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01/12/2023

"Wilders ne va pas chez Salvini." et "Meloni se rend à Dubaï et demandera plus de fonds pour l’Afrique."

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Italie. Revue de presse. 

Les prévisions économiques d’Eurostat pour la zone euro sont aussi citées : « Zone euro, l’inflation se stabilise à 2,4% » (Sole 24 Ore), « Record de nouveaux contrats et baisse de l’inflation » (Messaggero). Enfin, la disparition d’Henry Kissinger est citée en une de la plupart des principaux quotidiens, avec large couverture photographique. 

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Breda « Le silence du Président Mattarella » : « Certains pensaient que Mattarella serait intervenu en tant que président du Conseil supérieur de la Magistrature au sujet du bras-de-fer entre la politique et la justice. Les tensions sont reparties de plus belle après les propos du ministre de la Défense Crosetto évoquant une ‘’opposition judiciaire’’ prête à livrer bataille contre le gouvernement Meloni. Ces tensions ont également été alimentées par l’avis de parution adressé au secrétaire d’Etat à la Justice Delmastro et par le projet de loi d’un système de notation des magistrats non titularisés. Toutefois, le Chef de l’Etat a décidé de garder le silence. Pourquoi ? Il est vrai que la réunion du CSM était concentrée sur l’audition du ministre de la justice Nordio et Mattarella a évité d’intervenir avec ses remarques. Il préfère laisser les tensions retomber, facilitant ainsi la reprise du dialogue entre les parties. En attendant, le Quirinal relève deux signes encourageants : le rapport conciliant de Nordio hier et l’annonce de Crosetto qui dit vouloir rencontrer l’Association Nationale des Magistrats pour mieux expliquer ses propos. »

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ARTICLE, Corriere della Sera, M. Cremonesi : « Les absents du meeting souverainiste : Wilders ne va pas chez Salvini - Après la défection de Le Pen à Florence, c'est au tour du Néerlandais » : « Comme on pouvait s'y attendre, le climat autour du rendez-vous de la Ligue à Florence s'enflamme. Wilders, le leader du PVV néerlandais, est en effet aux prises avec la construction de son gouvernement après avoir remporté les récentes élections, et il ne sera pas à Florence, comme on pouvait s’y attendre. C'est là que Matteo Salvini a donné rendez-vous aux principaux partenaires d'Identité et Démocratie (Id), le groupe d'eurosceptiques de droite qui espère contrer l'accord entre les Populaires (Ppe) et les Socialistes (S&D) à la tête de l'Union européenne. M. Tajani (Forza Italia), ancien président du Parlement européen, a déclaré : "En Europe, nous pouvons conclure des accords avec la Ligue sans problème. Mais quand l'AfD dit que les enfants handicapés doivent aller dans des classes à part, franchement.... Le problème, c'est l'AfD, pas la Ligue". En tout cas, "nous n'avons pas été invités". Marine Le Pen ne sera pas non plus au rendez-vous, remplacée par Jordan Bardella. Quant à l'AfD, ce n'est pas sa dirigeante Alice Weidel qui sera présente, mais son coprésident Tino Chrupalla. En revanche, Gerolf Annemans, (Vlaams Belang), Kostadin Kostadinov (Revival, Bulgarie), Roman Fritz (Confédération de la couronne polonaise – une des composantes de la Confédération –, Pologne), George Simion (Aur, Roumanie), Majbritt Birkholm (Df, Danemark), Martin Helme (Ekre, Estonie), Tomio Okamura (Spd, République tchèque), Harald Vilimsky (Fpö, Autriche) seront présents. Entretemps, le maire de la ville Dario Nardella (PD) a invité ses concitoyens à organiser "une belle initiative pour l'Europe, la paix et la démocratie" en affichant des drapeaux européens. Les réactions des léghistes ont été nombreuses, y compris de la part des deux chefs de groupe Riccardo Molinari et Massimiliano Romeo : "Jusqu'à preuve du contraire, notre pays est démocratique. Nous ne comprenons pas la stratégie de la gauche qui alimente les tensions. Nous espérons qu'aucun extrémiste ne reprendra les messages provocateurs". Nardella réplique : "C’est une attitude typique de ceux qui confondent provocation et victimisation’’. Trois marches sont organisées par le PD avec des départs depuis des lieux symboliques, Piazza Dalmazia et le pont Vespucci (où les immigrés Samb Modou, Diop Mor et Idy Diene ont été tués en 2011) et dans la Via Taddea, où le syndicaliste Spartaco Lavagnini a été tué. A 15h (lorsque la manifestation de la Ligue sera terminée), le cortège antifasciste de la gauche défilera à partir de Porta al Prato (Florence). » 

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SONDAGES, La Repubblica, d’I. Diamanti, « Les étrangers font à nouveau peur ; pour près d’un Italien sur deux ils représenteraient un risque pour la sécurité » : « D’après un sondage réalisé par Demos – Fondation Unipolis pour l’Observatoire européen de la sécurité, la peur de l’étranger remonte après quelques années de ‘’calme’’ durant lesquelles la perception des étrangers avait été ‘’dédramatisée’’. En 2023, la part de la population considérant que les immigrés seraient ‘’un danger pour l’ordre public et la sécurité des personnes’’ a augmenté de manière significative atteignant 46%. Un record depuis 2007, 51% des Italiens partageant alors cette opinion, avant de reculer à 26% en 2012-2013. Il y avait eu un nouveau pic à 43% en 2017-2018 puis de nouveau un important recule les années suivantes. Ces chiffres sont bien entendu à mettre en lien avec les élections législatives de 2008 et 2018, et la campagne électorale de la Ligue fortement axée sur la présence des étrangers. A l’inverse, ces dernières années, les crises économiques, la pandémie, les guerres avaient relégué l’immigration au second plan. Aujourd’hui, 35% des personnes voient les immigrés comme un ‘’danger pour notre culture, notre identité et notre religion’’ alors que l’inquiétude concernant la concurrence pour l’emploi est bien moindre (29% à ce jour contre 35% en 2015). Il y a une sorte de prise de conscience sur le fait que dans les entreprises le travail manuel est désormais réalisé par des ‘’étrangers’’, souvent des immigrés. Ils sont donc perçus comme utiles voire essentiels pour notre système productif. Ce qui est certain, c’est que nous ne sommes pas face à une invasion. Du reste, les principaux flux migratoires ne proviennent pas d’Afrique mais d’Europe de l’Est, motivés par les guerres et la forte demande pour certains emplois, en particulier l’aide à domicile. Sans compter que, pour les flux en provenance d’Afrique, l’Italie n’est qu’un pays de transit vers d’autres destinations comme la France ou l’Allemagne, qui à leur tour, freinent ou ferment ces routes migratoires. L’attention des médias a augmenté également, comme l’annonce déjà le rapport annuel de l’Association Charte de Rome qui sera publié prochainement. Toutefois, seuls 6% des Italiens placent les inquiétudes liées à l’immigration au premier rang de leurs problèmes. Pour 12% la question de la qualité des services est par exemple prioritaire alors que pour 39% l’inquiétude principale sont les ‘’problèmes économiques’’. Ce pourcentage augmente parmi les couches les plus vulnérables, comme les chômeurs et les ouvriers ou encore les personnes moins instruites. Alors que, de façon attendue, l’inquiétude concernant les étrangers atteint des pics parmi l’électorat de droite et en particulier de la Ligue. Les électeurs du M5S sont quant à eux les plus préoccupés face au chômage, leur vivier électoral se trouvant surtout dans le Sud de la Péninsule, plus fragile économiquement. » 

ARTICLE, Il Messaggero, F. Malfetano « Meloni se rend à Dubaï et demandera plus de fonds pour l’Afrique » : « Priorité à l’Afrique et à la Méditerranée : voici la stratégie de Meloni qui se rendra aujourd’hui à Dubaï pour participer aux travaux de la Cop28, accompagnée du ministre de l’environnement Pichetto Frattin (Forza Italia), de son adjointe et d’une équipe de pédiatres italiens qui s’occupent des enfants de la Bande de Gaza. Meloni interviendra aujourd’hui lors d’une table ronde sur la nutrition pendant laquelle elle évoquera son Plan Mattei. L’objectif italien reste celui de rendre plus stables et plus sûrs les pays africains, en considérant en même temps le danger pour la sécurité internationale découlant des changements climatiques dans les pays les plus pauvres. Des sources diplomatiques italiennes indiquent la volonté de Rome de destiner ‘’presque la moitié des dotations du Fonds italien pour le Climat à des projets conjoints avec des pays africains, montrant un engagement concret dans la lutte contre les changements climatiques’’. C’est un engagement significatif où la Présidente du Conseil tentera d’impliquer également les autres pays. Les objectifs de la présidence, auxquels l’Italie a adhéré, sont nombreux :  multiplier par trois les ressources renouvelables d’ici 2030, faire passer le taux annuel global d’amélioration de l’efficacité énergétique de 2,2 à 4%, insérer dans les principales stratégies nationales sur le climat et l’environnement également les plans nationaux pour la transformation des systèmes alimentaires, ainsi que stimuler la finance vers le climat. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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