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07/11/2018

"Tria, isolé dans la confrontation avec les 18 pays de l’euro."

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Italie. Revue de presse.

Gouvernement/décret sur la sécurité : Unes - : « La colère de Di Maio » - ‘’Querelle sur la prescription. Salvini décide la motion de confiance’’ (Corriere della Sera), « Rupture sur la justice et la sécurité » - ‘’Salvini : je n’accepte pas le chantage’’ (La Repubblica), « Le gouvernement décide la motion de confiance sur le décret sécurité » (Avvenire).

EDITORIAL, M. Gervasoni, Messaggero, « La justice marque un tournant dans les relations entre les deux partis de gouvernement » : « Si la politique est fondée sur la médiation et le compromis, la question de la justice est cependant difficile à négocier. L’amendement sur la prescription représente le cas le plus évident de la « distance culturelle » entre la Ligue et le M5S. Les premiers ayant une approche libérale, les seconds une approche de ‘’justiciers’’. Malgré les difficultés, il est souhaitable que Salvini et Di Maio trouvent un accord : mais la Ligue devra veiller sur la question de la prescription, avec éventuellement le soutien des forces politiques opposées à cet amendement – soit tous, à part les 5étoiles ».

ARTICLE, Corriere della Sera I. Caizzi « L’Europe veut des corrections substantielles. Tria quitte l’Ecofin et rentre à Rome » : « Les ministres européens ont écouté la défense de Tria (Indépendant), qui a fait référence aux nombreux pays ayant eu, par le passé, des déficits excessifs, y compris la France et l’Allemagne. Toutefois, ils partagent la position du ministre allemand Scholz, qui a rappelé que tous ont négocié avec Bruxelles sans jamais remettre en cause le principe du respect des contraintes budgétaires européennes ».

COULISSES Corriere della Sera F. Fubini « La tranchée du ministre Tria, isolé dans la confrontation avec les 18 pays de l’euro » : « Il n’y a eu aucun pas vers un compromis entre la Commission européenne et l’Italie. Aucune vraie négociation. Une seule chose a été constatée : le soutien de 18 Etats membres à la position de la Commission européenne contre le budget du gouvernement de G. Conte. Le paradoxe est que ceux qui ont un pouvoir, les deux vice-présidents du Conseil Di Maio et Salvini, n’ont aucune vue directe dans le milieu européen de la politique économique. Et ceux qui parlent pour l’Italie aux tables de négociation n’ont pas de pouvoir politique. L’Italie est aujourd’hui politiquement isolée à Bruxelles et son économie est la seule à perdre du terrain en Europe ».

ARTICLE, Sole 24 Ore Beda Romano « Rome vise à une procédure ‘’soft’’ » : « On regarde maintenant à la possibilité de négocier des conditions plus souples. Au ministère de l’Economie on travaille à la construction d’une réponse à la Commission qui soit la plus solide possible. D’ailleurs Conte l’a dit : si une croissance en dessous des prévisions devait avoir des effets sur le déficit, ‘’des mesures pour contenir la dépense seront adoptées’’. Il y a la volonté de négocier, si possible, sur le calendrier, les délais et les modalités pouvant contribuer à réduire les tensions sur les marchés »

ARTICLE, M. Bresolin, Stampa, « Tria relance avec l’UE, ‘’d’ici décembre nous ferons la web tax’’ » : « La web tax validée par le gouvernement Gentiloni, qui était « restée au congélateur » pourrait en sortir. Sur pression de la France, la présidence autrichienne a ainsi fixé un nouveau délai : un accord doit être trouvé d’ici décembre.  ‘’Si ce n’était pas le cas’’, a dit Tria, ‘’nous introduirons la taxe au niveau national’’. L’accord d’ici décembre semble impossible : Danemark, Irlande et Suède ont réitéré hier leur opposition et l’Allemagne freine. L’entrée en vigueur de la taxe pourrait être reportée à 2021 et marquerait l’échec de la tentative française de trouver un accord avant les élections européennes. Pour cette raison, Paris met la pression pour faire avoir au moins une déclaration politique des Ministres à l’Ecofin de décembre. Un acte sans valeur légale que Macron chercherait à vendre comme un bon résultat durant la prochaine campagne électorale ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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