Giorgia Meloni : "Salvini tête de liste ? On verra aux élections."

 

Italie. Revue de presse.

ARTICLE, La Repubblica, T. Ciriaco : « Conte ouvre à la baisse de la TVA pour endiguer la crise : " L'économie n'a pas redémarré "» : « Les Etats généraux de l'économie se sont achevés hier et le président du Conseil Conte a officiellement clôturé l'événement avec une série de propositions pour relancer l'économie. Il a promis des réformes importantes pour « réinventer le pays » et le faire sortir de la grave crise après le coronavirus. Il a déclaré que plusieurs propositions d'aide fiscale sont à l'étude pour relancer la consommation, dont la plus importante est la possibilité d'une baisse de la TVA de 10 milliards. Il a assuré qu'il retravaillera le plan de relance avec les alliés pour le présenter en septembre et obtenir ainsi les ressources du fonds européen de relance. Il souhaite rencontrer l'opposition, même s'il a proposé des réunions séparées aux dirigeants de la coalition de centre-droit, dans le but de favoriser un rapprochement avec Forza Italia, à partir du dossier du MES, et il a également proposé une mesure sur la pression fiscale, pour aider les entreprises, ainsi qu'une aide de 35 000 euros pour les femmes qui veulent devenir managers. Conte a lancé aussi un dernier ultimatum à Benetton sur le dossier Autostrade, en demandant une nouvelle proposition pour une solution immédiate de la question. Les entreprises sont sceptiques sur la mesure de la baisse de la TVA tandis que PD et IV freinent, soulignant que la priorité était la réduction des taxes sur le travail ».

ENTRETIEN, La Repubblica, de Laura Castelli, vice-ministre de l'Economie : « " Prêts à réduire immédiatement les taxes et nous continuerons avec la loi de Finances ’’».

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Giorgia Meloni, présidente de Fratelli d’Italia « " Nous avons dit oui parce que le lieu est approprié. Salvini tête de liste ? On verra aux élections ’’» : « " Nous sommes disponibles comme toujours à rencontrer le président Conte pour lui présenter nos propositions concrètes et nous avons toujours précisé que l'on voulait le faire dans un lieu institutionnel de la République, la Chambre ou le Sénat. Je ne suis pas d'accord avec Conte sur la possibilité de nous rencontrer séparément : sauf preuve contraire, nous sommes une coalition et nous irons ensemble, comme nous l'avons toujours fait, ce n'est pas à Conte de décider. J'ai toujours affirmé qu'il ne fallait pas organiser seulement un évènement médiatique pour faire face aux problèmes du pays mais qu'il fallait en discuter au Parlement et surtout avec l'opposition. Nous sommes prêts à dialoguer avec Conte mais pas pour des réformes à longue échéance, il faut sortir rapidement de la crise économique, après l'épidémie du coronavirus, relancer l'économie pour faire repartir les familles, les entreprise, les investissements et défendre l'emploi et, une fois l'urgence sanitaire passée, aller voter le plus rapidement possible " ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)