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17/09/2018

"Berlusconi-Salvini : double entente."

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Italie. Revue de presse.

Nominations: Unes : « Chaos nominations, Conte résiste » ‘’Le Président du Conseil : c’est moi qui décide’’ (Corriere della Sera), « Berlusconi-Salvini, entente sur Foa à la Rai et accord sur Mediaset » (La Repubblica), « Nominations, Conte : ‘’cessez le duel, c’est moi qui décide’’ » (La Stampa), « Berlusconi-Salvini : double entente » -‘’Feu vert sur la Rai et rassurances pour Mediaset’’ (Il Messaggero), « Élections régionales et RAI, le centre-droit retrouve l’entente » (Il Mattino).

ARTICLE, S. Piras, Messaggero, « L’irritation de Di Maio (après la rencontre Salvini-Berlusconi) : ‘’ce sont leurs affaires’’ » : « Et en plus, A. Tajani annonce le vote favorable de Forza Italia à la flat tax. Tout ceci met en ébullition le M5S, au sein duquel l’embarras demeure : ‘’nous devons rester anti-berlusconiens’’. Salvini a lancé des messages de détente à la télévision : « Conte et Di Maio sont des gens raisonnables et nous continuerons cinq ans », « je referais demain l’alliance avec le M5S ». En attendant, le Parti Démocrate a proposé une loi sur les drogues douces similaire à celle présentée par les 5 étoiles dans la législature précédente : histoire de voir si les alliances à géométrie variable, comme celle testée hier chez Berlusconi, sont viables ».

ARTICLE, Corriere della Sera F. Fubini « Le rempart de Tria : pas de nouvelle dette, le déficit n’ira pas au-delà de 1,6% » : « La possibilité de créer un impôt pour les banques et les géants de l’industrie se concrétise au sein de la majorité parce que les recettes nécessaires pour financer les nouveaux projets devront atteindre au moins 15 milliards d’euros, chose qu’il est difficile d’obtenir uniquement par le biais de coupe de dépenses des ministères. Cela servirait aussi pour rassurer l’UE et les créditeurs du pays ».

ENTRETIEN de Paolo Savona (Italie), ministre pour les Affaires européennes « La croissance ou l’échec » (Libero de samedi): « Le ministre explique le document de 17 pages adressé à Bruxelles avec les éléments sur lesquels fonder la nouvelle architecture européenne. L’Europe ne pourra se sauver qu’avec la croissance économique. ‘’Pour avoir de la croissance, il faut avoir une politique fiscale européenne. Il n’est pas possible d’avoir un marché unique et une politique monétaire dissociés des politiques fiscales nationales. Il faut une vision non pas statique mais dynamique. Si nous ne stimulons pas l’économie, nous imploserons tous. Il n’y aura pas une devise pouvant éviter cela. Ce n’est pas un souhait mais un avertissement’’ ».

ARTICLE, Corriere della Sera F. Caccia « Deuxième partie du duel Asselborn et Salvini » : « Un énième affrontement, cette fois-ci à distance, entre les deux responsables de l’Intérieur italien et luxembourgeois. Sur le plateau télévisé de ‘’Domenica Live’’ sur la chaîne Canale 5, Salvini a renchéri ‘‘Le ministre luxembourgeois est un ignorant car il ignore l’histoire de l’immigration italienne’’. Asselborn a porté l’affaire de l’enregistrement de la vidéo auprès de la Commission européenne. Entretemps, la présidence tournante autrichienne a dit qu’elle n’était pas au courant de l’enregistrement vidéo de Vienne, précisant qu’aucune règle n’est prévue pour les réunions informelles ou les conférences comme celle de vendredi dernier ».

SONDAGE Swg/Messaggero, D. Pirone, « Sur l’Europe et les migrants, tous les « Non » des Italiens » : « A six mois des élections du 4 mars, SWG note une augmentation des Italiens qui éprouvent un sentiment d’aversion envers l’immigration (jusqu’à 65%, +1%), accompagné d’une diminution de la confiance envers l’Union européenne, tombée désormais à 37% (-1%). Un autre graphique est significatif : 37% pensent que l’Italie régresse. »

ARTICLE, Il Foglio C. Cerasa « Plus de Macron et moins de Di Maio » : « Les capitaux sont plus importants que les chefs. Car quand on dirige un pays, il vaut mieux être populaire auprès des investisseurs plutôt qu’auprès des électeurs. C’est ce que l’on constate avec les nouvelles données du désastre souverainiste (-58 milliards de capitaux étrangers). Si l’on faisait une comparaison entre les deux pays, jamais l’Italie n’a eu un gouvernement aussi populaire et jamais la France n’a eu un président aussi impopulaire. Toutefois, si l’on compare les données de la BCE sur les investissements étrangers, en juin Paris a connu une hausse des investissements étrangers de 2 927 millions alors que Rome a eu une baisse de 4 343 millions. Transformer Macron en un ennemi du peuple pour des considérations liées à sa propre popularité, c’est une opération menée avec grand succès par les souverainistes « aux petits pieds » et les « idiots utiles » de l’anti-macronisme. Il ne s’agit pas uniquement de tromper ses propres électeurs mais de suivre une voie dangereuse pour son propre pays. Un gouvernement qui se préoccupe de créer de la richesse peut redistribuer le gâteau. Un gouvernement qui se préoccupe de partager le gâteau mais ne crée pas de richesse, c’est un pays qui candidate pour devenir le « Madoff de l’Europe ». Faire fuir les investisseurs signifie tout simplement fuir la réalité ».

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REPORTAGE, La Repubblica, A. Ginori : « Le Pen épouse la ligne Salvini : Ensemble nous reprendrons l’UE » : « Le visage du chef de la Ligue Salvini est partout et apparaît sur les brochures à l’entrée de la réunion du leader de la droite française Marine Le Pen. « La libération de l’Europe a commencé » est le slogan qu’on peut lire à côté des visages souriants de Marine & Matteo. Dans son long discours, Marine Le Pen a fait l’éloge de l’ami italien qui tape du poing sur la table pendant les réunions avec les ministres européens et qui s’est révolté contre la ‘’ submersion silencieuse de l’immigration, en réduisant de 60 % les demandes d’asile et en défendant sa nation et notre civilisation ‘’.  C’est le signe d’un lien très fort qui vise à remporter les élections européennes, en comptant aussi sur Orbán ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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