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03/01/2020

Un maire de la Ligue inaugure une rue Oriana Fallaci.

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Italie. Émilie-Romagne. Vignola. Le maire léguiste de Vignola Simone Pelloni a inauguré dans sa commune une rue Oriana Fallaci, du nom de l’écrivain et journaliste :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Oriana_Fallaci

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Oriana Fallaci

Burgenland : le FPÖ donné à 11 %.

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Autriche. Burgenland. Un sondage en vue des élections du 26 janvier 2020 pour le Parlement du Burgenland, un Etat autrichien gouverné par le sociaux-démocrates du SPÖ et les patriotes du FPÖ, donne le SPÖ à 42 % et le FPÖ à 11 %.

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(+ et - : comparaison avec les élections de 2015)

 

SPÖ : sociaux-démocrates

ÖVP : conservateurs / sociaux-chrétiens

FPÖ : patriotes

Grüne : écologistes

LBL : Liste Burgenland : patriotes

NEOS : libéraux

Sonstige : autres

Les rebelles de Forza Italia préparent le soutien au gouvernement.

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Italie. Revue de presse.

La politique intérieure et notamment les tensions au sein du Mouvement 5 Etoiles suite à l’expulsion d’un de ses députés, G. Paragone, fait les gros titres des médias transalpins. La presse écrite évoque notamment le « séisme » au cœur du M5S pouvant affecter la tenue du gouvernement : « Fracture au sein des 5 Etoiles » - Di Battista défend Paragone, Di Maio critique ‘’ne faisons pas comme les autres partis’’ (Corriere della Sera), « La guerre 5 Etoiles » - ‘’Di Battista en rupture avec Di Maio’’ (La Repubblica), « Conte : ‘’attention à ne pas faire la fin du gouvernement Prodi’’ » - ‘’Les tensions au sein du M5S inquiètent Conte’’ (La Stampa), « Le séisme 5 Etoiles secoue le gouvernement » - ‘’Conte et le PD inquiets’’ (Il Messaggero).

Le vote du parlement turc en faveur d’une intervention militaire en Libye en soutien du gouvernement de Tripoli est aussi largement repris. Dans l’ensemble, les observateurs évoquent le « défi » turc lancé à l’Occident, alors que Rome demande à Washington de condamner cette décision : « Erdogan prend de court l’Europe » (La Stampa), « Libye, la décision d’Ankara qui envoie ses troupes » (Il Messaggero), « Libye, le pari risqué d’Erdogan » (La Repubblica).

COMMENTAIRE La Repubblica, S. Folli « Les 5 Etoiles divisés, avec l’objectif d’arriver au bout de la législature » : « La progressive décomposition du M5S n’est presque plus une nouvelle, puisque cela apparaît comme un processus irréversible. L’adieu volontaire Fioramonti et celui involontaire de Paragone vont dans des directions opposées. Toutefois, les différents courants sur lesquels les 5 Etoiles sont en train de se décomposer sont solidement orientés à ne pas faire tomber cette législature, car des élections signifieraient leur disparition. Tout cela provoque cependant une précarité sérieuse du parti de majorité relative et il est difficile que cet éboulement puisse se faire sans turbulences. Le seul point commun unissant Conte et les restes de l’armée du M5S est la volonté de durer, en attente que Salvini soit le premier à subir l’usure. Un jeu risqué pour une coalition à laquelle le Chef de l’Etat avait demandé, l’été dernier, un engagement sur les actions à mener ainsi qu’un pacte de législature ». 

EDITORIAL Il Messaggero A. Campi « Le leadership fragile représente un danger pour la législature » : « La limite la plus évidente de L. Di Maio est un leadership exercé jusque-là grâce à une légitimation venue non pas directement des électeurs ou des organismes (inexistants) du parti mais de son fondateur. Di Maio est le chef nommé par les hautes sphères mais c’est Beppe Grillo qui a le dernier mot. Et le fait que ce dernier l’ait reconfirmé à la direction du mouvement l’a de fait amoindri et révélé pour ce qu’il est réellement : un simple comandant pouvant être révoqué à tout moment. Et dans son bras-de-fer avec Di Battista, une conséquence politique est immédiatement visible : plus les tons populistes montent, moins le gouvernement en charge pourra durer ». 

ARTICLE, La Repubblica T. Ciriaco « Pour Conte la majorité reste la même mais les rebelles de Forza Italia préparent le soutien au gouvernement » - « Mara Carfagna rencontrera prochainement ses parlementaires et elle tentera de tracer une stratégie pour 2020. Elle veut bouger avec prudence et éviter les déchirements : observer la tenue du gouvernement et décider ensuite quoi faire. Le mois de janvier sera « crucial », comme l’a reconnu Conte. Au Sénat, Salvini tentera tout son possible pour faire tomber le gouvernement. Il veut au moins 10 nouveaux sénateurs (dans la Ligue) pour accélérer une crise. Selon le Palais Chigi, le périmètre de majorité reste le même. Du coup, pour Carfagna (Forza Italia) les élections en Emilie-Romagne seront le passage crucial qui décidera le destin de la législature. Parmi les rebelles, le plus ‘’gouverniste’’ reste Paolo Romani (Forza Italia), qui a promis une ‘’décision importante d’ici janvier’’. Parmi les ex de Forza Italia, plusieurs sont tentés de rejoindre Conte et de donner de l’oxygène à la législature ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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"Nous ne serons pas annexés par Salvini. Nous sommes une force européiste et libérale."

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"Voce Libera naît avec l'objectif d'oser représenter une partie d'Italie qui ne se reconnaît pas dans le populisme et dans l'assistanat de la gauche, ni dans le protectionnisme et le nationalisme."

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/11/13/mar...)