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20/08/2018

Matteo Salvini : "Migrants en Europe ou nous les ramènerons en Libye."

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Italie. Revue de presse.

Effondrement du pont Morandi à Gênes, le 14 août : Unes « ‘’Le pont s’est plié, puis l’effondrement’’ » (Corriere della Sera), « Le gouvernement tenté par une loi pour enlever la gestion à Autostrade » (La Repubblica), « Autostrade, la Ligue freine le M5S et propose une ligne plus souple » (La Stampa), « ‘’Plusieurs causes derrière l’effondrement du pont’’ » (Il Messaggero). 

ARTICLE, La Repubblica, C. Tito : « Gouvernement, une loi pour retirer la concession à la société Autostrade (Autoroutes) » : « Après la tragédie du pont de Gênes, le gouvernement veut accélérer et évalue un plan pour pouvoir retirer la concession de gestion des autoroutes à la société Autostrade, contrôlée par Atlantia et par la famille Benetton. Le gouvernement serait prêt à confier cette gestion à l’Anas, la société publique qui s’occupe de l’entretien des routes, même si elle pourrait ne pas avoir les ressources économiques nécessaires. Le président du Conseil a souligné que la solution de ce grave problème devra être ‘’définitive et rapide’’. ».

ENTRETIEN de Danilo Toninelli (M5S), ministre des Infrastructures, « La nationalisation est rentable, il faut mettre les routes en sécurité » (Corriere della Sera) : « ‘’J’ai demandé la démission des dirigeants d’Autostrade, car même si c’est une société privée, elle assure un service public. Ma demande est légitime et nécessaire. La reconstruction d’un pont est une obligation qui relève de la société qui a la gestion de l’entretien des routes. La nationalisation d’Autostrade serait rentable pour l’Etat : pensez aux recettes provenant des péages, qui pourraient être réutilisées pour renforcer la qualité des services au lieu d’aller dans les poches des actionnaires. Le monde politique d’hier a abdiqué à son rôle de contrôleur. Toutefois, la responsabilité retombe sur les privés’’ ».

ENTRETIEN de Giovanni Toti (Forza Italia), Président de la région Ligurie, La Stampa : «’’Il est normal que le gouvernement recherche la vérité, mais cela ne peut se transformer en guerre de tranchées aux dépens des personnes – qui ont déjà payé un prix élevé – de la ville de Gênes, de la région Ligurie et de son système économique. Cela serait un dégât inestimable pour nous et pour tout le pays. Il revient maintenant aux institutions d’utiliser tous les moyens à leur disposition pour atténuer les perturbations qui vont émerger. Le gouvernement a été très efficace dans la gestion de la situation d’urgence. Le Président du Conseil des ministres Giuseppe Conte et les vice-présidents du Conseil Di Maio et Salvini nous ont soutenus. Mais, trop de fois, l’Italie a bien réagi pendant l’urgence et s’est ensuite enlisée dans la reconstruction. Cela ne peut se répéter à Gênes’’.» 

 Migrants/Italie/UE Unes : « Navire Diciotti, Salvini menace : ‘’migrants en Europe ou nous les ramènerons en Libye » (Repubblica), « Sans accord de l’Union européenne, les 177 migrants à bord du navire italien seront repoussés – Le ministère de l’Intérieur : ‘’les migrants doivent retourner en Libye’’» (Messaggero) 

ARTICLE, Corriere della Sera R. Frignani « Lampedusa, puis dans d’autres pays, voici la stratégie de la Farnesina (Ministère des Affaires étrangères) » : « Le navire Diciotti de la Garde côtière italienne placé devant le port de Lampedusa depuis cinq jours n’attend que l’ordre de pouvoir entrer et faire débarquer les 177 migrants sauvés dans les eaux de Malte. Un ordre qui est lié à la demande d’aide et aux négociations difficiles en cours entre le ministre des affaires étrangères Moavero Milanesi (Indépendant) et la Commission européenne. Cette dernière s’était dit disposée dès le début pour trouver une solution à cette affaire qui s’annonce plus compliquée par rapport à celle de l’Aquarius. L’hypothèse principale à laquelle on serait en train de travailler serait celle de la relocalisation des migrants dans certains pays européens, dont aussi l’Italie. Donc, aucun repoussement vers la Libye, comme annoncé hier par le ministre de l’Intérieur Salvini ». 

ARTICLE, Corriere della Sera P. di Caro « Le Wall Street Journal lance l’alarme-Italie, Salvini déplore des spéculations financières » : « Matteo Salvini prévient ‘’ils tenteront de nous arrêter, mais nous ne ferons pas marche arrière’’, cela pour ouvrir un front polémique en réaction peut-être à un article du Wall Street Journal, selon lequel le long marathon pour sauver la Grèce pourrait marquer la fin de la crise de la zone euro, s’il n’y avait pas ‘’le ‘’danger Italie : les perturbations sur les marchés à l’égard de la dette italienne et les nouvelles attaques contre l’establishment européen de la part des hommes politiques de Rome’’, le tout pouvant provoquer ‘’une fuite déstabilisante des capitaux’’. Le journal financier explique que le banc d’essai aura lieu en automne, quand ‘’le gouvernement populiste italien devra présenter sa loi de budget et expliquer comment trouver une couverture à ses promesses coûteuses’’. Salvini s’en prend alors aux pouvoirs forts et au monde financier : ‘’ils tenteront à tout prix de [nous] bloquer avec la dette publique, le spread, le déclassement des agences de notation, les rappels et les sanctions’’ ». 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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