s’engage : « C’est le moment de Kamala » (Repubblica), « Harris, le soutien d’Obama » (Corriere). Enfin, plusieurs sujets de politique intérieure occupent les unes : la réforme de l’acquisition de la nationalité (« au gouvernement, dispute sur la question des droits » - Repubblica), la politique familiale (« Bientôt une réduction des allocations pour les mères » - Stampa), ou la réforme de la justice (« les magistrats déclarent la guerre au gouvernement – Giornale).
Les JT couvre le débat interne au M5S suite aux déclarations du fondateur Beppe Grillo qui veut que le mouvement conserve son nom et la limite des deux mandats et la nouvelle vague de chaleur sur l’Italie.
Sur X, le hashtag #Bersani domine, du nom du politique de gauche Pierluigi Bersani qui sera jugé pour diffamation à l’encontre du général Vannacci, élu au parlement européen comme tête de liste de la Ligue, en raison de propos qu’il a tenus concernant son livre.
ENTRETIEN, de Antonio Tajani, vice-président du Conseil et ministre des Affaires étrangères « Réveillons-nous, le monde a changé, le pays est prêt pour le « Ius scholae », Repubblica, T. Ciriaco : « L’Italie a changé ! Nous avons accueilli en deux ans 170 000 Ukrainiens. C’est notre histoire, l’empire romain accueillait déjà des étrangers. Le monde change et continue de changer, réveillons-nous ». Q : Pourtant le « Ius scholae » [proposition d’étendre les conditions d’acquisition de la nationalité après une période d’études dans le secondaire, ndlr] n’est pas dans le programme commun et Meloni et Salvini n’y sont pas favorables. T : « C’est vrai, ce n’est pas dans le programme, mais tout n’y est pas toujours au départ. Ensuite, nous avons d’autres priorités : l’économie et l’urgence de la situation des prisons. Nous ne sommes pas un parti unique, chacun a ses idées. Le programme ne mentionnait pas Von Der Leyen ; nous avons voté pour, Meloni et Salvini ont légitimement voté contre. Le gouvernement n’est pas tombé pour autant. » « Il ne suffira pas d’être inscrit à l'école, mais il faudra avoir terminé un parcours complet d’études secondaires. Cela n’a rien à voir avec l’immigration illégale, pour laquelle on parle de droit du sol concernant les clandestins. Le « Ius scholae » concerne les enfants de réfugiés ukrainiens ou ceux qui travaillent légalement après leur arrivée sur le territoire. » « Il n’y aura pas d’accord avec le Pd, s’ils sont d’accord avec moi, ce n’est pas moi qui aurais changé d’avis en les écoutant. Les Italiens y sont favorables, mais je veux d’abord en parler avec les parlementaires de Forza Italia. » « La famille Berlusconi ne m’a jamais rien imposé ; ils expriment des positions personnelles, qui correspondent d’ailleurs avec celles de leur père. » « Je suis ami des fils Berlusconi depuis 40 ans et ils n’ont que de bonnes opinions sur moi. Je ne peux pas vous lire les SMS privés qu’ils m’envoient, mais croyez-moi, c’est vrai. Certains sont préoccupés par la croissance importante du parti, et veulent nous délégitimer. Mais je le répète : tout ici n’est qu’estime et amitié. » « La loi de finances ne sera pas un projet de loi marqué par « le sang et les larmes », même si ce ne sera pas facile. Nous avons des priorités, sur la réduction des charges salariales, sur la baisse des contributions des mères de plus de trois enfants, et sur l’augmentation des petites retraites. Nous en parlerons avec Meloni e Salvini le 30 août. » « Sur les retraites, il s’agit de collaborer, sans imposer ou accepter de diktat. Je pense aussi aux jeunes, avec la relance du fonds au mérite pour les étudiants, pour 30 millions d’euros, ou aux 300 millions de garanties de l’Etat pour les couples de moins de 36 ans souhaitant emprunter pour l’acquisition de leur premier logement. » « Concernant les recettes, la solution n'est pas celle de surtaxer les banques, qui contribuent aussi en payant des impôts. Toucher les banques de crédit coopératif signifierait impacter les familles et les start-ups. Une réduction du coût des crédits serait utile pour appuyer la croissance. La Bce devrait imiter la Fed et réduire ses taux ». « Aujourd’hui, le gouvernement et les institutions sont stables. Nous pouvons avoir des désaccords, mais nous sommes loyaux et respectons les ententes. Être actif signifie occuper une place politique : la nôtre est au centre, entre Meloni et Schlein. ». (Sur l'affaire Arianna Meloni) « Cela est déjà arrivé avec Berlusconi. Je ne peux pas ignorer ce qu’a écrit Sallusti, c’est un journaliste sérieux, il doit avoir ses sources. Personnellement je n’ai jamais vu Arianna Meloni participer à des réunions sur des nominations ». [Sur le conflit en Ukraine] « Nous ne sommes pas en guerre avec la Russie, et nous ne sommes pas pour l’utilisation d’armes en territoire russe. Pour autant, les Ukrainiens doivent se défendre. Nous devons éviter l’escalade, mais il y a un agresseur et un agressé. » (Sur un accord de paix à Gaza) : « Je connais bien Blinken, et je suis en discussion avec le gouvernement égyptien et tous les autres acteurs : il y a une volonté d’installer la paix ; une escalade n’est bonne pour personne ».
EDITORIAL, Corriere della Sera, M. Ferrara « S’ouvrir aux autres est juste et avantageux » : « L'ouverture de Forza Italia au « Ius scholae » est une nouvelle importante. Cela fait quinze ans qu'on en parle, mais les refus des uns et des autres ont fait échouer toutes les propositions de loi présentées au Parlement. Les mineurs immigrés de deuxième génération sont les perdants dans l’affaire : ils doivent attendre d'avoir dix-huit ans pour demander la naturalisation, même s'ils sont nés en Italie et y ont été régulièrement scolarisés. Avec le « Ius scholae », l'accomplissement d'un cycle scolaire (cinq, maximum huit ans) serait suffisant. Combien y a-t-il de mineurs qui n’ont pas la nationalité italienne aujourd'hui ? Si nous fixons le seuil à 14 ans, ils représentent environ 15 % du total, et 25 % si nous incluons également ceux qui sont arrivés en Italie après leur naissance. Ce sont des jeunes qui jouent et étudient avec nos enfants, parlent comme eux, apprennent l'histoire, la géographie et la littérature, regardent la télévision. Et surtout, ce sont des jeunes qui deviendront des travailleurs et des contribuables italiens. Pourquoi devrions-nous les traiter comme des étrangers jusqu'à leur majorité ? L'OCDE souligne également que le fait de ne pas avoir la nationalité d’un pays où l’on réside est une source de discrimination. Les jeunes qui n'ont pas la nationalité italienne disent qu'ils ne se sentent pas à l'aise à l'école et qu'ils sont beaucoup plus les victimes de brimades que les nationaux. En outre, 60 % de leurs camarades nourrissent encore des préjugés et peinent à reconnaître que "les immigrés doivent être traités comme des membres de notre communauté nationale". Il est regrettable de constater que les pourcentages italiens sont plus élevés que ceux des pays avec lesquels nous nous comparons habituellement. Le « Ius scholae » contribuerait à contrer ce phénomène et à promouvoir une culture de tolérance et d'inclusion. De nombreuses études ont également montré que la naturalisation précoce a des effets positifs sur l'intégration des jeunes immigrés, leurs résultats scolaires et leurs trajectoires professionnelles. La pertinence de cette constatation pour un pays dont le taux de natalité est l'un des plus bas au monde devrait être évidente pour tous. Pourquoi tant de résistance ? Il y a les tactiques des partis (de la Ligue surtout) mais aussi les restes d'une longue tradition culturelle plus intéressée par l'exclusion que par l'intégration. En Italie, la naturalisation des étrangers s'inspire toujours du droit du sang : la présence de parents ou d'ancêtres déjà "nationaux". Ce critère n'a guère changé depuis l'époque du Statut Albertin. Cependant, nous devons nous demander quel sens cela a aujourd'hui d'accorder la citoyenneté sur la base des "liens du sang" à ceux qui sont nés et résident à l'étranger et qui n'ont peut-être aucune relation avec leur pays d'origine. Il s'agit d'un critère obsolète, qui renvoie aux concepts de race et de lignée. Et il reflète un concept objectif de "peuple-nation", par opposition au concept subjectif de "nation-république", plus conforme à notre Constitution et fondé sur des valeurs, des droits et des devoirs partagés au sein d'une société libérale et démocratique. Ceux qui sont acclimatés à la culture et à la langue d'un pays sont plus susceptibles d'en partager les valeurs et d'en respecter les règles. La nation-république admet des appartenances multiples, y compris au sein de communautés multinationales comme l'Union européenne. Avec Ursula von der Leyen, Giorgia Meloni a plaidé en faveur de partenariats entre pays d'origine et pays de destination, notamment pour favoriser la régulation des flux migratoires. L'accès aux droits de citoyenneté se présente comme un chapitre prometteur de ces accords, en lien avec les parcours d'éducation et de formation. La « triple » appartenance (italienne, européenne et du pays des parents) pourrait encourager des formes de migration pendulaire entre les pays de l'UE et les pays tiers, avec des avantages pour tous. Nous savons que les économies et les Etats européens ne peuvent plus se passer des migrants. Pensons aux retraites. Les prestations versées sont financées par le flux des cotisations de ceux qui travaillent. Comment les flux de cotisations pourraient-ils être maintenus si une fraction des travailleurs extracommunautaires réguliers manquait à l'appel ? La grande majorité de ces travailleurs se sont parfaitement intégrés dans notre société. Ne laissons pas leurs enfants dans un flou pénalisant, au prétexte qu'à l'âge de dix-huit ans, ils seraient libres de choisir de rester étrangers, voire de quitter ce qui est, en fait, déjà leur pays. »
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Guerzoni « Meloni : l’hypothèse d’un technicien pour remplacer Fitto (Frères d'Italie) » : « Giorgia Meloni a toujours exclu de procéder à un remaniement, car elle a l'ambition d'être la première locataire du Palais Chigi à conclure la législature avec la même équipe. Mais cela ne veut pas dire que l'équipe ne puisse pas être renouvelée ou renforcée par l'arrivée d'une ou deux "vedettes". L'idée, qui a commencé à circuler depuis son lieu de villégiature dans les Pouilles par des échanges téléphoniques avec des ministres et des cadres de Frères d'Italie serait de confier une partie des délégations gouvernementales actuellement gérées par Raffaele Fitto à une personnalité extérieure à la famille politique de Fratelli d'Italia. Un profil technique, qu'un membre du gouvernement définit comme quelqu’un dont la " notoriété sera évidente", par exemple un nom "du calibre de Roberto Cingolani". Un choix qui permettrait à Meloni de tenir à distance les appétits des partis. Quant aux dossiers dont le ministre Fitto a la charge, la possibilité de les "découper" en deux blocs de compétences est discutée au plus haut niveau. D'une part, les affaires européennes, que Giorgia Meloni pourrait reprendre à son compte ou confier à Giulio Terzi di Sant'Agata, un très proche et ancien ministre des Affaires étrangères du gouvernement Monti. De l'autre côté, le bloc PNRR-Cohesion-Sud : l'hypothèse d'un découpage de ce type est envisagée depuis longtemps au palais Chigi, mais les deux secrétaires d’Etat à la présidence, Alfredo Mantovano et Giovanbattista Fazzolari, se disent tous deux surchargés de travail. En ce qui concerne la nomination du commissaire italien, Meloni devrait intervenir officiellement lors du premier Conseil des ministres après la pause estivale, qui pourrait se tenir le 28 août. La première ministre souhaite partager la responsabilité du choix et faire en sorte de « tenir » la Ligue. L'hostilité de Salvini était connue, mais il y a deux jours, il a admis que "Fitto a tous les atouts pour être un excellent commissaire". Après la réunion du Conseil des ministres, la lettre à la "chère Ursula" sera envoyée du Palais Chigi, avec la proposition du nom du candidat. Giorgia Meloni semble vouloir attendre avant l’envoi de cette lettre, signe que les négociations n'ont pas encore abouti à un accord. La présidente de la Commission européenne n'a pas changé d'avis, elle veut toujours Fitto dans son nouveau gouvernement. Et la locataire du Palais Chigi semble résignée à se passer du ministre pour l'"envoyer" à Bruxelles. Mais pour que les objectifs des deux leaders puissent aboutir dans un accord solide, il faut quelque chose de plus à l’Italie : Meloni ne veut pas se contenter d'un portefeuille comprenant le Budget, le PNRR et la Cohésion et veut obtenir pour l'exécutif de Fratelli également une vice-présidence exécutive. Mais il y a deux obstacles. La France, l'Espagne et la Pologne visent le même objectif, et il n'est même pas certain qu'Ursula von der Leyen veuille répéter le schéma de son premier mandat, lorsqu'elle avait nommé six vice-présidents, dont trois exécutifs. Mais la Première ministre a l'intention de faire comprendre à la présidente de la Commission que le donner à d'autres pays et non à l'Italie "serait un problème pour nous". Un autre problème non-négligeable qui se profile à l'horizon du gouvernement Meloni est la loi de finances italienne, qui doit être votée cette année selon les nouvelles règles du pacte de stabilité européen. La question du budget sera au cœur des discussions de la réunion du 30 août entre la Première ministre et ses adjoints, Tajani et Salvini. Ils feront le point sur la meilleure méthode pour relancer le moteur de l'exécutif et Meloni lancera les premiers avertissements à ses alliés, en les appelant à ne pas grever sur les caisses de l'État à coup d’amendements parlementaires au projet de loi de finances. Compte tenu aussi de la dette publique monstrueuse qui approche le seuil des trois mille milliards d’euros, le projet de loi de finances devra arriver à la Chambre sans qu’il ne soit possible de le retoucher. Lors de la réunion du 30 août, Giorgia Meloni tentera également de débloquer la question des nominations à la RAI et de régler la guerre de pouvoir entre Forza Italia et la Ligue au sujet des nominations de Simona Agnes et de Giampaolo Rossi. Il sera aussi question du sujet épineux des concessions balnéaires, et de différentes mesures visant à renforcer la sécurité des citoyens. »
ARTICLE, Il Messaggero, F. Malfetano « Sur le poste à Bruxelles, l’Italie Insiste : ''Nous voulons un vice-président exécutif ''» : « Les noms proposés par les vingt-sept pays pour les postes de commissaires, même s’ils ne sont pas annoncés de manière officielle, sont plus ou moins tous connus. Mais pour les délégations des nouveaux commissaires européens, la discussion est encore largement engagée. Les contacts entre Ursula von der Leyen et les dirigeants européens, dont Giorgia Meloni, se poursuivent. Une question semble centrale à présent : aura-t-on ou non une vice-présidence exécutive ? Sur ce sujet, pas de réponse de la présidente de la Commission, ce qui expliquerait pourquoi Meloni attend pour le moment, du moins d’après ce qu'expliquent ses proches. Parmi ses alliés, toutefois, certains font fuiter des rumeurs, sans pour autant comprendre la stratégie de la première ministre. Meloni semble déterminée à profiter de tout le temps dont elle dispose (elle a jusqu’au 31 août) pour continuer à négocier et obtenir le meilleur résultat. Notamment parce que si, finalement, il y avait vraiment des vice-présidences exécutives et qu'aucune n'était attribuée à l'Italie, pour Rome "un problème politique s'ouvrirait qu'il serait impossible d'ignorer". Le succès de l’obtention d’une délégation importante, par exemple le PNRR et la Cohésion, pourrait en effet être terni si la vice-présidence n’était pas attribuée à l’Italie. Un scénario redouté par Rome, mais on l’espère, qui ne serait pas ce que Ursula Von der Leyen prévoit, alors qu’elle fera savoir son choix dans la deuxième semaine de septembre. Ceux qui connaissent bien la présidente allemande de la Commission garantissent en outre que "l'Ursula que l’on a connue au cours des six premiers mois de cette année, à la recherche d'un consensus, sera très différente de l’Ursula qui va choisir la composition de la Commission, qui aura beaucoup moins d’états d’âmes". En parallèle, un poids lourd du PPE, le Polonais Donald Tusk, tenterait de convaincre sa collègue de parti de lui confier la vice-présidence exécutive au Budget, ce qui pourrait finir par phagocyter la délégation au PNRR et à la Cohésion que vise l'Italie. Des pressions de ce type sont également arrivées à Bruxelles de la part du libéral Emmanuel Macron et du socialiste Pedro Sanchez. Des mouvements que Meloni espère contrebalancer grâce à la relation personnelle établie avec Ursula et au fait qu'elle a mis sur la table une carte potentiellement gagnante. Fitto est tellement estimé par les politiciens allemands que, selon des sources autorisées, c'est Ursula von der Leyen elle-même qui aurait suggéré à Meloni de le proposer. En attendant, afin de renforcer le soutien de l’ensemble de la majorité à la candidature, au-delà de l'approbation du nom de Fitto déjà exprimée par Matteo Salvini et Antonio Tajani, le nom sera soumis au prochain Conseil des ministres. Une manière d’éviter les divisions qui pourront survenir ensuite, et notamment sur qui va récupérer le portefeuille de Fitto, qui couvre quatre domaines : Affaires européennes, PNRR, Cohésion et Sud. Plusieurs hypothèses circulent : soit un découpage entre plusieurs nouveaux secrétaires d’Etat, ou bien réduire la taille de son portefeuille et le confier à un « technicien ». Mais l’on ne devra procéder à cette nomination qu’en novembre, lorsque Fitto, sauf coup de théâtre, devrait occuper son bureau à Bruxelles, et si son portefeuille est découpé, il n’est pas exclu que le palais Chigi (en réalité Meloni) récupère directement certaines délégations. Et les proches qui travaillent au plus près de Meloni expliquent que parmi toutes les délégations, celle que le palais Chigi pourrait d’abord récupérer serait les Affaires européennes. Tandis que le reste des délégations pourrait revenir à ce technicien, extérieur aux partis, qui aurait l’avantage de mettre ce ministre à l’abri des tentatives de récupération par la Ligue ou FI, et d’avoir une sorte de fusible si la réalisation du PNRR n’avançait pas aussi vite que prévu. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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