27/08/2020
"Ecole, le gouvernement ne fait pas ses devoirs."
Italie. Revue de presse.
La réunion entre le gouvernement et les Régions pour mettre en place les règles communes en vue de la rentrée scolaire fait les gros titres des médias italiens. L’ensemble des observateurs relève l’absence d’un accord général ainsi que la possibilité d’arriver à la date du 14 septembre « dans le chaos » (Corriere, Mattino). La hausse des contagions (1 367 nouveaux cas) enregistrée hier est également rapportée : « Ecole, le chaos des mesures » - ‘’Le Gouvernement et les Régions n’arrivent pas à un accord sur les espaces et les masques’’ (Corriere della Sera), « L’école reste à pied » - ‘’Aucun accord gouvernement-régions sur le transport des élèves’’ (La Repubblica), « Rupture entre le gouvernement et les régions » - ‘’Bras-de-fer sur les bancs, les masques et les transports’’ (La Stampa), « Ecole, rien de fait sur le transport public et les masques » (Sole 24 Ore), « Les bancs arrivent, les transports en retard » (Fatto Quotidiano), « Ecole, les transports dans le chaos » (Il Mattino), « Ecole, le gouvernement ne fait pas ses devoirs » (Il Giornale).
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Iossa « Hausse des contagions, treize victimes. Record de tampons » : « Les contagions augmentent à nouveau en 24 heures, avec 1 367 nouveaux cas recensés hier (+500) soit le niveau le plus haut depuis début mai. 13 victimes au lieu de 4 d’avant-hier. Record aussi de tests (93 529) réalisés, presque 21 000 de plus que la veille. La Lombardie est à nouveau la région la plus touchée (269 cas), suivie du Latium (162) et de la Toscane (161) ».
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Luigi Di Maio, ministre des Affaires Etrangères et ancien chef politique du Mouvement 5 Etoiles « Le pacte avec Zingaretti doit être respecté. La coupe des parlementaires n’est pas de l’antipolitique » : « ‘’J’ai formé le gouvernement avec Zingaretti et il y avait un pacte : faire avancer les deux dossiers (coupe des parlementaires et réforme électorale, ndt) en parallèle. Pour nous, ce pacte doit être respecté. Nous sommes prêts à voter une nouvelle loi électorale avant la fin de l’été. Si quelqu’un freine, ce n’est pas nous. Quant à la position d’Italia Viva sur la réforme, elle n’a pas dit qu’il n’était pas important de le faire. En ce qui concerne le référendum, toutes les forces politiques qui l’ont voté au Parlement devraient être convaincues de voter oui. Ensuite, s’ils votent une chose en pensant une autre, c’est leur problème et un fait surprenant que les Italiens devraient prendre en considération. Cette réforme rendra le système plus souple et plus efficace, elle réduira les déséquilibres et les inégalités actuels. L’économie d’un demi-milliard d’euros par législature n’est qu’une des raisons, selon moi, et la dernière par ordre d’importance. Les motivations du « Oui » sont si nombreuses et si concrètes qu’elles ne doivent pas tomber dans une approche antipolitique que je trouverais injuste. Les élections régionales ? Le vote aura un poids comme toujours, mais je tendrais à séparer la tenue de l’exécutif des résultats d’élections territoriales’’ ».
ARTICLE, La Stampa, C. Bertini, « Réforme électorale : seuil à 4% et sénateurs à 25 ans » : « Un accord sur la loi électorale pourrait être trouvé au sein de la majorité, introduisant une proportionnelle avec un seuil réduit de 5 au 4%. Mais les discussions à ce propos sont renvoyées après les élections régionales du 20 septembre. Le leader du PD Nicola Zingaretti semble avoir des difficultés à garder son parti compact en faveur de la réduction du nombre des parlementaires. Pour Matteo Renzi, leader d’Italia Viva, il est nécessaire d’éviter, à quelques semaines du rendez-vous électoral, l’éclatement d’un ‘’Vietnam’’ au Parlement, qui pourrait profiter seulement à la droite. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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