24/12/2018
"Loi de finances, le poids des impôts augmente."
Italie. Revue de presse.
Budget : Unes - : « Budget adopté au sénat. Les protestations arrivent. Salvini : ‘’ La loi de finances mérite la note de 7 ‘’ » (Corriere della Sera), « Sondage : l’Italie change de route. Maintenant la confiance en l’État augmente » (La Repubblica), « Adopté au Sénat le budget 2019. Conte en Libye (La Stampa), « Loi de finances, le poids des impôts augmente » - « Budget 2019 : plus d’impôts pour 7 milliards » (Il Messaggero- Il Mattino) « Loi de finances 2019, l’Italie perd du pouvoir d’achat » (Sole 24 ore).
Entretien du Président du Conseil italien : « Conte : Ligue et M5S restent unis » (La Stampa).
ENTRETIEN de Giuseppe Conte, président du Conseil des Ministres : « Nous aidons la Libye à choisir l’avenir » (La Stampa): « ‘’ C’est la loi de finances du peuple. Nous avons un respect absolu pour le Parlement et les retards sont dus à Bruxelles. Dans le budget adopté au Sénat, il y a le revenu de citoyenneté et le Quota 100 pour les retraites. Les mesures restent expansives et les coupes aux investissements seront rééquilibrées par des fonds européens. Les impôts sur le numérique et sur les jeux de hasard ont été insérés pour rétablir un peu d’équité. Salvini et Di Maio doivent rester unis, également en vue des prochaines élections européennes, les électeurs ne comprendraient pas une rupture. En Libye, j’ai rencontré le président Al Sarraj, le président du Haut Conseil libyen Khaled Mechri et le général Khalifa Haftar. L’Italie veut jouer, en Libye, un rôle de facilitateur et pas de médiateur et veut aider le pays à choisir son avenir, parce que notre pays est historiquement un ami de la Libye. Les relations entre la France et l’Italie sur la Libye ont été toujours basées sur une approche inclusive et de disponibilité totale et réelle. Nous avons eu avec Paris une coordination ouverte et la préparation de la conférence de Palerme en a été la preuve exemplaire. Cette approche de collaboration a été confirmée totalement dans les semaines suivantes ».
ARTICLE, Il Messaggero, M. Di Branco : « Plus d’impôts pour 7 milliards et il y a le problème TVA à résoudre » : « La loi de finances 2019 adopté au Sénat risque d’être, pour les impôts, une bombe à retardement pour tous les contribuables. Si le budget ne marche pas, la TVA va augmenter de 23,1 milliards en 2020 et de 28,7 en 2021. Surtout, les banques et les entreprises devront payer plus d’impôts, presque 7 milliards de plus tandis que la taxe écologique affectera toutes les familles ».
RETROSCENA (Coulisses), Il Mattino, M. Conti : « Mais sur les ‘’ mesures phares ‘’ le bras de fer est reparti » : « Les deux mesures ‘’phare‘’ de la loi de finances 2019, le revenu de citoyenneté et le Quota 100 pour les retraites, sont encore entourées d’un voile de brume et attendent les décrets d’application qui seront discutés au début de la nouvelle année. Salvini et Di Maio, en attendant les chiffres exacts de ces deux mesures. Ils sont préoccupés par le fait d’être dans l’incapacité de ne pas pouvoir donner suite à leurs promesses électorales, même s’ils dont en train de faire l’éloge d’une loi dont on connaît que les sacrifices. Une croissance en deçà des attentes peut déclencher l’affrontement, surtout en vue des élections européennes, qui sont imminentes ».
ARTICLE, La Repubblica, G. De Marchis : « Le cas du Parlement exproprié, le bis à la Chambre est déjà prêt » : « Il y a eu beaucoup de moments de tension entre la présidente du Sénat Alberti Casellati (Forza Italia) et le ministre des Relations avec le Parlement Fraccaro (M5S), parce que la journée de samedi a été particulièrement dramatique. Le Parlement a, en effet, voté la loi de finances sans la lire, sans interventions de la majorité, sans le travail de la commission pour l’adopter rapidement. Et un nouveau chaos semble programmé à la Chambre entre jeudi et samedi prochains, où la confiance semble sûre à cause des temps très réduits pour l’adoption et où des exagérations et des contestations sont à prendre en compte. Officiellement, la présidente Casellati n’a pas pris une position ferme pour éviter d’ajouter un ultérieur élément de rupture ».
ARTICLE/REPORTAGE, Corriere della Sera, F. Roncone : « La longue nuit du Sénat » : « Même en politique, il faut toujours essayer de tourner la page et de tirer un trait. Mais il faudrait, peut-être, garder cette image de la longue nuit au Sénat, pendant la séance interminable pour l’adoption de la loi de finances 2019. Il y a quelqu’un qui ferme les yeux et dort, quelqu’un qui bâille ou qui boit du café. On peut voir les pancartes de Forza Italia et entendre les cris du PD. Cela ne s’était jamais passé comme cela dans l’histoire de la République. Jamais ».
DOSSIER/SONDAGE, Corriere della Sera, E. Tebano : « Trump et la France ‘’hostile ‘’. Mais en tête des craintes des Italiens il y a le climat fou » : « Un sondage réalisé par Ipsos pour l’ISPI (Istituto Studi Politica Internazionale) montre que les problèmes liés à la crise économique sont la menace la plus importante pour les Italiens (55 %). A la troisième place, (11 %), il y a l’affrontement entre l’Italie et l’UE, lié aussi au thème économique et à la discussion sur le budget 2019. La peur des Italiens pour l’immigration baisse (16 %), tandis que le terrorisme se trouve à la deuxième place parmi les dangers pour la communauté internationale (16 %). Pour la première fois, le changement climatique représente, pour les Italiens, la menace la plus importante au niveau mondial (28 % cette année par rapport à 13 % de l’année précédente). La perception des équilibres européens change : 38 % des Italiens sont convaincus que la France est le pays les plus ‘’ hostile ‘’ à l’égard de l’Italie en Europe (l’année dernière seulement 13 %), tandis que l’attitude à l’égard de l’Allemagne est ambivalente : 31 % la considère un véritable ennemi et 30 % comme l’allié le plus important ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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