03/10/2022
"Le gouvernement technique de Giorgia Meloni."
Italie. Revue de presse.
La presse italienne titre sur les réactions internationales faisant suite aux menaces de V. Poutine d’avoir recours à des frappes nucléaires en cas d’attaque dans les régions ukrainiennes annexées par des référendums fallacieux. Plusieurs journaux relèvent le poids « croissant « des ultranationalistes au Kremlin poussant le Président russe à suivre une ligne dure : « L’Otan prévient Moscou » - Stoltenberg évoque des « conséquences sérieuses » en cas de recours au nucléaire. Di Maio convoque l’ambassadeur russe Razov. L’appel du Pape à Poutine : « arrête » (Corriere della Sera), « Le Pape lance un appel : Poutine, arrête » - Puis invite Zelensky à négocier. L’Otan prévient le Kremlin qu’ [en cas d’utilisation d’armes nucléaires] il y aura des réactions en conséquence (La Repubblica), « L’UE rappelle les ambassadeurs de Poutine » - Les 27 Etats membres convoquent les ambassadeurs russes pour leur indiquer que les référendums ne seront pas reconnus. Le Pape lance un appel aux deux présidents russe et ukrainien (La Stampa). Les discussions au sein de la coalition de droite pour former le nouveau gouvernement sont également évoquées en Une et dans les pages intérieures : « « Meloni veut former un nouveau gouvernement Draghi » » - La Ligue et Forza Italia s’insurgent : toutes nos propositions de ministres ont été rejetées, Meloni veut nommer huit techniciens (La Stampa), « Contre la flambée des factures, on menace de couper le revenu de citoyenneté aux fraudeurs » - voici le plan de la coalition de droite afin de mettre fin aux fraudes qui coûtent environ 4-5 milliards. Un gouvernement est en train de naitre avec seulement trois techniciens et Crosetto comme adjoint de Meloni (Il Giornale).
Les JT couvrent essentiellement les élections présidentielles au Brésil, les avertissements du Secrétaire Général de l’Otan sur une éventuelle utilisation d’armes nucléaires par la Russie, la convocation de l’ambassadeur russe par la Farnesina et l’annonce du ministre de la transition écologique d’un plan italien pour lutter contre la flambée des prix de l’énergie.
EDITORIAL, La Repubblica, d’E. Mauro, « La croisée des chemins après la victoire » : « Le gouvernement de Giorgia Meloni sera-t-il réactionnaire ou conservateur ? Si on sait que la droite a gagné, on ne sait pas de quelle droite il s’agira. Giorgia Meloni a choisi le silence après le résultat électoral. Ses alliés ont perdu trop de poids pour peser réellement sur le futur profil de la coalition. Ce sont les choix de la leader de Fratelli d’Italia qui compteront. Nous savons d’où elle vient : groupe des conservateurs européens, tradition du post-fascisme, mais ce sera à Giorgia Meloni de se définir, et dans le même temps de définir la nouvelle droite italienne du XXI° siècle. Pour la première fois, Silvio Berlusconi va céder son sceptre au sein de la coalition de droite, mais pas seulement. Il cède son pouvoir de rassembler autour de lui et de réconcilier des contraires, de nommer les choses et d’interpréter les phénomènes, pour les traduire en ligne politique. C’est ce qu’il avait fait en construisant son propre mythe berlusconien d’entrepreneur et politique, à travers sa propre télévision. Giorgia Meloni doit inventer et interpréter un nouveau récit. Le paysage politique dans lequel elle est née et a grandi ne peut plus être proposé aujourd’hui comme horizon. Le propre des conservateurs est de s’appuyer sur la tradition mais Meloni risque d’arriver au pouvoir sans disposer d’une tradition identifiable, politiquement attractive, qui ne soit pas périmée. Il lui manque le référentiel d’une expérience commune dans laquelle se reconnaitrait une grande partie du pays. C’est d’autant plus compliqué que l’Italie n’a jamais eu de culture conservatrice moderne. Si elle décidait d’imposer un virage réactionnaire à son leadership, elle devrait s’attaquer aux droits, faisant aussi régresser toute la société car la qualité de la démocratie serait mise à mal. Une droite réactionnaire serait plus proche des anti-vaccins, et d’une politique xénophobe. Mais cela semble aujourd’hui improbable car une telle division du pays générerait de trop fortes tensions, et ressemble plus au populisme de Salvini qu’au nationalisme souverainiste de Fratelli d’Italia. L’Italie n’est probablement pas prête à une réinterprétation réactionnaire d’elle-même, les minorités rebelles se soulèveraient et cela mettrait le pays aux marges de l’Europe. Il est plus probable que Meloni fasse valoir l’italianité qu’elle souhaite défendre pour mettre sur pied une tradition au fur et à mesure. Elle fondera l’identité de son gouvernement sur deux autres éléments : le soutien à l’Ukraine et le lien avec les Etats-Unis à travers l’OTAN, ce qui lui permettra plus de liberté pour critiquer l’UE, comme une sorte d’objection permanente au cœur de l’Europe, plus proche de Visegrad et Budapest que de Paris et Bruxelles. Atlantisme donc, mais pas occidentalisme. Le deuxième front sera interne, avec la modification de la Constitution et le présidentialisme, mettant fin à l’époque de la première république post-fasciste pour entrer dans la deuxième, neutre culturellement, déséquilibrée du point de vue des pouvoirs et prête à renforcer le pouvoir décisionnel et de commandement de l’élu du peuple. »
COULISSES, La Stampa, de F. Olivo, « Le gouvernement technique de Giorgia Meloni » : « Giorgia Meloni sait qu’elle n’aura pas le droit à l’erreur. Elle devra présenter une équipe ministérielle de qualité, surtout qu’elle est attendue également par les autres pays. Pour ses alliés elle ‘’veut un gouvernement technique’’. Elle serait prête à nommer huit à dix personnalités extérieures au monde de la politique. Cela concernerait y compris des ministères comme la Santé et l’Education, particulièrement convoités par les personnalités de la majorité. Des proches de Fratelli d’Italia rapportent que les propositions faites par les alliés n’atteindraient pas les standards de qualité rendus nécessaires par la gravité de la situation internationale. Si FdI tente de rassurer en disant qu’il s’agira de techniciens de droite, cela ne suffit pas à dissiper l’inquiétude de Forza Italia et de la Ligue qui craignent d’être mis à l’écart de leur propre gouvernement. La tension monte, comme le soulignent les déclarations de Silvio Berlusconi à La Stampa et la plaisanterie selon laquelle ‘’si elle voulait refaire un gouvernement Draghi, il aurait mieux valu le maintenir à la tête de l’exécutif’’. Ils craignent une victoire mutilée, dans laquelle elle récupérerait tout. Matteo Salvini a convoqué pour demain un conseil fédéral extraordinaire précisément pour ‘’discuter puis choisir les candidats les plus adaptés’’, un message clair lancé à Giorgia Meloni : ‘’c’est nous qui déciderons du gouvernement’’. Un deuxième gouvernement technique avec une petite touche souverainiste, ‘’ce n’est pas ce qui avait été promis aux électeurs’’ souligne un proche de la Ligue. Malgré le climat cordial, la machine se bloque. Pour affronter les urgences actuelles, entre crise énergétique et guerre en Ukraine, il faut mettre sur pied un gouvernement au plus vite. Il sera intéressant de voir si le conseil convoqué par Salvini actera ce qui est encore un non-dit : la perspective du ministère de l’Intérieur s’est définitivement dissipée. Il pourrait désormais miser sur des ministères secondaires comme l’Agriculture, les Infrastructures ou le Développement économique. »
EDITORIAL, Il Foglio, de C. Cerasa, « Le véritable drame du Parti démocrate est que le charisme semble incompatible avec la direction du parti » : « Pour certains fidèles défenseurs du Parti démocrate, le résultat aux récentes élections n’est qu’une défaite politique, pas stratégique, et la voie suivie par le Pd est la bonne. Il ne faudrait que des réajustements et pas une profonde révolution, puisque le score a été meilleur qu’en 2018, qu’il a remporté plus de voix que le Mouvement 5 Etoiles, le double du parti de Renzi et de Calenda, et qu’il est au fond le deuxième parti d’Italie. L’évidence est qu’il s’agit bien d’une catastrophe politique, stratégique, culturelle et identitaire. Le maire de Milan, Beppe Sala, a bien raison lorsqu'il dit que les problèmes du Parti démocrate ne se résoudront pas en changeant de secrétaire mais en allant à la racine du problème. Le Pd n’est pas mort et ce n’est pas non plus un amalgame raté comme l’affirme le directeur de La Stampa. Mais comment un parti qui a rejeté tout modèle de leadership charismatique peut-il aspirer à devenir un parti majoritaire ? Les chefs des différents courants qui le composent et les leaders internes ont systématiquement refusé de se mesurer à leurs adversaires en se présentant dans les collèges à l’uninominale, refusant de mener une campagne électorale forte et sur le terrain. Comment ne voient-ils pas qu’une réalité politique fondée davantage sur les courants que sur le consensus, dépourvue d’identité, continuera à avoir un leadership faible ? On devine que le Pd passera les prochains mois à discuter de la juste distance à maintenir vis-à-vis du M5S d’un côté, de Renzi et Calenda de l’autre. Espérons qu’il ne renonce pas aux primaires : sans compétition entre les leaders potentiels, le Pd risque de s’affaiblir encore plus. Le statut du Parti démocrate considère l’identité du parti plus importante que l’identité du candidat. Mais on risque d’assister dans le cadre du congrès à une campagne offrant à ses électeurs un discours insipide et banal. Enrico Letta n’est malheureusement pas parvenu à construire un ‘’camp large’’, réunissant le M5S et le parti de Calenda. On ne comprend pas comment ils parviennent à gouverner ensemble en Europe mais pas en Italie. Mais il faut un leader bien identifié, capable d’émouvoir, de faire rêver, qui ne considère pas la popularité comme le propre du populisme. Un leader qui revienne au projet originel du Pd : élargir son champ le plus possible, être inclusif, percevant le M5S comme un allié inévitable partout où la loi électorale contraint aux alliances, favorisant le processus d’agrégation et non de scission. Renzi et Calenda peuvent être non pas des adversaires mais les possibles partenaires de la reconstruction d’un parti plus ample et plus ambitieux. Le problème n’est pas de trouver un nouveau secrétaire mais de ne plus voir la popularité d’un leader comme un défaut à combattre mais comme une opportunité à exploiter. Il faut une coalition plus ample, une direction bien identifiée, un mode représenté qui ne se limite pas aux centres villes, un modèle travailliste à exporter. »
PREMIER PLAN, La Repubblica, de V. Conte, « Factures, le plan de Giorgia Meloni pour 25 milliards d’euros, un bouclier pour ceux qui ne pourraient pas payer » : « Des familles dans les rues qui brûlent leurs factures, les restaurateurs qui les exposent en vitrine pour justifier les augmentations de prix, des hôtels et des entreprises au bord de la faillite… La première tâche du prochain gouvernement sera de protéger les ménages et les entreprises du tsunami de l’hiver qui placera beaucoup de monde en conditions de survie. Draghi était déjà intervenu à travers 8 décrets pour redistribuer un total de 66 milliards cette année, et laisse 10 milliards au gouvernement entrant. Mais cela ne suffira pas. Le spectre d’une Italie qui s’arrête et entre en récession hante les vainqueurs des dernières élections. ‘’La priorité est de mettre fin à la spéculation sur le gaz’’ ne cesse de répéter Giorgia Meloni. L’actuel ministre de la Transition écologique est confiant quant au plafonnement du prix du gaz : ‘’des progrès ont été faits et d’ici 48 heures nous enverrons notre proposition, à partager avec plusieurs pays. Nous voulons indexer les prix sur des cours plus stables que celui du TTF hollandais’’. Du reste, pour le ministre, la situation est bonne : ‘’il n’y a pas de problème au niveau de la quantité de gaz, nous en avons assez pour passer l’hiver’’. Il ne faudra toutefois pas épuiser toutes les réserves, en prévision d’un avenir incertain. La première tâche du prochain Parlement sera de convertir en loi le troisième décret d’aides à hauteur de 14 milliards préparé par Mario Draghi. Le nouveau gouvernement pourrait ensuite préparer un quatrième décret dans la foulée, en absolue continuité avec les trois premiers élaborés par l’exécutif de Draghi. On note le climat d’absolue collaboration dans cette phase de transition entre les gouvernements sortant et entrant. Giorgia Meloni peut compter sur un budget allant de 10 à 25 milliards : 10 milliards laissés par Draghi, grâce au déficit moins important que prévu, 10 milliards issus des recettes fiscales plus importantes - et notamment de la TVA - du fait de l’inflation, et 5 milliards issus de la taxation des superprofits. Ils pourraient être ainsi redistribués : 4,7 milliards pour prolonger le crédit d’impôts à destination des entreprises énergivores, 3 milliards pour une deuxième édition du chèque de 150€ à 20 millions de travailleurs précaires et de retraités dont les revenus sont inférieurs à 20 000 € par an, 2 milliards pour poursuivre la réduction à la pompe de 30,5 centimes jusqu’à la fin de l’année. Fratelli d’Italia travaille aussi sur un moratoire pour les factures impayées des ménages et des entreprises : six mois de sursis et pas d’interruption des fournitures de gaz et d’électricité. Et si la situation devait tout de même se précipiter et les entreprises fermer, l’accès gratuit à la caisse d’assurance chômage pourrait être rétabli, comme à l’époque du Covid. »
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Imarisio « La charge des nationalistes en faveur de la guerre » : « Il est possible de parler d’invasion des ultranationalistes. Ils sont partout, dans les émissions télévisées diffusant la propagande la plus partisane. Ils sont les invités d’honneur appréciés par le public de la Russie profonde. Et ils sont surtout présents dans la tête de Poutine, à en croire à son dernier discours, une sorte de déclaration de haine envers l’Occident. Ce discours résumait la pensée d’une représentation politique minoritaire mais ayant un poids considérable dans l’opinion publique. Les attaques contre le « colonialisme américain » et celui sur le satanisme de l’Europe sont issus des manifestes de partis comme Russie Conservatrice ou le Mouvement Russe Impérial. Ces représentants minoritaires donnent ainsi le ton au débat et ne font que mettre la barre du bellicisme de plus en plus haut. Toutefois, la situation de « l’opération spéciale » en Ukraine finit par émousser aussi le soutien de ceux qui voudraient même bombarder Paris ou Londres ou Berlin. Selon le Mouvement impérialiste, les Russes auraient déjà perdu la « guerre des idées » du moment où ses soldats ne comprennent pas pourquoi ils sont en train de combattre. Dans ce jeu de surenchère, le discours de Poutine peut être lu comme la tentative de contrôler une galaxie à la fois cruciale et utile à sa propagande. Sauf que de cette manière on continue de jouer avec le feu, ou plutôt avec le nucléaire. »
ARTICLE, La Repubblica, R. Castelletti « Les seigneurs des milices, les Tchéchènes et la compagnie Wagner, tentés par le putsch pour faire tomber le Tsar » : « Au lendemain du retrait de Lyman, dans la république autoproclamée indépendante et annexée unilatéralement par la Russie de Poutine, la frustration et la colère ne font que monter. Le ministère ne parvient même plus à édulcorer la réalité et reconnait ce retrait. Il s’agit d’un échec qui résonne comme un affront au jour même où la Cour Constitutionnelle validait l’annexion. Les nationalistes parlent de la première perte d’une « ville russe », demandent la tête des généraux et évoquent l’instauration de la loi martiale. Il s’agit d’attaques qui marquent une faille de plus en plus profonde entre l’armée russe et les chefs des milices tels que le Tchéchène Kadyrov ou le chef de la compagnie Wagner, Prighozine. Certains prévoient des purges imminentes dans les sphères militaires. Les failles sont tellement évidentes qu’à l’Institut for the Study of War ont prévoit ‘’des changements de personnel à l’intérieur du commandement militaire supérieur’’. Et l’ancien directeur de Vedomosti, exilé à Berlin, Bershidskij, évoque dans ses articles sur Bloomberg qu’‘’il serait prudent de se préparer à un putsch de l’extrême droite’’. »
COMMENTAIRE, Messaggero, G. Bessi « L’attaque que l’Europe doit repousser » : « L’invasion russe de l’Ukraine n’est pas le seul conflit que la Russie a décidé de mener. N’arrivant pas à remporter le conflit direct avec l’Ukraine, Poutine a décidé d’élargir la guerre contre ses alliés en Europe, en utilisant l’arme non conventionnelle du gaz avec une réduction des fournitures afin de briser l’unité de l’Union et donc d’affaiblir le soutien à Kiev. La décision de fermer les robinets est désormais non plus commerciale mais purement militaire et cela a été vu avec l’escalade spectaculaire du sabotage du gazoduc Nord Stream 2. Les sanctions commencent à faire mal à la Russie et l’escalade à laquelle on assiste le prouve bien. Il faut une Europe qui parvienne à surmonter l’intérêt particulier et qui puisse donner une réponse réellement unitaire comme cela a été le cas pendant la pandémie. L’Europe doit ainsi activer dès maintenant des mécanismes de coopération renforcée sur le front énergétique car ce dernier est partie intégrante de la priorité européenne : la défense commune. Pour ce faire, il faut des ressources publiques. Il faut alors une stratégie européenne et les plans nationaux de support ne devraient pas entrer dans le calcul de la dette et du déficit. Il faut aussi qu’ils soient financés par l’émission de titres rachetés par la BCE. Sur ce point, l’Union doit et peut montrer sa force. »
ARTICLE, Il Fatto Quotidiano, S. Cannavò « Le Pape essaye encore de négocier mais l’Otan menace » : « Le Pape n’a pas de doutes au sujet de l’annexion de la part de Moscou des territoires ukrainiens sur la base de référendums clairement illégitimes (imitant, il faut le dire, des habitudes largement utilisées par les Etats-Unis et par l’Otan dans les conflits du passé). Le Pontife tente encore une fois de lancer des messages de paix et de pacification. C’est un appel dramatique, qui est encore plus grave en raison du risque nucléaire qui plane. Le secrétaire général de l’Otan J. Stoltenberg pour sa part, affirme que ‘’toute utilisation d’armes nucléaires comportera des conséquences sérieuses pour la Russie’’. Il faut se demander s’il s’agit ou pas d’une déclaration devant empêcher l’escalade. Toutefois, le fait de reconnaitre que l’admission de l’hypothèse d’une adhésion de l’Ukraine à l’Otan ‘suppose le consensus de tous les alliés’’ est un geste un peu plus apaisant. Il n’est donc pas réalisable à moyen terme. Ceux qui font pression pour cette solution sont les 9 membres de l’Otan de l’Europe Centrale et Orientale : la République Tchèque, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Macédoine du Nord, le Monténégro, la Pologne, la Roumanie et la Slovaquie. Il s’agit toutefois de la position traditionnelle des pays appartenant à l’ancien pacte de Varsovie et qui sont toujours favorables à intensifier la confrontation avec la Russie. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.