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29/08/2022

"Meloni propose le blocus naval et Salvini relance ses décrets-sécurité."

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Italie. Revue de presse.

La presse italienne titre largement sur le débat autour des aides économiques pour les ménages et les entreprises afin de faire face à la flambée des prix énergétiques, sujet qui s’invite désormais dans la campagne électorale en vue des élections législatives du 25 septembre. L’ensemble des partis demande au gouvernement d’adopter des mesures exceptionnelles malgré le fait qu’il doive se limiter à gérer les affaires courantes dans l’attente des élections : « Les partis demandent une trêve sur le gaz » - Fratelli d’Italia et Forza Italia sont prêts à des concessions face à la crise énergétique. Salvini invoque une trêve, Calenda propose de se rencontrer pour en discuter (Corriere della Sera), « Gaz, il y a un trésor qui n’est pas exploité » - La taxe sur les extra-profits des compagnies énergétiques s’élèverait à 10 milliards d’euros mais l’Etat n’en encaisse qu’un milliard. Les partis font pression sur le gouvernement pour un décret immédiat pour les aides économiques (La Repubblica), « Flambée des factures, voici les conditions de Draghi » - La crise énergétique fait peur aux ménages et aux entrepreneurs et les partis demandent à Draghi des mesures extraordinaires. Le Palais Chigi s’oppose cependant à un endettement public (La Stampa), « Factures, la pression sur les aides économiques » - D’accord avec Calenda, Salvini plaide pour une trêve électorale afin de demander des mesures urgentes contre la flambée du gaz (Il Messaggero). La guerre en Ukraine, et notamment la réunion des ministres des affaires étrangères de l’UE devant se prononcer aujourd’hui sur les visas touristiques aux ressortissants russes, est également citée « L’Europe est prête à serrer l’étau sur les visas pour tous les Russes » (Corriere della Sera), « Un massacre sans fin d’enfants » - La guerre a fait plus de 400 jeunes victimes, l’Europe se dit prête à bloquer les visas touristiques aux Russes (La Stampa).

Sur Twitter, le hashtag #SalviniPagliaccio (#SalviniClown), en référence aux propositions du leader de la Ligue pour que le gouvernement en exercice délivre des aides exceptionnelles contre la flambée des prix énergétiques, fait tendance.

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, d’E. Marro, « La ligne du Palais Chigi : se préparer au dialogue pour mettre en place de nouvelles mesures, mais sans creuser le déficit budgétaire. » 

PREMIER PLAN, Il Messagero, A. Bulleri, « Les partis demandent des aides immédiates pour le gaz, mais Draghi prend son temps » : « Depuis la Calabre, où il effectue une tournée électorale, le leader de la Ligue propose un pacte aux partis pour mettre fin aux factures élevées et invite Mario Draghi à suivre l'exemple du Président français. ‘’Copions Macron, pas un souverainiste, Orban, Trump, mais le plus pro-européen, le plus atlantiste’’. En effet, le gouvernement français est déjà intervenu de manière décisive pour stopper la flambée en janvier. ‘Donnons immédiatement de l'argent aux compagnies d'énergie pour qu'elles plafonnent le prix des factures’’ propose Salvini. Le dirigeant léguiste demande à Draghi de convoquer une table ronde avec les partenaires sociaux, les syndicats et Confindustria, Confcommercio pour intervenir immédiatement contre la flambée des prix de l'énergie, sinon, prévient-il, « nous risquons un massacre ». Alors que la tempête sur les marchés européens de l'énergie avait déjà commencé, la mesure annoncée par le ministre de l'économie Bruno Le vise à instaurer un plafond de 4% sur l'augmentation des factures des Français pour cette année. Pour ce faire, l'Élysée a dû négocier avec Edf (Electricité de France), le géant français de l'énergie détenu à 83 % par l'État, ce qui s'est soldé par l'attribution d'une « compensation » de deux milliards d'euros. Pour réaliser l'opération, le gouvernement français a utilisé deux leviers. D'une part, une réduction drastique de la taxe intérieure sur l'électricité, qui est passée de 22 euros par mégawattheure (mWh) à 50 centimes (une mesure qui a coûté pas moins de 8 milliards d'euros aux caisses de l'État). De l'autre, on a demandé à Edf de vendre plus d'énergie nucléaire à ses concurrents et à un prix fixé par l'État, 46 euros par mWh, bien inférieur au prix du marché (250 euros par mWh). Le coup de frein du gouvernement français a porté ses fruits : en février, la facture d'électricité n'a pas augmenté de 35 % comme on le prévoyait, mais s'est arrêtée à une hausse de 4 % fixée par l'État. Un exploit revendiqué par Macron lors de sa campagne de réélection à la présidence. Cependant, parmi les premiers à ne pas apprécier l'intervention on trouve Edf elle-même, qui estime désormais les pertes totales dues au plafond imposé par le gouvernement à environ 9,7 milliards d'euros. Le géant du nucléaire a décidé de poursuivre l'État en demandant une maxi-compensation de 8,3 milliards d'euros. Macron, quant à lui, a déjà fait savoir qu'il souhaitait placer Edf entièrement sous le contrôle de l'État. »

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de Carlo Calenda, leader du parti Azione, « Sur le plan énergétique, le spread et les titres, un tsunami se prépare ; il faut dé-corréler les prix du gaz de ceux de l’énergie issue des renouvelables » : « Le coût du gaz a atteint un niveau qui empêchera des entreprises, des artisans et des commerçants de rouvrir. Je propose à tous les leaders politiques, y compris Salvini de signer une trêve et de discuter en vue d’un pacte de responsabilité. Nous devons demander à Mario Draghi des aides face à la crise, mais en échange nous devons nous engager sur le regazéificateur de Piombino et à faire preuve de la plus grande attention quant à la dette une fois au pourvoir, effaçant de nos programmes les propositions utopiques telles que la flat tax ou la retraite anticipée après 41 annuités, qui plomberaient les comptes publics. Des propositions folles de Salvini et Berlusconi qui terrorisent les investisseurs. Il y a un risque politique terrible et les investisseurs internationaux l’ont bien senti : certaines forces politiques, à commencer par Fratelli d’Italia, en tête des sondages, remettent en discussion même les 200 milliards du PNRR en évitant des réformes qui ne peuvent plus être repoussées. Concernant les aides, il faut éviter un nouveau déficit mais la marge de manœuvre est extrêmement limitée. Mais en décorrélant les prix du gaz de ceux des énergies renouvelables, les factures pourraient être divisées par deux et on aidera les entreprises. C’est le modèle vers lequel vont aussi la France et l’Allemagne. Il faut également suspendre les certificats Ets sur les émissions de CO2 et aider à hauteur de 10 milliards les entreprises les plus énergivores. Je suis favorable au nucléaire, qui requiert 7 ans de mise en place, pas plus, même s’il est clair qu’il s’agirait d’une stratégie sur le long terme. Nous avons certes les énergies renouvelables mais le nucléaire peut être stocké. 40 milliards doivent être dédiés au secteur de la santé et engager immédiatement 50 000 médecins et infirmiers. Nous voulons aussi une réforme des programmes scolaires et un salaire minimum à 9€ sans pour autant renoncer complètement au revenu de citoyenneté. » 

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Guido Crosetto, cofondateur de Fratelli d’Italia : « L'autre jour, une extrapolation de 10 secondes a été faite sur la base d'un discours d'une heure et demie, dans lequel Giorgia affirme que si le centre-droit gagne les élections, la Présidence de la République en prendra note. Ces propos sont empreints de respect envers Mattarella qui sait ce qu'il doit faire et le fera, surtout si un résultat clair ressort des urnes mais quelqu'un a voulu extrapoler et polémiquer. Les leaders des autres partis ne sachant pas comment arrêter Meloni analysent chaque phrase au microscope à la recherche de ce qu’ils pourraient exploiter négativement. Le centre-droit est une coalition mais dans une campagne électorale, chaque leader a deux objectifs : obtenir un résultat de coalition et obtenir un résultat de parti. Et il sera responsable des deux résultats. C’est une compétition dans la compétition. Le fascisme est mort il y a 75 ans. Meloni est consciente à 100 % que le centre-droit a également une occasion historique de faire taire ceux qui la diabolisent. Meloni est la leader des conservateurs européens, elle n'est pas dans le groupe de Le Pen. Il y a un monde qui ne veut pas que Meloni gouverne parce qu'il a peur qu'elle prouve que ce qui était considéré comme impossible peut être fait. Un monde qui défend le status quo pour protéger ses propres privilèges et intérêts. » 

PREMIER PLAN, Il Corriere della Sera, M. Borrillo, « Parti Démocrate et Conte, des étincelles (à distance) sur l'agenda Draghi et le vote utile » : « La grande coalition, certains aimeraient la proposer à nouveau dans un avenir proche. Mais pour l'instant Enrico Letta et Giuseppe Conte continuent de prendre leurs distances : l'objectif des élections du 25 septembre prochain est trop important. Pour Letta, comme il l'a expliqué lors d'une tournée électorale en Toscane, ceux qui votent pour des petites listes favorisent la droite : « Soit nous gagnons, soit c'est la droite qui gagne. Si une liste prend 5% ou 10%, ce seront des votes qui aident la droite : chaque vote en dehors de notre coalition aide la droite. Le vote utile est celui qui va à notre coalition ». Pour Conte, cependant, c'est exactement le contraire : « Ils veulent faire croire aux électeurs qu'il y a la perspective d'une bipolarité, soit Letta, soit Meloni. Les choses ne sont pas comme ça. Il y a aussi le Mouvement 5 Etoiles qui propose des « batailles à fort impact social » ».  Le duel à distance entre les deux leaders s'est déroulé entre la Toscane et les Pouilles, entre la tournée électorale de Letta et la liaison vidéo de Conte, lors de la troisième et dernière soirée de l'événement politique "La Piazza" de Ceglie Messapica. Depuis la scène, c'est Francesco Boccia, l'homme de Letta parmi les démocrates mais ancien ministre de Conte, qui a résumé la situation actuelle : le PD et le Mouvement 5 Etoiles doivent se contenter de « marcher divisés pour frapper unis » contre l'ennemi commun, le centre-droit. « Je ne cache pas que je suis très déçu, car sans l'alliance Parti Démocrate-Mouvement 5 Etoiles pour laquelle j'ai toujours travaillé, la situation est devenue très difficile : le Mouvement 5 Etoiles nous rattrape mais n'est pas avec nous et mon inquiétude est qu'aux Pouilles nous aurions pu gagner dans toutes les circonscriptions. J'ai essayé de convaincre Letta de toutes les manières possibles, mais je n'y suis pas parvenu. Maintenant, il faut un miracle pour empêcher le centre-droit de modifier la constitution sans passer par le référendum. Mais pour l'avenir, je continuerai à travailler pour que cette alliance puisse également revenir au niveau national" déclare Michele Emiliano.  Selon Conte, cependant, ce ne sera pas facile : « Ce qui s'est passé avec le Parti Démocrate ne peut pas être annulé. On ne peut pas nous demander d'adhérer à l'agenda de Draghi si la méthode Draghi n'a pas de fournit des réponses à nos questions. Je préfère un vote et qu’il y ait une majorité politique le 25 septembre qui prenne la responsabilité de gouverner et non de reporter les problèmes. C'est la démocratie. »

PREMIER PLAN, La Repubblica, T. Ciriaco, Entretien de Roberto Speranza, « La droite courtise les No-vax, mais le Covid est encore bien présent » : « Dans la campagne électorale il est désagréable de dire que nous devons encore lutter contre le Covid. Jusqu'à présent, Meloni et Salvini ont essentiellement essayé d’attirer des personnes qui ne veulent pas de vaccin. Je demande un engagement public pour poursuivre avec détermination la campagne de vaccination après le 26 septembre. C’est la recette d'une certaine droite mondiale qui prétend que le Covid est un faux problème et que les autres intérêts passent avant tout. Les votes des négationnistes et des personnes qui ne veulent pas de vaccin sont recherchés, je pense à Bolsonaro. Il serait fou de revenir en arrière, faire des économies sur les soins de santé signifierait ne pas avoir appris la leçon de Covid. Nous nous battrons contre ce projet. Au cours des trois dernières années, nous avons mis 10 milliards de plus dans la caisse nationale de santé, passant de 114 à 124 milliards. C'est plus de trois fois ce qui était mis en place annuellement dans le passé. S'y ajoutent 20 milliards du Pnrr et 625 millions du « Plan Opératif National » pour la santé. Nous ne pouvons pas investir moins de 7 % du PIB dans les soins de santé et nous devons nous concentrer sur la question sociale, la défense du pouvoir d'achat des familles, le travail, l'école, la santé, l'université publique. C'est ce qui fait la différence avec le centre-droit. La droite semble avoir peur des droits. Pensons à Trump, à son héritage avec la Cour suprême : il a effacé 50 ans de droits des femmes en un éclair. Qu'en pensent Meloni et Salvini ? Les droits doivent être étendus : ceux du genre ou de la citoyenneté avec le « ius scholae » et le « ius soli » (droit à la nationalité pour les enfants étrangers ayant terminé leur scolarité). Aujourd'hui nous sommes en campagne électorale et dans les uninominaux la seule alternative à la droite c'est nous. Letta a raison, c'est un référendum : soit la droite gagne, soit la liste démocratique et progressiste. Je continuerai toujours à dire que les adversaires sont Salvini et Meloni, pas les autres. »

ARTICLE, Sole 24 Ore, « Le risque d’abstention impacté par ces 10.5% qui vivent loin de leur lieu de vote. Un taux plus élevé au Sud » par E. Bruno : «On estime à 4.9 millions le nombre d’électeurs, soit 10.5% du corps électoral, qui vivent loin de leur commune d’inscription et ne peuvent pas voter par correspondance. Cette estimation vient de la commission d’experts nommée par le ministre des relations avec le parlement, Roberto d’Inca, qui a proposé également une série de réformes pour remédier au problème. L’étude a en effet révélé que sur près de ces 5 millions qui étudient ou travaillent dans une province distincte de celle où leur résidence est enregistrée, 1.8 millions est à plus de 240 minutes (aller-retour) de distance de celle-ci, 728 000 à 4 à 8 heures, 452 000 entre 8 à 12h et 68 000 à plus de douze heures. Dans le document, ils sont désignés comme « abstentionnistes involontaires ». Ce phénomène concerne en réalité surtout le Sud de l’Italie et les îles, où l’abstention est déjà traditionnellement plus élevée en Italie qu’ailleurs. Dans la mesure où 5.8 millions d’Italiens vivant à l’étranger peuvent pourtant voter par correspondance, la commission propose par exemple d’instaurer un « pass élections » qui pourrait être présenté dans n’importe quel bureau de vote en Italie, sur le modèle du green pass covid. Ou bien d’ouvrir les bureaux pour ces personnes un jour avant. Le Parlement avait déjà fait 5 propositions de loi sur le sujet depuis mai 2021, mais le ministère de l’intérieur avait pointé les risques de retard au dépouillement ou de non-respect de l’anonymat. Toute réforme ne pourra de toutes façons être valable qu’à partir de la prochaine législature ».

ARTICLE/REPORTAGE, Repubblica, F. Tomacci « Lampedusa, le médecin du centre d’accueil dément l’ « invasion » et déplore une propagande » - Alors que le centre héberge 1 600 personnes, Meloni propose le blocus naval et Salvini relance ses décrets-sécurité : « L’heure n’est plus au silence, sur l’île de Lampedusa. Pour une fois, ce n’est pas une personnalité politique ni un migrant qui s’exprime mais un médecin : Angelo Farina, qui était présent à Lampedusa pendant tout le mois de juillet, pendant les jours de la crise du centre d’accueil. ‘’En tant que médecins, nous ne pouvons plus rester en silence, face à ceux qui parlent sans connaitre la réalité. C’est déconcertant de constater la résonnance du débat électoral, l’exploitation et les slogans. Il s’agit d’un sujet complexe, qui doit être affronté pendant les législatures et au niveau transnational. Ce n’est pas un sujet à lancer en campagne électorale’’. Le médecin montre du doigt tous les gouvernements ‘’pendant toute l’année, le centre hotspot tient bon, il y a suffisamment de places, les médecins sont en mesure de s’occuper des cas fragiles et de les signaler à la préfecture. En été, la structure demeure la même mais les occupants augmentent et les institutions se comportent comme si c’était la première fois que cela arrivait. Ils gardent une approche d’émergence, est c’est là l’erreur’’. Enfin, il nous explique ‘’Lampedusa a accueilli 22 000 migrants sur les 49 000 arrivés en Italie cette année. Si l’on considère le nombre d’Italiens et le nombre de communes, chacun maire devrait accueillir 3 personnes. Ce sont des chiffres qui rendent ridicule la narration politique d’une « invasion » et celle de la « défense des frontières »’’. »

ARTICLE, La Repubblica, T. Mastrobuoni « L’UE va resserrer l’étau sur l’octroi des visas touristiques qui seront désormais plus chers et plus difficiles à obtenir » : « Alors que Poutine tient en échec la perspective d’un prix européen du gaz, avec l’annonce d’autres « travaux de maintenance » au Nord Stream 1 à partir de mercredi, l’UE décidera demain au sujet de la suspension de l’accord sur les visas touristiques pour les Russes. D’après le FT, les ministres des affaires étrangères convoqués à la réunion informelle à Prague pourraient s’accorder sur une restriction des visas en suspendant les accords de 2007 avec Moscou. Cela permettrait aussi d’éviter une panoplie de règles permettant aux Russes de contourner le blocus total déjà appliqué par certains gouvernements, en voyageant vers d’autres pays de la zone Schengen. Mais l’Allemagne s’y oppose, ne jugeant pas juste de faire payer aux ressortissants russes les responsabilités du Kremlin dans la guerre en Ukraine. Toutefois, une solution plus souple pourrait trouver l’avis favorable de Berlin. Une première solution serait celle de rendre plus compliquée et plus chère l’obtention des visas d’entrée dans les pays de l’UE. La ministre allemande Baerbock a confirmé la disponibilité au dialogue de Berlin. »

ARTICLE, La Repubblica, F. Zantonelli « Les serveurs russes en Suisse, voilà comment Moscou influence le vote en Italie » - Le renseignement suisse lance l’alerte : il faut empêcher qu’une cyberguerre en Europe parte depuis notre pays : « La Suisse est devenue une plateforme privilégiée par les Russes pour lancer des cyberattaques contre les pays occidentaux, y compris l’Italie, notamment pendant les rendez-vous électoraux imminents. C’est le quotidien helvétique Blick qui a diffusé un rapport des services de renseignements de la Confédération. Dans son article, Blick rappelle aussi comment Salvini remet régulièrement en discussion les sanctions contre la Russie, alors que Berlusconi se vante de son amitié avec Poutine. Par ailleurs, un chercheur universitaire expert en la matière explique ‘’il est probable que les différences juridiques par rapport à l’UE rendent les serveurs suisses plus intéressants’’. Ces serveurs sont utilisés par des sociétés de couverture russes dont il est difficile de remonter aux bénéficiaires. Par ailleurs, contrairement à ce que font les autres gouvernements occidentaux, celui suisse a renoncé à expulser les épions russes qui se font passer pour des diplomates. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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