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08/11/2018

"Le décret sécurité passe mais les 5 Étoiles se préparent sur la justice."

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Italie. Revue de presse.

Gouvernement/décret sur la sécurité : Unes - : « Oui à la confiance, querelle entre les leaders » - ‘’Le Sénat adopte le décret mais 5 élus du M5S s’abstiennent’’ (Corriere della Sera), « Prescription, attaque 5 Etoiles à la Ligue » - ‘’Le décret sécurité passe mais les 5 Etoiles se préparent sur la justice’’ (La Stampa), « Justice : Conte craint le rejet du Quirinal » (Il Messaggero), « Salvini l’emporte » - ‘’La vengeance des 5 Etoiles sur la justice’’ (Il Giornale), « Sur la prescription, accord avec la Ligue ou le contrat saute » (Il Fatto Quotidiano).

ARTICLE, Corriere della Sera D. Martirano « Salvini : ‘’Que les chacals se rendent’’. Le décret adopté mais c’est la rupture entre les deux leaders » : « Salvini est présent dans l’hémicycle et savoure sa première vraie victoire sur son allié. Or, les 5 Etoiles ont préparé une addition bien lourde : à la Chambre, avec cet amendement bien indigeste pour la Ligue sur la prescription, la situation est bloquée. Le décret de loi ‘’Bonafede’’ ne sera plus présenté à la Chambre le 12 comme prévu. Et le président de la Chambre Fico (M5S) fait savoir que si l’amendement sur la prescription devait être déclaré admissible, il faudrait ouvrir à nouveau l’instruction en commission. On en parlera ce matin au Palais Chigi, où le Président du Conseil Conte recevra ses deux adjoints Di Maio, Salvini et le Garde Sceaux Bonafede (M5S) ».

ARTICLE, Il Messaggero, M. Conti « Conte craint un rejet par le Quirinal : norme sur les procès passée aux rayons x » - « Di Maio isolé menace : ‘’Comme ça le gouvernement ne tiendra pas’’, et il refuse de parler au téléphone avec Salvini » - « Le président du Conseil freine : les réactions de l’Association nationale des magistrats et des avocats ne peut pas ne pas alarmer Mattarella » : « Si le M5S ne baisse pas la garde, la Ligue non plus. Et malgré les paroles de circonstance, le rapport entre Di Maio et Salvini s’est rompu et le contrat de gouvernement s’est tellement évaporé que chacun parle de son côté. Un affrontement qui n’aidera pas le ministre Tria (Indépendant) dans sa tâche à Bruxelles pour obtenir la validation de la loi de finances ».

RETROSCENA (Coulisses), La Repubblica, T. Ciriaco, C. Lopapa : « La négociation au poison sur la prescription : ‘’ La Ligue veut sauver les siens au procès ‘’ » : « Le M5S entend conserver sa ligne sur la réforme de la justice et, en particulier, sur la prescription, point sur lequel elle est en opposition frontale avec la Ligue. Il n’y a pas d’accord entre les deux vice-présidents du Conseil et la rencontre entre Salvini et Di Maio est reportée plusieurs fois. La position de Matteo Salvini est à un milliard d’années-lumière des promesses du Mouvement, pour lequel les propos rassurants de Salvini ne sont pas suffisants ».

ENTRETIEN de Luigi Di Maio, vice-président du Conseil : « ‘’ Sur la prescription, accord avec la Ligue ou le Contrat de gouvernement sautera ’’ » (Il Fatto Quotidiano) :« ‘ Je suis rentré de Chine et j’ai trouvé un désastre : différents évènements ont généré de nombreuses tensions, comme l’attaque de Giorgetti sur le revenu de citoyenneté ou bien le président Battiston viré de l’ASI. La situation est très délicate et nous avons fait des promesses à nos électeurs et nous entendons conserver notre position sur la réforme de la justice et, en particulier, sur la prescription. Le ‘’ diable se cache dans les détails ‘’ et il ne faut pas favoriser la prescription par des escamotages. Nous voulons que cette réforme soit efficace, la prescription est dans le contrat et elle doit être faite mais le problème est que si moi et Salvini, nous n’affrontons pas ensemble les thèmes, la tension monte ‘’ ».

ARTICLE, La Repubblica, A. D’Argenio : « L’UE à l’Italie : le déficit est à 2,9 % » : « Le gouvernement Di Maio-Salvini fait sortir l’Italie des paramètres de Maastricht. Bruxelles déclarera aujourd’hui que le déficit italien sera sur le point d’atteindre 3 % en 2019 et que, sans corrections, il sera prêt à le dépasser en 2020. Les prévisions économiques de la Commission européenne lanceront aujourd’hui ce message dramatique pour souligner une situation qui pourra mettre en danger non seulement l’Italie mais toute la zone euro, vu que le pays a une dette publique qui dépasse 130 % du PIB et qui, contrairement à ce qui est prévu par le ministère de l’Economie, continuera d’augmenter dans les prochaines années. Cette fois-ci, il s’agit d’une véritable alarme pour toute l’Europe et d’un avertissement clair à l’Italie pour qu’elle ne joue pas avec le feu. Le même message est également arrivé par Mario Draghi, président italien de la BCE, qui s’est adressé au ministre de l’Economie Tria, lors de la réunion de l’Eurogroupe, en lui soulignant qu’une dette publique très élevée ainsi qu’une faible croissance demandent un degré de responsabilité qui va au-delà des normes communautaires ».

ARTICLE, R. Dimito, Messaggero, « L’Italien Enria à la tête de la vigilance BCE » : « Un italien à la place de Danièle Nouy, la présidente controversée de la vigilance BCE, qui est depuis longtemps, une épine dans le flanc des banques italiennes. A partir de 2019, Andrea Enria actuel chef de l’Autorité bancaire européenne (EBA) deviendra numéro un dans le supervisory board. Pour lui, auraient voté les gouverneurs des pays méditerranéens (à part Visco, France, Espagne, Portugal, Grèce), Belgique et Luxembourg. Jusqu’à l’automne 2019, l’Italie aura les deux postes les plus importants à Francfort, vu que le président Mario Draghi finira son mandat en octobre. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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