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31/07/2024

"Meloni : "la Chine est un partenaire"."

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Italie. Revue de presse.

La visite en Chine de la présidente du Conseil Giorgia Meloni est citée « Meloni-Xi, le dialogue sur l’IA et les voitures électriques est relancé » (Sole 24 Ore), « Meloni : « la Chine est un partenaire » » (Messaggero), « Italie-Chine, les nouveaux accords sur la route de la soie » (Giornale).

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Guerzoni « La volonté de recoudre des rapports d’amitié et le long tête-à-tête. Les oppositions dénoncent une volte-face »:  « Meloni est sortie soulagée de Diaoyutai, la Maison d’Etat de Pékin, et convaincue que sa première mission officielle dans la capitale a été un succès - selon ce qu’elle aurait dit à ses proches. Le face à face avec Xi Jinping a duré une demi-heure de plus que le temps prévu par l’agenda officiel. C’est pour elle un signal positif. La façon dont Meloni s’était, en décembre dernier, retirée des accords de la Nouvelle Route de la Soie, avait mis les rapports Italie-Chine en hibernation. Quand Meloni insiste pour souligner la « stabilité » de son gouvernement, Xi s’attarde sur le rôle que l’Italie pourrait avoir dans des « relations saines » entre la Chine et l’Europe – soit une aide pour les droits de douane.  L’espoir, pour les voitures électriques, est que les agences chinoises ouvrent des entreprises en Italie. Sur le plan de la politique internationale, rencontrant dimanche le premier ministre Li Qiang, Meloni avait condamné avec dureté ‘’ l’agression russe’’, et avec Xi elle a abordé plus génériquement le thème des ‘’crises internationales’’ . Par ailleurs, le président chinois nie que son pays puisse fournir des armes à Moscou. La satisfaction du Palais Chigi concerne avant tout l’espoir de rééquilibrer la balance économique et commerciale. La Présidente et ses conseillers raisonnent ainsi : la Chine a 1,4 milliard d’habitants, la classe moyenne veut le luxe italien et puisqu’on parle de 20% de la population chinoise, donc plus de 200 millions de personnes, les entreprises italiennes (comme celles françaises) ont devant elles un champ sans limites. Et puisque le président Xi s’est dit prêt à « accueillir favorablement les entreprises italiennes qui investissent en Chine » et a promis l’importation de « plus de produits italiens de haute qualité », le Palais Chigi fait des prévisions (très) optimistes : ‘’Dans quelques années, notre pays ne sera plus en mesure de satisfaire la demande’’ ». 

COMMENTAIRE, Il Foglio, G. Pompili « Le jeu d’équilibrisme de Meloni avec la Chine » : « L’opération séduction a commencé : la ‘’route de la soie’’ devient surtout spirituelle (et électrique). Il y a cinq ans, Giuseppe Conte, l'homme qui avait fait entrer l'Italie dans le grand projet stratégique chinois de la « Route de la soie », s'était rendu à Pékin. Meloni, en revanche, est la présidente du Conseil qui a retiré l'Italie du mémorandum, considéré comme sensible et controversé, mais qui a toujours essayé de maintenir un certain équilibre avec les dirigeants chinois, et qui a en fait remplacé l'accord par un "partenariat stratégique" Rome-Pékin rassurant tout le monde. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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