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09/02/2022

"Meloni : je suis prête à diriger."

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Italie. Revue de presse. 

Les unes rendent compte du débat politique interne, notamment les tensions au sein du M5S et au sein de la coalition de centre droit, divisés après l'élection du Chef de l'Etat : « Grillo déçoit Conte : il faut respecter les décisions des juges » - Le gouvernement accélère sur la réforme de la justice mais les partis sont divisés (Corriere della Sera), « M5S, Grillo bloque Conte; c'est la bataille sur les nouveaux statuts » (La Repubblica), « Meloni : je suis prête à diriger » - La leader de FdI revendique la direction de la coalition. Salvini prévient : celui qui se présente seul aux élections est destiné à perdre (La Stampa), « Berlusconi : je suis prêt à refonder le centre droit » -  Nous sommes fidèles à Draghi mais en 2023 nous pourrons élargir notre coalition (Il Giornale).

 

COMMENTAIRE, Repubblica, de Stefano Folli, « La seconde phase du gouvernement » : « Ce que nous vivons actuellement est sans doute la seconde phase du gouvernement, ou plutôt son début. On ne peut certainement pas parler d’un exécutif ‘’Draghi bis’’, car – heureusement – il n’y a eu aucune crise ni aucun remaniement. Mais il y a cependant une impression de nouveau départ après les semaines tendues que nous avons vécues, à la faveur duquel on a ressenti un besoin de stabilité, conduisant ainsi à une réélection de Mattarella. Or, il est connu que la stabilité n’est jamais une conquête définitive, et qu’il faut travailler tous les jours pour s’assurer de la conserver. Certes, ce n’est pas chose aisée, et tous ceux qui recommandent à Draghi de battre du poing sur la table ne semblent pas avoir compris qu’assurer un leadership ne signifie pas crier plus fort que les autres, surtout dans un climat marqué par les névroses du M5S et les tourments du centre-droit. Le Président du Conseil est le premier à savoir que diriger un exécutif l’année qui précède les élections signifie dialoguer et chercher des médiations possibles. Draghi a le prestige nécessaire pour obtenir le meilleur des forces politiques ainsi que de ses partenaires européens. Il ne s’agit pas d’un hasard qu’il ait souhaité rouvrir le dossier de la réforme de la justice malgré les fortes résistances des magistrats. Pour citer Churchill qui commentait les premières victoires des Alliés en Afrique du Nord : ce n’est pas le début de la fin, mais peut-être la fin du début. »

(Traduction : ambassade de France)

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