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26/07/2021

L'AfD donnée à 12 %.

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Allemagne. Sondage en vue des élections législatives du 26 septembre 2021.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/insa.htm)

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CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens bavarois

SPD : sociaux-démocrates

AfD: patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

Sonstige : autres

Article de Gábor Hertelendy : Hongrie : la page de l'avocat Tamás Gaudi-Nagy bloquée par Facebook.

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Facebook fait face à une tempête de critiques pour avoir censuré du contenu que l’entreprise n'aime pas. 

Par Gábor Hertelendy 

Le directeur exécutif du Service national de protection juridique (NJSZ), l'avocat Tamás Gaudi-Nagy, a déclaré au Magyar Nemzet : 

" Dimanche, j'ai publié sur les médias sociaux mon propre reportage photo, ainsi que les reportages du quotidien hongrois Magyar Nemzet et de l'agence de presse hongroise MTI, qui avaient couvert les manifestations contre la Budapest Pride la veille. 

Quelques heures plus tard, Facebook a bloqué ma page et l'a rendue inaccessible, en invoquant une violation des principes de la communauté, bien qu'aucune violation spécifique n'ait été mentionnée ; il n'y a pas eu de telle violation."

Tamás Gaudi-Nagy a fait partie de ceux qui ont tenu une contre-manifestation et un discours sur l'avenue Andrássy, organisés par l'association European Patriots Unite, puis ont pris part à une autre contre-manifestation organisée par les Budaházy sur la place Fővám. 

Tamás Gaudi-Nagy réclame 100 millions de forints (environ 280 000 euros) de dommages-intérêts punitifs à Facebook si son site de réseau social n'est pas rétabli immédiatement : " J'ai donné à Facebook vingt-quatre heures pour réactiver ma page, car mes publications ne contenaient pas de discours de haine et ne violaient aucun principe. Si ce n'est pas le cas, j'intenterai une action en justice contre l'exploitant du réseau social afin de rétablir ma page et de réclamer des dommages et intérêts d'un montant de 100 millions de forints (environ 280 000 euros)." a déclaré l'avocat, ajoutant que sa page de réseau social, qui compte 20 000 adeptes, fonctionne depuis 10 ans et est considérée comme importante parmi les organisations de défense des droits et les personnalités publiques hongroises (à titre de comparaison, la Society for Fundamental Rights, proche de Soros, compte 60 000 adeptes, et le Comité Helsinki de Hongrie 40 000). 

Tamás Gaudi-Nagy a également souligné que Facebook n'est pas la première entreprise à appliquer deux poids, deux mesures pour juger arbitrairement les opinions, en s'en prenant aux messages à contenu patriotique et aux personnalités publiques qui défendent les valeurs traditionnelles. Auparavant, la page du réseau social du leader du parti "Mi Hazánk" ("Notre patrie"), László Toroczkai, qui compte 170 000 adeptes, avait été bloquée ; M. Toroczkai a depuis gagné un litige contre Facebook en première instance. 

Parce que Tamás Gaudi-Nagy a également défendu deux militants hongrois de Transylvanie, István Beke et Zoltán Szőcs, qui ont été innocemment condamnés pour "terrorisme" par un tribunal roumain en 2018, Facebook a supprimé sa publication et l'a bloquée pendant 30 jours. 

Selon l'avocat, de plus en plus de personnalités publiques engagées au niveau national y seront confrontées dans un avenir proche, à l'approche des élections, et il est donc inévitable que Facebook soit légalement réglementé pour protéger la liberté d'expression en Hongrie. 

Source : Magyar Nemzet 

(Tamás Gaudi-Nagy a été député, élu sur les listes du Jobbik, de 2010 à 2014. Il avait, en 2014, jeté deux drapeaux de l'UE par une fenêtre du Parlement hongrois : https://www.youtube.com/watch?v=B5OiE_gpGiE&t=48s).

(https://magyarnemzet.hu/belfold/letiltotta-gaudi-nagy-tam...)

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Tamás Gaudi-Nagy

" Appels téléphoniques entre Conte et Draghi. L’accord est possible sur les délits mafieux."

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Italie. Revue de presse.

L’augmentation du nombre de cas quotidiens, la campagne de vaccination et l’extension du Pass sanitaire obligatoire font les gros titres de la presse italienne, relayant notamment l’incitation à se faire vacciner de la part du gouvernement et des autorités sanitaires. « Vaccins, l’appel du gouvernement » (Corriere della Sera), « Le pass en vigueur également pour les restaurateurs ; ´C’est la dernière ligne droite et les prix réduits pour les tests rapides arrivent’ déclare Figliuolo » (La Repubblica), « ´Vaccins obligatoires à partir de 12 ans’ - ‘C’est la dernière ligne droite’ déclare Figliuolo » (La Stampa), « Les hospitalisations en hausse, Le Latium risque [le passage en zone jaune] » (Il Messaggero).

ENTRETIEN, La Stampa, « L’Italie compte déjà 30 millions de vaccinés. Le commissaire Figliuolo : « Nous y sommes presque » : « Nous avançons très bien avec la vaccination, nous sommes au rythme de 500.000 injections par jour. J’avais promis qu’à la fin du mois de juillet nous serions à 60 % de personnes entièrement vaccinées et nous y arriverons. En cette période, malgré les premières manifestations des No-Vax, la demande de rendez-vous augmente sensiblement. Les gens veulent être vaccinés tout de suite, mais avec un peu de patience tout le monde le sera bientôt. Nous sommes en ce moment en train d’adopter une décision pour réduire drastiquement le prix du test Covid, ainsi même ceux qui ne sont pas encore vaccinés pourront avoir le Green Pass. Pour contrer la forte augmentation de la demande d’injection, nous aurons suffisamment de doses, qui sont en cours d’acheminement vers les régions. Le plan vaccinal procède de manière régulière grâce notamment au rôle fondamental des associations et des volontaires. Il faut un dernier élan de générosité pour porter à terme la vaccination. »

ARTICLE, La Stampa, « Appels téléphoniques entre Conte et Draghi. L’accord est possible sur les délits mafieux » : « Ce sont les cinq derniers jours pour trouver un compromis sur la réforme de la justice, puisque vendredi on vote à la Chambre des Députés. Giuseppe Conte tente d’affiner les propositions du Mouvement 5 étoiles et maintient le dialogue ouvert avec le Premier Ministre. Il est certain que Draghi et la ministre Cartabia ne s’opposeront pas à une médiation sur le sujet des délits mafieux. Depuis leur face-à-face de lundi dernier, le Premier ministre et son prédécesseur continuent de s’appeler régulièrement, Conte appréciant la disponibilité de Draghi après que ce dernier ait assuré avoir l’intention de tenir compte aussi des positions du M5S au même titre que tous les autres membres de la coalition. L’accord en discussion pourrait définir une exception à la prescription des délits mafieux, ou donner plus de temps pour les différentes phases de ces procès exceptionnels. Mais les autres membres de la coalition font monter la pression sur Draghi et lui demandent de tenir bon face aux demandes des 5 étoiles. »

ARTICLE, Repubblica, G. Casadio - « A Sienne, les vétos d’Italia viva sur la course électorale de Letta. Mais Renzi négocie » : « Matteo Renzi est intervenu pour calmer le jeu : ‘’aux élections partielles de Sienne, notre soutien à la candidature d’Enrico Letta est encore possible. Notre disponibilité est totale si l’on veut éviter une guerre fratricide mais il faut que la réciprocité soit réelle, qu’Enrico nous le dise’’. La candidature de Letta semble ‘’improbable’’ à Scaramelli, chef de groupe d’IV au conseil régional toscan, qui a précisé ne pas avoir de ‘’problème à choisir avec le PD un candidat, si la candidature de Letta était retirée’’. Mais c’est Renzi qui prendra dans les prochaines heures la décision définitive. La distance PD-IV se mesure surtout sur la stratégie des alliances politiques et dans un entretien à la Nation, Renzi a lancé ‘’un appel à Enrico : dis avec qui tu vas et nous te dirons si nous venons avec toi’’. Plus qu’un appel c’est un avertissement. La pression renzienne anti-M5S, avec lequel le PD est accusé de flirter, continue. »

ENTRETIEN, Corriere della Sera, d’Enrico Letta, sécretaire du parti démocrate, « Il faut un pacte de majorité sur la vaccination ; tous les candidats devraient être immunisés » : « L’ADN de ce gouvernement se fonde sur trois points : le Plan de Relance national, les réformes nécessaires à l’émission des fonds européens (justice, taxation etc) et, surtout, la campagne vaccinale et la sortie de la pandémie de Covid-19. Le variant delta et les anti-vaccins rendent plus difficile cette mission. En se vaccinant, malgré toutes les critiques qu’il a reçu sur les réseaux sociaux, Salvini a fait un pas en avant. Di Maio, Berlusconi et Tajani ont fait preuve de responsabilité dans leurs déclarations ; réaffirmons un pacte de majorité en partant de la question de la vaccination, afin de soutenir les mesures du gouvernement et de les promouvoir auprès de l’opinion publique. Nous demandons à ce que tous les candidats aux élections locales respectent les obligations vaccinales, comme l’a fait le Parti démocrate. Les maires et les présidents de région doivent être les premiers à montrer l’exemple. Concernant les groupes d’extrême-droite qui manifestent contre le gouvernement, ils ne tirent aucune légitimité d’une quelconque instance sociale, contrairement, au moins partiellement, à la colère des gilets jaunes. La liberté c’est le vaccin, d’Athènes à Paris, les anti-vaccins vont à l’encontre des libertés, fomentés par l’extrême-droite. Je suis pour l’obligation vaccinale du corps enseignant, mais il faut une coordination à l’échelle européenne. Concernant la réforme de la justice, la motion de confiance est le bon instrument et il n’y a aucun complot contre le M5S. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)