19/11/2020
"Berlusconi prêt à voter le budget. Conte ouvre au dialogue mais la Ligue lui barre la route."
Italie. Revue de presse.
COULISSES, Corriere della Sera, de M. T. Meli « Les pressions du PD sur Conte pour qu’il tende la main à Forza Italia » : « Maintenant, plusieurs ministres s’interrogent sur le destin du gouvernement ‘’nous durerons jusqu’en janvier, mais après ?’’. Chaque jour, l’exécutif a du mal à prendre des décisions. C’est la raison pour laquelle le PD souhaiterait que l’on écoute les appels à l’ouverture lancés par Forza Italia ; autrement, la tension risque de monter : ‘’au Sénat, l’écart des voix est tellement incertain que ce sera la guerre’’. C’est G. Del Rio qui prévient que ‘’la majorité ne doit pas se sentir autosuffisante et il faut faire un effort pour écouter les demandes des groupes d’oppositions’’. Forza Italia serait disposée à voter le budget même avec un creusement de la dette, situation qui requiert une majorité qualifiée. Le Palais Chigi fait filtrer que Conte est tout à fait disponible au dialogue avec Forza Italia mais pas à l’entrée des « bleus » dans la majorité. Ceci dit, le vote pourrait être reporté à début décembre. Les démocrates souhaiteraient que Conte soit davantage disponible au dialogue avec FI et plus ouvert sur la question de l’utilisation du MES. Les démocrates accusent également les 5 Etoiles d’être en congrès perpétuel et de bloquer ainsi le gouvernement ».
ARTICLE La Repubblica E. Lauria « Berlusconi prêt à voter le budget. Conte ouvre au dialogue mais la Ligue lui barre la route » : « Berlusconi répond à l’appel de Mattarella à une meilleure collaboration et le Parti démocrate s’en réjouit. Berlusconi va même plus loin et se dit disponible à voter également en faveur de la loi de finance. C’est donc le jour des « accolades virtuelles » au nom de l’intérêt national et du contexte d’urgence. Mais l’irritation est évidente chez la Ligue et Fratelli d’Italia et les deux partis décident de s’en prendre à ce qu’ils appellent la « loi des combines », c’est-à-dire le droit de véto que le gouvernement se réserverait en cas d’OPA de Vivendi sur Mediaset, groupe de la famille Berlusconi. C’est ainsi que les deux partis « souverainistes » ont soulevé dans deux commissions parlementaires, à titre préjudiciel, un doute de constitutionnalité sur la loi « de sauvetage de Mediaset ». Un véritable acte d’hostilité » pour Berlusconi.
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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