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19/06/2020

"Conte et les présidents de régions engagés contre la Covid-19 primés."

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Italie. Revue de presse.

Les JT ouvrent sur les critiques de S. Mattarella à la magistrature, sur l’audition de G. Conte devant la commission d’enquête sur l’affaire Regeni, sur la courbe de contagion stable en Italie et sur la polémique autour des scènes de liesses à Naples en dépit des normes de sécurité sanitaire liées au Covid.

ARTICLE/SONDAGE La Repubblica I. Diamanti « Conte et les présidents de régions engagés contre la Covid-19 primés » : « L’urgence produite par le Coronavirus a généré un climat d’opinion publique favorable au gouvernement dirigé par Conte (qui est apprécié par 60% des Italiens, selon le dernier sondage Demos), mais aussi aux gouverneurs de région qui ont bien géré l’urgence sanitaire. La Ligue baisse encore (25,2% soit -1,4 points en un mois), mais la côte de popularité de Luca Zaia, président léghiste de Vénétie, s’envole (56% soit +5 points), suivi de Gentiloni (43%), du président de Campanie V. De Luca (43%) et de G. Meloni (41%, soit +1 point) qui devance toujours Salvini (39%, +2 points). Le Président de la région Emilie-Romagne fait un bond dans les sondages (37%) alors que son collègue lombard Fontana perd 10 points (27%). Côté partis, le PD cède un peu de terrain (21,2%, soit -0,6 pt) tandis que le M5S freine sa chute et se stabilise à 16,8% (+ 0,5%). A droite, Fratelli d’Italia monte toujours (14,3%, soit + 0,7%) et Forza Italia aussi (7,3% soit + 1,1 pts). En général, c’est une Italie sans visage politique bien défini qui sort des sondages et qui peut se dire ‘’unie par la peur’’ et l’incertitude du Covid-19 ».

RETROSCENA (coulisses) Corriere della Sera, F. Verderami « Tensions au sein de la majorité. Conte et la tentation des élections anticipées au printemps » : « Le désir du gouvernement de durer contraste avec la conscience des prévisions pour l’année prochaine où la situation économique poussera nécessairement à des choix impopulaires. A cela, il faut ajouter le fait qu’hier au Sénat la majorité a frôlé le ridicule, sauvée d’une seule voix lors d’un vote de confiance surprise sur l’ « election Day ». Cela confirme un problème de gouvernance au Palais Chigi que personne ne tente plus de cacher. Le pari pour Conte serait alors de préférer des élections anticipées en 2021. Un pari trop hasardeux pour le PD qui ne peut pas se permettre de céder le successeur de Mattarella au Quirinal au centre droit ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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