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12/11/2021

"Les paroles du Président de la République excluent définitivement un Mattarella bis."

Italie. Revue de presse.

Le débat politique autour de la prochaine élection du Président de la République, et notamment l’annonce par le président Mattarella qu’il ne resterait pas à son poste au-delà du terme de son mandat à l’occasion du 20e anniversaire de la disparition de l’ancien président Giovanni Leone, fait la Une des quotidiens italiens : « Mattarella éloigne la possibilité d’un second mandat » - Le Président met fin à toute hypothèse d’un bis au Quirinal (Corriere della Sera, La Stampa, Il Messaggero), « Mattarella exclut un second mandat » - Le Président rend hommage à son prédécesseur Leone et exclut une participation à la course pour le Quirinal (La Repubblica). La hausse des nouveaux cas de Covid (8 569 et 67 victimes en 24 heures) en Italie, mais aussi en Europe, et les prévisions de croissance de la Commission Européenne, de 6,2%, pour l’Italie sont également citées en Une.

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de F. Caccia et A. Logroscino, « Les pôles vaccinaux rouvrent, les centres mobiles et les pharmacies restent mobilisés, l’Italie se prépare à la troisième dose ».

COULISSES, La Repubblica, de S. Cappellini, « Les craintes des partis. Le gouvernement sera en fin de vie si Draghi ne va pas au Quirinal. » : « Les paroles du Président de la République excluent définitivement un Mattarella bis, et compliquent définitivement une situation déjà délicate. C’est donc l’autre scénario qui se profile : Draghi au Quirinal. Celui-ci n’a jamais exprimé le souhait d’être élu à la Présidence de la République. Il ne l’a pas non plus exclu. Cependant, au gouvernement, personne ne pense que l’ancien directeur de la BCE puisse volontairement quitter son poste en 2022 avec un Plan de Relance en cours d’installation et une urgence sanitaire qui reprend. Draghi au Quirinal pose la question de son difficile remplacement, et pour l’instant, il est impossible de parler d’un accord sur le potentiel prochain Président du Conseil. Toutefois, s’il ne devait pas être élu au Quirinal, il risquerait d’en sortir affaibli et pourrait provoquer le déchainement de ses adversaires. Le Quirinal 2022 demeure un rébus dont personne n’a la solution. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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