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22/02/2023

"Avec Zelensky, Meloni lance un avertissement à ses alliés."

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Italie. Revue de presse.

Le discours de J. Biden et celui de V. Poutine font la Une des grands médias italiens : « Poutine-Biden, le défi frontal » - Le Kremlin menace l’Occident en décidant de suspendre le traité sur le nucléaire, Washington accuse la Russie de perpétrer « des crimes contre l’humanité » (Corriere della Sera), « Poutine-Biden, des paroles armées » - Le président russe affirme que l’opération spéciale ira de l’avant jusqu’à la victoire et annonce la suspension du traité sur la prolifération d’armes nucléaires par la Russie. La réponse du Président américain depuis Varsovie : « Les démocraties sont plus fortes que les autocrates » (La Repubblica). La visite à Kiev de la présidente du Conseil Giorgia Meloni est également en Une. Les médias reprennent notamment les propos de la conférence de presse conjointe avec Zelensky. Ils rapportent notamment le « plein soutien » de l’Italie à l’Ukraine : «  « Nous serons toujours à vos côtés » » - La Présidente du Conseil émue lors de sa visite à Boucha et à Irpin (La Stampa), « Meloni : sur [l’aide à] l’Ukraine, l’Italie n’hésite pas » ( Sole 24 Ore), « Meloni promet d’autres armes » - La présidente du Conseil assure à Kiev son plein soutien mais ne livrera pas les avions de chasse (Avvenire), « Zelensky humilie Meloni en insultant Berlusconi » - Le Président ukrainien s’adresse au « Cavaliere » « [il agit ainsi car] les Russes ne  bombardent pas sa maison » et Meloni ne défend pas son allié (Fatto Quotidiano). Enfin, le débat autour de la décision du gouvernement de suspendre la prime de l’Etat pour la rénovation énergétique des logements « Superbonus » est aussi cité : « Superbonus, les entreprises appellent à intervenir immédiatement » (Corriere della Sera), « Superbonus, l’adieu anticipé du gouvernement » (Sole 24 Ore).

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ANALYSE, La Stampa, A. Zaferova « Le discours d’un leader isolé qui parle en tant qu’actionnaire de minorité de Pékin » - Les nationalistes sont déçus, aucun discours sensationnel comme par exemple la tant espérée annexion de la Biélorussie. Au Kremlin, l’heure est aux modérés en attente du plan chinois pour la paix afin de pouvoir sauver la face : « Pendant son discours d’environ deux heures, Poutine a répété les accusations, désormais classiques, contre l’Occident, notamment à l’égard des Etats-Unis et de l’Otan. Comme toujours, il a consacré une grande partie de son discours à détailler sa vision de l’histoire, s’attardant sur la « dégradation et la dépravation de l’Occident ». Quant à la menace de reprendre les tests nucléaires « si les Etats-Unis le faisaient », c’est un message qui contient une invitation à négocier et somme toute une intimidation plutôt prudente par rapport à ce que lancent normalement les propagandistes russes. La décision de Poutine de ne pas annoncer de nouvelles initiatives militaires pourrait être le signe d’une reconnaissance de ne pas avoir beaucoup de ressources – économiques, humaines et politiques – et pourrait même vouloir représenter un pas en arrière. Les faucons ne sont plus à la mode au Kremlin, à en croire l’absence de ses généraux Gerasimov et Surovikine et des seigneurs de la guerre Kadyrov et Prigozhine. Cela pourrait s’expliquer par des conflits internes au régime tout comme par des pressions venant de l’étranger. Hier, le chef de la diplomatie chinois Wang Yi est arrivé à Moscou, il pourrait présenter le plan de paix de Pékin. »

ARTICLE, Corriere della Sera, G. Sarcina « Les négociations enlisées, les doutes sur Pékin : la Maison Blanche voit la solution s’éloigner » : « La stratégie américaine est à la fois simple et ambigüe : mettre l’Ukraine dans une condition plus favorable sur le terrain de bataille et ne pas formuler de schémas pour une négociation possible. La crainte est de provoquer des divisions avant tout en Ukraine et puis dans le bloc occidental. Quant à la Crimée, la Maison Blanche la considère comme cette ligne rouge à ne pas franchir. La réaction de Poutine pourrait être dévastatrice. Enfin, il n’y a aucune confiance à l’égard de ce que Pékin présente comme un « plan de paix ». Selon Washington, ce ne serait qu’une tentative d’assouplir la pression politique et diplomatique sur Poutine. Quant au bloc européen, Washington a pu constater l’engagement majeur de l’Allemagne, le rôle du pays le moins disponible étant désormais de quelqu’un d’autre, peut-être – par exclusion– de la France. L’avis sur l’Italie est en revanche positif. La Présidente du Conseil serait en train d’agir « comme il faut », malgré les résistances prorusses de Berlusconi et le scepticisme de Salvini à l’égard de Zelensky. »

COMMENTAIRE, La Repubblica, de S. Folli, « Le choix de Giorgia et ses conséquences » : « La journée d’hier restera sans nulle doute dans l’histoire personnelle et politique de Giorgia Meloni. Ce déplacement en Ukraine aura des retombées pour l’image de l’Italie sur la scène internationale mais aussi pour les rapports au sein de la coalition de droite et avec l’opposition. Hier, à Kiev, à Irpin, à Bucha, le profil de la Présidente du Conseil a pris une dimension nouvelle, la portant sur un plan nouveau par rapport à a petite politique romaine quotidienne, entre prime à la rénovation et démêlage des imbroglio parlementaires. Meloni a ainsi choisi l’Occident de manière définitive, notamment à travers un pacte avec les Etats-Unis incluant également la Pologne mais dans lequel restent en arrière-plan les traditionnels équilibres franco-allemands qui régissent l’Union européenne (ce ‘’colosse bureaucratique mais pas politique’’). Ce n’était pas seulement un voyage de solidarité envers l’Ukraine, mais l’expression d’une vaste ambition politique projetée vers les élections européennes de 2024, dans l’espoir d’une alliance entre Populaires et Conservateurs. Un projet qui implique les Polonais, les Espagnols, évidemment les Italiens, mais qui n’inclut pas la France de Macron et les socio-démocrates allemands. Sur le plan intérieur, la Présidente du Conseil prend quelques risques. Silvio Berlusconi semble désormais hors-jeu, mais il reste une frange de la droite et également de la gauche rejetant l’alignement avec les Etats-Unis et regarde davantage vers Poutine. Salvini, Berlusconi, Conte, une partie des courants de gauche proches du Parti démocrate cherchent à faire écho à l’inquiétude d’une part de l’opinion publique prête à abandonner Kiev à son propre destin. C’est un front éparse sur le plan politique mais bien solide sur le plan médiatique. Hier Meloni a défié ceux qui, en Italie et en Europe, n’approuvent pas sa prise de position. A priori, c’est bien Fratelli d’Italia et la Présidente du Conseil qui dictent toute la politique étrangère de la coalition de droite et il semble peu probable que d’autres voix puissent mettre en difficulté l’exécutif. Mais hier Poutine a également cité l’Italie dans son discours : selon lui le pays serait redevable à la Russie pour l’aide fournir en 2020 lors de la première vague de Covid. Une allusion étrange et inhabituelle. On pourrait presque penser qu’il faisait référence à quelque pacte passé lors de la fameuse mission sanitaire de l’époque et qui obligerait certaines personnalités politiques à son égard. »

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ANALYSE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « Avec Zelensky, Meloni lance un avertissement à ses alliés » : « Giorgia Meloni a mené une mission importante afin de définir sa ligne sous le prisme de la politique intérieure et celui de la politique internationale, dans le but de représenter une Italie unie dans son soutien à l’Ukraine. Mettant de côté l’unité de la majorité, il a été intéressant de voir comment la Présidente du Conseil a raconté ce soutien à Kiev, notamment quand elle a voulu comparer la bataille de l’Ukraine au « Risorgimento » italien. Le message politique qu’elle adresse aux Italiens est qu’il ne s’agit pas uniquement d’une question d’alliances ou de l’alignement à l’Otan. C’est une raison plus profonde qui est chère à la droite italienne : Fratelli d’Italia est aux côtés d’un peuple qui est en train de défendre « sa souveraineté et son identité ». Il y a donc un choix idéologique dans ce soutien à Kiev et pas seulement une « realpolitik » internationale. Et c’est justement cela qui la différencie des autres alliés de la majorité. On arrive alors au sujet de l’unité de cette majorité, un argument qui a été évoqué en conférence de presse avec la phrase tranchante de Zelensky contre Berlusconi « son ami Poutine n’a jamais bombardé sa maison ». Une phrase sèche à laquelle Meloni ne pouvait répondre que de cette manière : ce qui compte, ce sont les faits et pas les paroles, puisque la coalition de droite a signé un programme électoral où figure bien le soutien à Kiev. C’est là un message clarificateur qui est aussi un avertissement à ses alliés en Italie, une sorte de ligne rouge au-delà de laquelle on finirait par provoquer une crise politique. Une conséquence bien connue mais que Meloni a voulu néanmoins réaffirmer en présence de Zelensky. »

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ENTRETIEN, Avvenire, de Giuseppe Conte, leader du Mouvement 5 Etoiles et ancien Président du Conseil, « Nous sommes en guerre ? » - «  C’est comme ça qu’ils utilisent les fonds du Superbonus » : « A Kiev, Meloni a dit que l’Italie suivrait l’Ukraine sur toutes ses décisions et ses volontés. Elle semble avoir oublié que sur de telles questions, le débat parlementaire est incontournable. Je me serais plutôt attendu à ce qu’elle tente de faire davantage entendre la voix de l’Italie auprès des instances européennes pour promouvoir enfin la paix. On dit que l’Italie est prête à fournir à Kiev les armes qui seront demandées telles que des drones et sans exclure la fourniture de missiles de longue portée. Le pays a le droit de savoir si nous nous apprêtons ainsi à entrer en guerre. Qu’en serait-il si demain il était demandé à l’Italie d’envoyer des troupes Le discours d’hier de Poutine invoquait une véritable catastrophe, nous devons la conjurer. En matière de politique extérieure, la ligne du gouvernement est très confuse. Concernant les allusions de Poutine à l’aide fournie à l’Italie durant la période Covid, cette aide nous a été offerte par la Russie et nous l’avons acceptée dans le moment le plus difficile de la pandémie. Cette intervention avait été concertée et surveillée. Nous aussi, nous avons aidé les Russes lors de certaines crises mais ça n’enlève en rien que la Russie et Poutine sont responsables d’une agression injustifiée et hors du cadre du droit international. C’est une cabale politique dirigée contre le Mouvement 5 Etoiles, récupérée par Fratelli d’Italia, mais je n’ai rien à cacher et j’ai agi en toute transparence. Sur la politique intérieure et le superbonus, les déclarations de la Présidente du Conseil et du ministre de l’Economie affirmant que la mesure a coûté 2000€ à chaque Italien sont mensongères. 70% de l’investissement est revenu dans les caisses de l’Etat à travers les taxes et les impôts, outre les créations d’emploi et la réduction des émissions de CO2. Ils tentent de faire des économies car ils ne parviennent à obtenir aucun accord de l’UE pour faire face au plan américain IRA. Ils réduisent les budgets de la santé et de la protection sociale. Pendant ce temps, Crosetto (Frères d'Italie) (poursuit la course à l’armement. Une alliance avec Calenda (Azione, troisième pôle, centriste) lors des prochaines élections politiques est inenvisageable. Lui et Matteo Renzi (Italia Viva, troisième pôle, centriste) ne s’entendent déjà pas entre eux. En revanche on peut réfléchir à s’allier sur des thèmes communs comme le salaire minimum à 9€ par exemple. »

ARTICLE, La Repubblica, de V. Conte, « Superbonus, les crédits de la discorde ; le bras de fer entre le gouvernement et les banques » : « Suite à la décision du gouvernement de suspendre les cessions de crédit et les remises immédiates pour les travaux de rénovation, le problème des dépenses déjà engagées mais pas encore remboursées demeure. 19 milliards auraient ainsi été engagés à crédit et la question de leur paiement génère des tensions entre le gouvernement et les banques qui se renvoient la balle. L’association bancaire italienne dément avoir à disposition un ‘’pactole’’ de 34 à 35 milliards de dettes fiscales qui permettraient de couvrir les 19 milliards bloqués, contrairement à ce que soutient le ministère de l’Economie sur la base des données de l’agence fiscale d’Etat italienne (Agenzia delle Entrate). Les banques suggèrent plutôt de puiser dans une partie des taxes prélevées directement par l’Agenzia delle Entrate, ce que n’exclut pas le gouvernement à condition que ce soit sur une somme limitée. Les entreprises du bâtiment s’inquiètent, beaucoup ont arrêté les travaux au lendemain de la suspension de la prime pour les rénovations. Le Président de Confindustria accuse le gouvernement d’avoir agi dans la précipitation et annonce que certaines entreprises du secteur sont prêtes à participer au rachat des crédits. Le commissaire européen à l’Economie Paolo Gentiloni juge ‘’compréhensible’’ la décision du gouvernement italien de mettre fin à la ‘’dangereuse spirale des cessions de crédit’’ tout en rappelant que l’Europe partage les objectifs à l’origine du Superbonus auquel elle a contribué. L’examen du décret commencera demain au Parlement où l’on s’attend déjà à une confrontation avec les oppositions mais aussi au sein de la majorité. Le gouvernement envisage une période de transition en repoussant la date de la suppression définitive ou d’introduire des dérogations pour les ménages défavorisés ou en zone post-sismique. En attendant des études tentent d’évaluer les effets du Superbonus en termes de recettes, d’emplois créés, de réduction des factures et d’augmentation de la valeur du parc immobilier. »

ARTICLE, Repubblica, V. Giannoli « Le président du Sénat italien, Ignazio La Russa, discrimine les gays est inapte à exercer ses fonctions » - « Fortes réactions suite aux déclarations à la télévision italienne du président du Sénat sur le’’ déplaisir’’ qu'un fils homosexuel lui donnerait » - « Zan (Parti Démocrate) : ce qui est problématique c’est d'avoir un père avec des bustes de Mussolini à la maison ». « Calenda à Meloni : vous ne pouviez pas en trouver un moins fasciste ? » : « "Homophobe", "rétrograde", "inapte au rôle institutionnel", "excuse-toi", "démissionne". La phrase d’Ignazio La Russa a reçu de nombreux commentaires. Ce n’est pas étonnant pour un président du Sénat qui dit que, s’il avait un fils homosexuel, il ‘’ l'accepterait avec regret. Parce qu’en tant qu'hétéro, je voudrais qu'il me ressemble. Et au lieu de cela, au lieu d’un fan de l’Inter de fer, il serait fan de l’AC Milan’’. Huit ans se sont écoulés depuis l’insulte très vulgaire hurlée à un étudiant homosexuel lors d'une conférence, dix ans depuis qu'il a déclaré que "grandir avec deux pères est une incitation injustifiée à devenir homosexuel", et le fondateur de Fratelli d'Italia a accédé à la deuxième plus haute fonction de l'État. Mais à la télévision publique (sur Rai 2), il se cache derrière l’humour exacerbé : "Je dis la vérité. La vérité, c'est que l’annonce d’un fils homosexuel j’aurais du mal à la digérer’’. Nous n'en sommes pas aux extrêmes de son frère Romano, conseiller municipal de Lombardie, qui affirme que ‘'les gays sont malades, ils peuvent se soigner’’. Mais Mario Colamarino, président du Cercle de culture homosexuelle Mario Mieli, parle de "paroles chargées d'une homophobie pas même légèrement déguisée", d'une "horrible idéologie ancrée dans la culture patriarcale" et d'une "responsabilité politique et sociale qui ne peut être ignorée, avec une légèreté qui fait frémir". La comparaison avec les fans de foot est "ridicule, offensante, discriminatoire", pour Fabrizio Marrazzo, leader du parti gay, qui demande des excuses à La Russa ; elle est déplacée pour Rosario Coco, présidente de Gaynet, qui rappelle comment l'homotransfobie fait "beaucoup plus de dégâts dans la famille que les parties de foot". Les mères et les pères d'enfants homosexuels s'expriment : "La Russa devrait savoir que personne n'est l'auteur de son orientation sexuelle et qu'aucune orientation ne représente une valeur ou une dévalorisation. Donner un jugement qualitatif, a fortiori si l'on est une autorité de l'État, est inacceptable’', attaque Fiorenzo Gimelli, président d'Agedo, l'association des parents de personnes homosexuelles. ‘’Que La Russa soit homophobe n'est pas surprenant. Qu'il oublie son rôle institutionnel est grave : avec ces mots, il a également offensé des milliers de couples hétérosexuels ayant des garçons homosexuels alors qu'il les représentait", ajoute Alessia Crocini. Et dire qu'en novembre, La Russa avait envoyé un message de bienvenue au congrès d'Arcigay : "Vous me trouverez toujours en première ligne pour la défense des droits". ‘’Hypocrite", commente Gabriele Piazzoni, aujourd'hui secrétaire général d'Arcigay, "derrière cette singulière ferveur se cachait la compassion de savoir que nous, les homosexuels, étions différents de lui.  La compassion et la tristesse sont des sentiments toxiques". Le dernier rapport de l'Ilga sur la condition des personnes LGBT+ indique que 2022 a été la pire année des dix dernières pour la poussée, surtout dans les milieux politiques et institutionnels, des discours de haine qui, ajoute Piazzoni, "se traduisent par la violence car ils produisent un climat qui la légitime". Les oppositions aussi se révoltent : "Avoir un père avec des bustes de Mussolini, c'est dommage", a tweeté Alessandro Zan, Parti Démocrate. "Le seul regret, c'est la deuxième plus haute fonction de l'Etat qui fait des déclarations homophobes et sexistes démontrant une totale inadéquation au rôle institutionnel", a posté Elly Schlein, aspirante secrétaire démocrate. "Sexiste" parce qu’il y a aussi ce passage où La Russa dit : "Le niveau esthétique des femmes de droite a baissé". La 5 étoiles Alessandra Maiorino demande des excuses, le Vert Angelo Bonelli va plus loin : "Il doit démissionner". Carlo Calenda à Giorgia Meloni : "Mais un poil plus institutionnel et moins fasciste, vous n’en aviez pas à disposition ?’’ »

ENTRETIEN, Corriere della Sera, du président du Sénat italien, Ignazio La Russa « Homofobe ? Non, mais je ne suis pas hypocrite. Et je respecte l’identité sexuelle » : « ‘’Homophobe moi ? Je croyais que la nouvelle la plus importante était que je n’ai plus de buste de Mussolini chez moi’’. I. La Russa secoue la tête après les accusations qui ont suivi l’enregistrement de l’émission de Rai 2 (‘’Belve’’) : ‘’sexiste’’, ‘’homophobe’’, ‘’ fasciste’’. ‘’J’ai répondu dans l’esprit de l’émission, je ne pouvais pas me montrer institutionnel ou pire, hypocrite’’. ‘’J’ai été à cette émission par gentillesse, j’ai de l’estime pour la présentatrice’’. ‘’A la demande sur ce que j’aurais pensé en ayant un fils homosexuel, j’aurais dû répondre ‘’je ne sais pas puisque ce n’est pas le cas’’. ‘’La député Lgbt Paola Concia (Parti Démocrate) m’a dit que l’erreur était dans la question et non dans la réponse’’. »

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Ignazio La Russa

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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