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24/11/2020

"Salvini défie Conte et la cheffe de Forza Italia."

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Italie. Revue de presse.

Le débat politique autour des nouvelles règles anticovid en prévision des fêtes de fin d'année fait les gros titres des médias italiens. La presse relève notamment la nouvelle selon laquelle le Président du Conseil G. Conte aurait contacté le Président E. Macron et la Chancelière A. Merkel afin de fixer des règles communes d'ici décembre notamment sur la question de l’ouverture des stations de sport d’hiver : "Bataille sur la fermeture des stations de ski" - "La révolte des régions'' (Corriere della Sera), "Un noël dont les règles sont dessinées par l'UE" - "Le gouvernement demande à Bruxelles des règles communes. Les écoles pourraient rouvrir dès décembre'' (La Repubblica), "Conte : Noël sans aller au ski mais avec des écoles ouvertes" (La Stampa), "Les règles pour les vacances nous viendront de l'UE" - "Conte appelle Merkel et Macron pour fixer des règles communes : évitons les rassemblements en montagne'' (Il Messaggero), "Conte confirme le tour de vis à Noël" - "Pas de réveillon ni de ski'' (Il Giornale).

ARTICLE, La Repubblica, C. Zunino, « Coup de frein de Conte sur les stations de ski : “mais nous supprimerons les zones rouges et les écoles rouvriront en décembre“ » : « Le président du Conseil, Giuseppe Conte, s’est exprimé hier soir à la télévision. On relève notamment dans ses propos la potentielle suppression des zones rouges si l’indice de propagation du virus continue de baisser, la volonté de rouvrir les écoles en décembre et la mise en place de “mesures ad hoc“ pour Noël : nombre maximal de personnes (probablement 6) pouvant se réunir lors des fêtes, limitation des déplacements inter-régionaux, levée des horaires restreints pour les magasins afin de relancer l’activité commerciale, et un “non“ ferme pour les vacances au ski. “Nous sommes en train de travailler avec Merkel et Macron à un protocole commun au niveau européen. Si nous fermons les stations et bloquons l’accès aux villages environnants [sans coordination], les touristes italiens iront en France ou en Autriche, ce qui entraînerait une troisième vague.“ Mais les présidents de régions protestent, comme Luca Zaia, président de la Vénétie : “une saison sans ski serait un suicide pour notre montagne“. Et des protocoles pour la réouverture des stations sont déjà en cours d’élaboration au niveau régional. »

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, « Conte annonce le Plan de Relance pour février »  : « Le Président du Conseil reconnaît que sur le dossier on est ‘’un peu en retard  par rapport aux délais initialement prévus’’ et annonce qu’il sera prêt en février. Conte annonce également la création d’un ‘’groupe de travail’’ au Palais Chigi. Entretemps, le ministre de l’Economie, auditionné par les commissions Budget de la Chambre et du Sénat, explique que le rebond très fort du PIB à hauteur de 6% prévu pour 2021 est ‘’encore possible’’ malgré la deuxième vague de la pandémie. Toutefois, le scénario ayant empiré par rapport à la note de mise à jour du document de prévision économique, il se pourrait que l’exécutif soit amené à présenter une nouvelle mise à jour des prévisions de croissance et du déficit, qui commence déjà à augmenter par rapport aux 7% prévus  ».

ARTICLE, Corriere della Sera, « Salvini défie Conte et la cheffe de Forza Italia : “j’essaye de construire mais les autres se défilent“ » : « Entre les bons et les méchants, Salvini se place lui-même parmi les premiers : “j’espère que tous renonceront à quelque chose afin que l’on puisse s’unir.“ Parmi les deuxièmes, il place surtout Forza Italia, qui ignore sa proposition de fédération du centre-droit, mais aussi Conte et la majorité, qui “n’entendent que ceux qu’ils veulent bien écouter“. “Je crois que les Italiens ont déjà beaucoup de problèmes et qu’ils attendent des solutions, non des polémiques. Je pense que l’on ferait bien de fédérer hommes, groupes et idées de toutes les oppositions pour faire des propositions communes.“ Malgré les doutes du président de la Ligue sur les choix futurs de Silvio Berlusconi quant à une union des droites, il n’hésite pas à lui rendre hommage : “Déjeuner avec Zingaretti ou Berlusconi ? Avec Berlusconi sans aucun problème, il est le numéro un dans beaucoup de domaines et il est très sympathique.“ » 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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