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16/10/2018

"Accord trouvé sur le budget."

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Italie. Revue de presse.

Loi de finances/gouvernement : Unes - : « Ajustement fiscal et retraites, feu vert »  - ‘’Coupe des retraites au-delà de 4 500€, revenu citoyen en mars’’ (Corriere della Sera), « Accord trouvé sur le budget » - ‘’ajustement fiscal, retraites et revenu’’ (La Repubblica), « Feu vert à l’ajustement fiscal, réforme des retraites dès février » (La Stampa), « Feu vert au Budget et à l’ajustement fiscal » (Sole 24 Ore), « L’ajustement fiscal immédiat, les retraites en février » (Il Messaggero, Il Mattino).

RETROSCENA (Coulisses), Corriere della Sera, E. Marro, A. Trocino : « Di Maio cède à Salvini et donne son accord à l’ajustement fiscal : ‘’ Mais nous l’avons neutralisé ‘’ » : « La journée d’hier a été très nerveuse, pour arriver à trouver un accord afin de réaliser les réformes promises. Matteo Salvini a dû rappeler énergiquement « aux amis des cinq Etoiles » l’existence d’un contrat de gouvernement qu’il fallait respecter. Mais au terme de ce marathon budgétaire, le Conseil des ministres a adopté les grandes lignes du budget 2019, la Ligue et le M5S lâchant du lest pour parvenir à un accord. Luigi Di Maio, après avoir juré qu’il n’y aurait pas eu d’ajustement pour les fraudeurs du fisc, a dû céder vis-à-vis de Salvini et accepter d’inclure l’ajustement fiscal dans le budget ».

ARTICLE, Corriere della Sera, D. Martirano : « Affrontement au sein du gouvernement, puis le « oui » à la loi de finances. Tria (Indépendant) : ‘’ Nous ne voulons pas faire sauter l’Europe ‘’ » : « L’accord entre les deux partis de majorité (M5S et Ligue) sur le budget existe mais le gouvernement doit continuer à travailler pour maintenir l’équilibre des comptes publics. A la fin d’une journée très difficile, le Conseil des ministres a adopté le budget 2019 avec l’ensemble des mesures promises : la paix et l’ajustement fiscal, la réforme des retraites et le revenu de citoyenneté. De son côté, le ministre de l’Economie Giovanni Tria a assuré que "les couvertures financières sont prévues", il a démenti sa démission et a souligné que l’Italie ne veut pas faire sauter l’Europe. Un extrait du document du budget a été présenté à la Commission européenne ».

ARTICLE La Stampa, M. Bresolin « Diplomatie européenne en action pour obliger Rome à baisser son déficit » : « Le pressing diplomatique de Bruxelles sur l’Italie se poursuivra même après avoir pris connaissance du projet de budget et s’intensifiera dans les prochains jours avec deux moments-clés : le déjeuner de jeudi au Conseil européen et la venue de Moscovici jeudi à Rome (la rencontre avec le président de la République Mattarella n’est pas encore confirmée officiellement mais est ‘’très probable’’. Jusqu’à la dernière minute, l’UE cherchera à convaincre l’Italie de faire un pas en arrière ».

ENTRETIEN de Vincenzo Spadafora (M5S), sous-secrétaire à la présidence du Conseil, responsable de l’égalité des chances et de jeunes : « ‘’ Sur les droits, nous sommes différents de la Ligue. Non à une régression culturelle ’’ » (Corriere della Sera) : « ‘ Je suis très préoccupé pour le climat dans le pays et je voudrais lancer une alarme sur le risque d’une ‘’ régression culturelle ‘’. Sur les droits, nous sommes très différents de la Ligue, on ne peut pas discriminer les homosexuels et les migrants. Le revenu de citoyenneté était dans le contrat du gouvernement et il faut le respecter. J’annonce, en outre, une mesure extraordinaire pour les jeunes par un investissement de 30 millions pour 2019-2020 ‘’ ».

ARTICLE Il Messaggero, C. Mangani « Macron craint un durcissement aux frontières et ouvre une porte sur le rôle de l’Italie en Libye » : « Moavero et Le Drian se sont rencontrés à Rome dimanche (le ministre français s’y trouvait pour la canonisation de Paul VI). Le thème : la conférence sur la Libye, vingt-quatre heures avant l’affaire Clavière et la demande d’éclaircissement de la Farnesina à l’Ambassadeur français en Italie en France. Si Salvini attaque Macron, Conte et Moavero ont tendance à baisser de ton, pour des raisons politiques et diplomatiques. La France est considérée comme étant un partenaire important pour la stabilisation de la Libye. Et en soirée, l’accord de Paris arrive : ’’nous donnons notre soutien à la conférence en Italie pour faire avancer le processus politique’’. Le gouvernement français sait qu’il risque gros en alimentant une guerre avec Rome : le danger d’une ‘’nouvelle jungle de Calais’’ existe si l’Italie renforçait les contrôles et ne reprenait pas les personnes non souhaitées. Pour cette raison, d’un côté Macron attaque Salvini, et de l’autre, il dit vouloir travailler ‘’main dans la main’’ avec l’Italie. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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