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18/10/2019

L'AfD d'accord avec Macron sur les pays des Balkans occidentaux.

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Allemagne. Le groupe parlementaire de l’AfD est en faveur d'un partenariat privilégié pour les pays des Balkans occidentaux avec l’Union Européenne. L'AfD refuse l'adhésion complète des États de cette région à l’Union Européenne. En effet, le parti estime que l’UE ne peut accepter de nouveaux « membres problématiques » tant que les problèmes existentiels actuels de finances et de migration ne seront pas résolus. L’AfD estime que : « Macron a absolument raison lorsqu'il appelle à une consolidation prioritaire de l'UE, avant que de nouveaux membres puissent être acceptés. »

Thuringe : l'AfD donnée à 24 %.

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Allemagne. Thuringe. Un sondage Infratest dimap donne l'AfD à 24 % pour les élections du 27 octobre 2019 pour le Parlement de Thuringe :

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CDU : Démocrates-chrétiens

die Linke : post-communistes

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

Sonstige : autres

"Di Maio critique le budget, Conte freine "il a déjà été adopté"."

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Italie. Revue de presse.

PROPOS recueillis, Giuseppe Conte, Président du Conseil Il Messaggero, «’’La lutte contre l’évasion fiscale nous permettra de baisser les taux d’imposition à hauteur de 20%’’ » : « ‘’La loi de finances a été adoptée « sauf entente » car nous étions en retard et il est normal qu’il faille revoir certains textes mais l’accord politique a été atteint et le budget adopté. Cela nous permettra de recontrôler ce que nous avons adopté et ‘’un conseil des ministres n’est pas nécessaire’’ pour cela. ‘’Sur l’utilisation de l’argent comptant, un parti politique a soulevé une perplexité [Italia Viva de Renzi, ndt.] mais cela n’est pas un point clivant. Il fallait donner un signal clair. Demain je serai en Ombrie : ce vote [régional] n’est pas un test politique. La coalition M5S-PD qui va rivaliser avec le candidat de centre-droit est née à la veille de cette confrontation’’ ».

ARTICLE, Il Fatto Quotidiano, L. De Carolis « Di Maio prévient Conte et le Pd : conclave M5S à la Farnesina » : « Affrontement avec le Palais Chigi sur les paiements en espèces et l’évasion fiscale. Le chef du M5S a convoqué ce matin tous les ministres 5 étoiles à la Farnesina, son ministère, pour discuter de la manœuvre budgétaire, qu’il n’aime pas. Son objectif est de se présenter comme le protecteur de la classe moyenne pour plaire à l’électorat de centre, de sorte à ne pas se faire submerger par Conte et Renzi. »

ARTICLE Corriere della Sera D. Martino « Di Maio critique le budget, Conte freine ‘’il a déjà été adopté’’ » : « Di Maio souhaiterait ‘’revoir la loi de finances’’, dont l’ébauche a été adressée à Bruxelles. Face aux « maux de ventre » des 5 Etoiles et des renziens, le Président du Conseil Conte ne cache pas son irritation et maintient le point, rappelant que ‘’le budget a été adopté « sauf entente » et donc il y a des aspects sur lesquels il est possible de réfléchir’’ et que le sujet du prochain Conseil des ministres sera le décret en faveur des populations touchées par le séisme. La fermeté de Conte et la bonne tenue du PD et de LeU, qui ne remettent pas en discussion le budget, ne font pas rempart aux changements d’avis du chef 5 Etoiles. Il y a une crainte de pouvoir mécontenter telle ou telle catégorie de commerçants. Et dans le budget il y a aussi une partie sur les sanctions contre les fraudeurs du fisc. Di Maio aurait obtenu des mesures draconiennes avec un amendement. Les renziens, de leur côté, démentent un accord sur ce point ».

ENTRETIEN de Dario Franceschini, ministre de la Culture Il Messaggero « Avec les diktats, le gouvernement meurt. Renzi ne sera pas le nouveau Salvini » : « Pour la loi de finances, nous avons fait de notre mieux, alors qu’on disait ‘’ils n’y arriveront jamais’’. La lutte contre l’évasion fiscale est l’un des piliers de ce gouvernement et le point central de cette loi de finances. Il y a des mesures qui suivent une ligne de modernisation du pays. Les diktats ? Il faut les éviter tout d’abord pour ne pas pousser les autres à faire ainsi, ensuite on donne une mauvaise impression à l’opinion publique et le principe d’une coalition est de trouver un accord sur tous les points. L’exécutif M5S-Ligue se basait sur une séparation de compétences. Cela ne pouvait pas marcher, c’était un système mortel pour une coalition. Ce gouvernement et cette majorité ont une grande responsabilité : bien gouverner le pays et le faisant de longue haleine. Renzi ? Les adversaires se trouvent en dehors de la coalition. Je ne vois pas de risques que Renzi joue les Salvini’’ ».

COULISSE, La Stampa, C. Bertini « Zingaretti : si Renzi fait tomber le gouvernement, élections avec Conte candidat à président du Conseil’’ » : « ‘’Si Renzi essaie de renverser le gouvernement pour remplacer le président du Conseil, ce sera moi qui mènerai le pays aux élections’’ : c’est ce qu’a fait savoir Nicola Zingaretti aux représentants du M5S à Palazzo Chigi. ‘’Et je lancerai Conte comme candidat président du Conseil, car c’est surement lui qui pourrait gagner contre Salvini ‘’. C’est une stratégie de dissuasion celle de Zingaretti, qui s’attend à une nouvelle crise après l’adoption de la manœuvre budgétaire. Conte est aussi conscient du scénario, après qu’un sms de Renzi lui a rappelé qu’il fut capable de faire tomber le gouvernement Letta avec seulement 10 députés. Et si, comme affirment des rumeurs que le Nazareno semble prendre au sérieux, Renzi voudrait faire une offre de soutien à Di Maio comme Président du Conseil après l’éventuelle défenestration de Conte, quelle meilleur solution pour Zingaretti de porter candidat le même Conte que Di Maio a  très fortement voulu à Palazzo Chigi ? On comprend mieux le lancement anticipé de Zingaretti d’une coalition politique Pd-M5S comme élément de stabilisation. »

ANALYSE, Il Foglio, C. Cerasa : « Où un Renzi 2.0 peut naître » : « La soudaine centralité politique acquise en deux mois par Matteo Renzi, qui a d’abord marginalisé Salvini et ensuite transformé son parti en véritable voix décisive de la législature, a eu le résultat de mettre l’ancien président du Conseil devant un choix fondamental : suivre le modèle Alfano ou être le « parti du PIB » ? Suivre le modèle Alfano pourrait signifier seulement se contenter d’utiliser le pouvoir obtenu pour enlever quelques parlementaire à Forza Italia (comme Alfano avait fait) et entrer ainsi dans l’image évoquée par Romano Prodi « d’un yaourt avec une date de péremption à brève échéance ». Suivre le modèle « PIB » signifierait, au contraire, saisir beaucoup d’opportunités que le scénario politique Italien offre aujourd’hui. Et ces opportunités sont cachées à l’intérieur d’un grand thème auquel aucun parti ne semble s’intéresser : la question septentrionale et conquérir ainsi les électeurs du Nord. Lors de la rencontre de la Leopolda, Matteo Renzi annoncera que son mouvement, Italia Viva, sera présent au sein de plusieurs groupes de Conseil régional, avec l’intention de devenir la garante des politiques qui donneront un peu d’oxygène au pays, en enlevant aussi à Berlusconi des électeurs. Sur ce point, Renzi tentera de diviser le PD, ainsi que sur la question des retraite et de l’abolition de Quota 100 ».

ARTICLE Corriere della Sera M. Cremonesi « Le centre droit se retrouve ‘’c’est un test national’ mais la présence des extrémistes CasaPound divise les alliés » : « Le centre droit en Ombrie ‘’l’emportera nettement’’ assure Salvini. ‘’Ce sera un signal politique très important, un test national’’ ajoute G. Meloni de Fratelli d’italia. Même Berlusconi est présent pour soutenir la candidate Tesei. Il s’agit d’une sorte d’avant-première de la manifestation nationale prévue pour samedi 19 octobre à Rome. Il est vrai aussi qu’il y a eu des perplexités à la participation. Berlusconi explique ‘’j’avais décidé de ne pas y aller mais quand le gouvernement a décidé de mettre les menottes pour les fraudeurs du fisc, j’ai changé d’avis. La liberté est en danger’’. Mais il y a aussi un autre facteur qui crée l’embarras au sein de Forza Italia : la présence annoncé de l’extrême droite CasaPound à la manifestation romaine de samedi ».

RETROSCENA (Coulisses), La Repubblica, A. Cuzzocrea : « Migrants, affrontement sur le pacte Italie-Libye. Le renouvellement de l’accord divise le PD » : « Il y a quelques lignes de l’accord avec la Libye sur les gardes côtes, accusés de violations graves des droits de l’homme par l’ONU, Amnesty International et Oxfam, et grâce auxquelles les accords seront tacitement renouvelés pour trois ans, que l’Italie semble ne pas connaître. Il s’agit de l’article 8 du mémorandum d’accord et l’Italie ne discute pas sur cette question de la révision des accords avec un pays qui est maintenant en guerre. Selon la responsable de la Commission des Affaires Etrangères à la Chambre, Lia Quartapelle, du PD, qui est en train de travailler avec le ministre des Affaires Européennes, Enzo Amendola, il est important de maintenir ce mémorandum parce qu’il constitue le cadre à travers lequel l’Italie peut continuer d’influencer sur la Libye. Le PD considère donc cet accord comme positif, malgré les accusations. Matteo Orfini, ancien président du PD, affirme quant à lui, que ce mémorandum est l’origine de tous les maux et que la gestion des centres devrait être imposée aux organisations internationales, parce qu’en Libye il n’y a pas de ports sûrs et l’Italie en en train de payer les gardes côtes libyens pour faire les rapatriements à notre place ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)