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20/07/2018

"Di Maio et Salvini mettent Tria au pied du mur."

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Italie. Revue de presse.

Nominations /Gouvernement : Unes : « Tensions au sein du gouvernement sur Tria » - ‘’La réunion sur les nominations saute’’ (Corriere della Sera), « Tria et Boeri, les épines du gouvernement » - ‘’Ultimatum Ligue-M5S sur le ministre au sujet de la Cdp : d’autres candidats ou qu’il s’en aille’’ (La Repubblica), « Di Maio et Salvini mettent Tria au pied du mur » - ‘’Qu’il collabore ou qu’il s’en aille’’ (La Stampa), « Haute tension sur la Cdp » (Sole 24 Ore), « Tria aux couteaux tirés avec Di Maio et Salvini » (Il Mattino).

ARTICLE, La Repubblica T. Ciriaco « M5S et Ligue isolent Tria, la réunion chez Conte reportée » : « Les vice-présidents du Conseil Di Maio et Salvini sont si audacieux qu’ils ont fait sauter une réunion déjà convoquée au Palais Chigi par le chef de l’exécutif. Et ils menacent de manière officieuse d’utiliser l’arme de la démission du ministre de l’Economie. Une démission impossible à un mois de la formation du gouvernement. Mais la guérilla a commencé de manière ouverte. L’impasse sur les nominations est totale. Les vétos sont très clairs : le candidat Scannapieco, apprécié par Tria, le Quirinal et Draghi, n’a pas l’aval de Salvini. En réalité ce dernier et Di Maio ne sont pas du tout alignés sur les nominations. Pourtant, ils remettent à Conte l’ultimatum à l’adresse de Tria : d’ici mardi le responsable de l’Economie devra accepter de négocier sur un nom consensuel ou laisser le titulaire du Palais Chigi en décider. Tria, en effet, est le pivot essentiel des équilibres exigés par le Quirinal : la garantie de la stabilité, interne et internationale, sur les comptes publics ».

ARTICLE, Il Messaggero, Bassi et A. Agentili. « Tria, le ‘’Cerbère’’ dans les tranchées » : « Le Ministre de l’économie résiste, avec le support du Quirinal et des marchés il ne peut être chassé, mais il répète : ‘’si c’est ce qu’ils veulent, je pars’’. Il met à l’épreuve les deux vice-premier-ministres : pas de procurations aux sous-secrétaires, pas de confrontation sur les nominations publiques et il ne parle qu’avec Conte. ‘’Je ne passerai pas à l’Histoire comme le ministre qui a détruit les comptes publics’’. Mais les rapports avec le gouvernement, surtout avec les 5 Etoiles, sont dans un mauvais état. Le problème pour le gouvernement, et la chance de Tria, est que Di Maio et Salvini mènent le siège différemment. De plus, tous deux savent que le destituer coûterait très cher sur les marchés. Dans ce cadre, Salvini semble vouloir être réaliste ».

RETROSCENA (Coulisses), La Stampa, I. Lombardo : « Cabinets de travail chez les vice-présidents du Conseil. Au Palais Chigi, Conte est encerclé » : « Luigi Di Maio, chef politique du M5S, ministre du Travail et du développement économique, est aussi vice- président du Conseil. Et, en tenant compte des trois rôles au sein du gouvernement, il aura aussi trois cabinets : les deux ministères, très près, à Via Veneto et le troisième, seulement pour lui, au Palais Chigi. Au troisième étage. En réalité, quelqu’un avait demandé, pour lui et pour son homologue de la Ligue, Matteo Salvini, des bureaux au premier étage, là où il y a aussi ceux du président du Conseil Conte et du sous-secrétaire Giancarlo Giorgetti. Mais cette demande avait l’air de vouloir être une espèce de forme de contrôle de Conte, et puis le protocole et la tradition sont clairs : le cabinet du vice –président du Conseil, s’il existe, a été toujours au troisième étage. Et donc, les deux vice-présidents ont dû se contenter de cela et Giuseppe Conte a évité que l’encerclement n’arrive à quelques mètres de sa porte. Ainsi, le Palais Chigi est en train de devenir un peu surpeuplé, parce que Di Maio a amené, avec lui, ses collaborateurs. Autre nouveauté, encore plus importante, pour le palais, sera la coordination des porte-parole, après deux mois caractérisés par la même dynamique.  Salvini déclare quelque chose, de façon rude et incisive, aux réseaux sociaux et aux agences, et tout de suite Conte et les autres ministres doivent adoucir le ton du leader de la Ligue, avec une grande diplomatie. L’image qui en sort est celle d’un gouvernement divisé. Comme dans l’affaire du navire Diciotti : le ministre des Transports Toninelli avait déclaré que les ports pour les migrants sauvés dans le naufrage en Méditerranée restaient ouverts tandis que Salvini déclarait qu’ils étaient fermés. Pour remédier à cette situation, Iva Garibaldi, porte-parole de Salvini, et Rocco Casalino, porte-parole de Conte, faisant toujours attention à Di Maio, ont décidé de créer une « salle de contrôle » pour réparer les divisions entres les ministres ainsi que les déclarations en contradiction évidente. Idée très appréciée par le président Conte ».

COMMENTAIRE La Repubblica S. Folli « L’insoutenable légèreté du pouvoir » : « L’état de confusion actuelle est le fruit d’un vice originel : le manque de vraie cohésion entre les partis politiques (Ligue et M5S) et les protagonistes institutionnels, en l’occurrence avec le ministre de l’Economie Tria. Le résultat est que la crédibilité de Conte en tant que Président du Conseil n’a guère grandi. Ce qui est pire c’est que le duo Salvini-Di Maio a offert un exemple de sadomasochisme politique. Le profil professionnel de Scannapieco est indiscutable. On s’attendrait alors à une proposition de la part des deux partis de majorité sur un profil semblable. Une alternative valable pour Tria. Mais non. L’impression est celle d’une stratégie à yeux fermés pour délégitimer les ‘’techniciens’’, les ennemis de toujours, ne parvenant pas à proposer une classe dirigeante sans provoquer des fissures dans le pays ».

ARTICLE, Il Sole 24 Ore, D. Palmiotti, « Ilva, l’Anac repère trois points critiques sur les appels d’offre, Di Maio il faut évaluer les prochains pas » : « L’Anac, autorité anti-corruption italienne, identifie des problèmes dans l’appel d’offre pour lequel Am Investco (Arcelor Mittal et Marcegaglia) avait été sélectionné. Contestation du renvoi du plan environnemental, des échéances et du manque de relance. Mais les irrégularités ne suffisent pas pour annuler l’appel d’offre, il faut une décision du gouvernement. »

ENTRETIEN, Il Mattino, N. Santonastaso, « Entretien avec Barbara Lezzi, Ministre pour le Sud » : «Barbara Lezzi (M5S) révèle des propositions pour réduire l’écart Sud-Nord et atténuer les tensions avec les entreprises par rapport au décret dignité. Le gouvernement est prêt à prolonger le bonus pour l’emploi des jeunes en 2019 et de passer l’âge maximal pour accéder à l’incitation économique ‘’Resto al Sud’’ (Je reste au Sud) de 35 à 50 ans pour favoriser le retour au Sud de ceux qui pourraient participer à son développement par leur expertise. Nous maintiendrons les mesures des gouvernements précédents qui permettent de contribuer au développement du Sud, comme le demandent les entreprises, mais avec des modifications positives. Par rapport à la question Nord-Sud, je ne crains pas de divergences avec les ministres de la Ligue, et il est impossible que les demandes d’autonomie de régions du Nord menacent au sein du gouvernement l’objectif de réduire l’écart

ARTICLE, La Repubblica A. D’Argenio « L’UE fait couler ‘’Sophia’’ et laisse isolée l’Italie » : « L’Italie est de plus en plus isolée en Europe : le gouvernement Conte risque maintenant de perdre Sophia, la mission militaire européenne qui, depuis 2015, patrouille dans le canal de Sicile pour lutter contre les passeurs et sauver les migrants. Mercredi, notre diplomatie a demandé au Comité politique et de sécurité de l’Union (COPS) de modifier le plan opérationnel en éliminant la règle selon laquelle les personnes sauvées débarquent systématiquement dans les ports italiens. Il s’agit en fait d’un diktat : si les autres pays n’offrent pas leurs ports, Rome boycottera la mission. Une position qui a surpris nos partenaires car elle n’a pas été anticipée au préalable. Une position inattendue aussi car l’Amiral Credendino a le commandement de l’équipe navale permettant le contrôle des eaux en face de la Libye. L’ambassadeur L. Franchetti Pardo s’est trouvé isolé ‘’ils étaient 27 contre 1’’, reportent des sources de l’UE. A Bruxelles on parle désormais d’ ‘’irritation’’ pour les méthodes du gouvernement Salvini-Di Maio et la mission Sophia est en ce moment considérée comme étant en danger. D’où deux issues possibles : 1) le gel de l’opération navale, qui pourrait être confiée à une autre capitale (peut-être Madrid) ; 2) le gouvernement italien accepte de discuter de la requête à l’intérieur de la révision de Sophia, par ailleurs déjà demandée par Mogherini qui souhaite en élargir les compétences. Une discussion qui durera des mois et qui pourrait ne pas satisfaire Rome. S’allier avec le groupe de Visegrad et bloquer les navires chargés de femmes et d’enfants n’est pas en train de susciter les sympathies».

ARTICLE, La Stampa, M. Bresolin : « Mission Sophia en danger, l’UE menace l’arrêt » : « L’Italie est isolée à Bruxelles parce qu’elle ne permet pas l’accostage des navires d’autres Etats dans ses ports. Les dernières déclarations du président de la Commission européenne Jean Claude Juncker sont un éloge de l’Espagne, qui est en train de faire preuve d’une grande empathie et solidarité, tandis que d’autres Etats tournent le dos aux autres. Ces mots ont eu l’air d’être une attaque indirecte au récent comportement de l’Italie. Mais la ligne dure sur l’immigration ne paie pas et Viktor Orbán en sait quelque chose. En effet, hier, le gouvernement hongrois a été déféré à la Cour de Justice UE, puisque les récentes lois sur l’asile et sur les rapatriements sont contraires à sa réglementation ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Frères d'Italie rend hommage à Paolo Borsellino.

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Italie. Frères d’Italie a rendu hommage ce 19 juillet 2018 au juge Paolo Borsellino assassiné par la mafia le 19 juillet 1992.

Bart De Wever refuse de débattre avec Filip Dewinter.

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Belgique. Flandre. Anvers (Antwerpen). Le maire N-VA Bart De Wever refuse de participer à un débat télévisé qui se déroulera deux jours avant les élections municipales du 14 octobre 2018, car il ne désire pas prendre part à un débat avec la tête de liste du Vlaams Belang Filip Dewinter.

Le Pakistan désire introduire une protestation contre un concours de caricatures de Mohamed.

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Pays-Bas. Le Pakistan a contacté l’Organisation de la Coopération Islamique afin d’introduire une protestation contre l’organisation par Geert Wilders d’un concours de caricatures de Mohamed.

"Le tournant nationaliste du gouvernement M5S-Ligue : ‘’Alitalia sera italienne."

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Italie. Revue de presse.

Patronat/Gouvernement : Unes : « Bras-de-fer Di Maio-Industriels » - ‘’Le ministre de l’emploi dénonce un harcèlement psychologique’’ (Corriere della Sera).

RETROSCENA (Coulisses) Il Messaggero A. Gentili « La médiation de Conte et de Giorgetti ‘’évitons une rupture avec les entreprises’’ » : « Le Palais Chigi intervient après les appels des industriels qui craignent la marginalisation. [la relation de la DG de Confindustria Marcella Panucci table sur une baisse des investissements, de la croissance et des emplois si le décret devait être adopté sans modifications, ndt.] Entretemps, le leader du M5S, L. di Maio, se sent visé et décide de ne pas prendre de risques : le décret avancera par étapes rapprochées. Chez les 5 Etoiles, la tension est palpable. Di Maio craint de ne pas réussir à convertir en loi le décret d’ici la pause estivale, le 10 août. »

Alitalia/Gouvernement : Unes « Le tournant nationaliste du gouvernement M5S-Ligue : ‘’Alitalia sera italienne’’ » - ‘’Toninelli : nous voulons 51% d’Alitalia’’ (La Stampa).

OPINION, La Stampa, M. Sorgi, « Si l’Etat reprend contrôle » : « Le gouvernement montre qu’il y aura une inversion de tendance, en retournant vers un imprévisible jacobinisme plutôt qu’avoir recours aux privatisations pour réduire les dépenses publiques. Deux exemples sont la Caisse Dépôts et Prêts et Alitalia pour laquelle le ministre des transports parle de gestion de l’État. Le projet serait difficilement réalisable selon les commissaires en charge du plan de redressement de la compagnie Alitalia ‘’n’étant pas capable de résister seule dans un marché où agissent des géants multinationaux’’.  Il est impossible de s’en prendre à la réalité et aux données. En changeant les gestions il n’est pas possible de changer les bilans- et surtout de ne pas en faire payer le prix aux citoyens ».

Nominations/Gouvernement : Unes « Nominations, querelle Ligue-M5S » - ‘’L’accord sur la Caisse des dépôts et Prêts saute’’ (La Repubblica).

ARTICLE, La Repubblica, G. De Marchis : « Tria assiégé pas les vétos, les nominations CDP sautent. Ligue : exclus des jeux » : « Le bras-de-fer entre le M5S et la Ligue sur les nouvelles nominations de l’administration publique va de l’avant. Hier, les nominations et l’accord sur la CDP (Caisse des dépôts et Prêts) ont sauté, juste quand Dario Scannapieco et Fabrizio Palermo étaient prêts à devenir respectivement AD et DG du coffre-fort de l’Etat. Une secousse retentissante qui a frappé le ministre de l’Economie Tria. Tout est à refaire et l’Assemblée a été reportée à mardi prochain.  L’affrontement  politique a été clair, puisque Matteo Salvini, qui ne faisait pas du tout confiance au ministre Tria et au président du Conseil Conte, a souligné de manière très forte que la Ligue n’était pas présente dans le schéma décidé. Conte a remarqué qu’il s’agissait de choix très importants pour le pays ».

COMMENTAIRE La Repubblica F. Manacorda « Tria, le ministre entre le marteau et l’enclume » : “Dans la lutte de pouvoir pour la présidence de la Caisse des dépôts et des Prêts, identique comme par le passé – chose pourtant critiquée par ceux qui sont maintenant au gouvernement – le ministre de l’Economie se trouve dans une position de fragilité. Mais ce n’est là qu’un début du parti unique du fisc élastique et de la dépense publique illimitée, peut-être grâce aux caisses de la CDP, ou grâce à l’épargne des Italiens »

Entretien du Président du Conseil Giuseppe Conte : Une « Voilà qui je suis et ce que je fais » (Fatto Quotidiano)

ENTRETIEN de Giuseppe Conte, Président du Conseil (Fatto Quotidiano) extraits : « ‘’Après 50 jours en tant que Président du Conseil, je m’aperçois que le silence studieux n’est pas considéré par tous comme une vertu. Je parlerai donc un peu plus mais uniquement quand j’aurai quelque chose de concret à dire sur ce que je suis en train de faire. Freiner ou corriger un ministre ? Il y a de temps en temps quelques déclarations inappropriées. Mais je préfère résoudre les choses en tête à tête : c’est moi le Président du Conseil et c’est moi qui dois donner le cap politique au Gouvernement. J’ai voté une fois pour l’Olivier de Prodi, une fois pour les centristes, et pour le PD jusqu’en 2013. Ensuite, déçu (notamment pour la réforme constitutionnelle à laquelle j’ai dit non au référendum), j’ai voté pour le M5S. Mon modèle de président du Conseil est Aldo Moro. Sur l’affaire de l’ONG open arms, nous n’avons pas encore d’informations définitives. Toutefois, il est inacceptable qu’une ONG – admettant même le manque d’intervention de la garde-côtière libyenne – puisse inculper le gouvernement italien. J’ai écrit mardi une lettre à Juncker et à Tusk pour demander que ce qui a eu lieu dimanche [le partage volontaire de migrants par d’autres pays de l’UE, ndt.] devienne une pratique, confiée non plus à nos appels téléphoniques à nos partenaires mais à un « comité de crise » sous l’égide de la Commission européenne, pour qu’elle se pose comme médiateur avec les différents gouvernements. Si après, comme je l’espère, d’autres pays hors UE acceptent de créer des ‘’centres de protection’’ pour évaluer les demandes d’asile, les vrais réfugiés auront droit à aller en Europe, nous pourrions les prendre directement nous, par le biais de couloirs humanitaires, mettant fin au trafic des passeurs. Je suis en train de convaincre les pays de l’Est (voici pourquoi je viens d’inviter le Premier ministre tchèque à Rome) qu’ils ne sont pas exclus de la problématique migratoire. Qu’il faut régler les flux et l’accueil au niveau européen. Je rencontrerai Haftar. En automne j’organiserai à Rome une conférence sur la Libye, invitant toutes les parties prenantes intéressées, des pays européens aux Etats-Unis aux dirigeants de l’Afrique et de la Méditerranée. Si Macron le sait ? Je le lui ai dit lors du G7 : l’objectif n’est pas représenté par les élections en décembre mais plutôt par la stabilisation du pays. Sans cela, les élections pourraient se traduire en un boomerang. Macron pense que la Libye est à lui ? Si vraiment il pense cela, il se trompe. La Libye n’est ni à lui, ni à nous. C’est un Etat indépendant qui, dans son histoire, a un rapport privilégié aussi avec l’Italie. Nous n’y renoncerons jamais. Je m’entends bien avec tous les leaders internationaux. Macron ? Il est très amical et franc, à part les frictions générées par le fait qu’il défend les intérêts des Français et moi ceux des Italiens’’ ».

ARTICLE, La Repubblica T. Ciriaco et A. d’Argenio « La lettre de Conte à Juncker : cellule de crise UE pour gérer les secours » : « La dernière tentative du gouvernement M5S-Ligue pour bénéficier de la solidarité sur les migrants tient sur une page. Le président du Conseil demande à  J-C Juncker et à D. Tusk une ‘’cellule de crise’’ au sein de la Commission européenne pour coordonner les sauvetages et distribuer les migrants sauvés en mer entre les partenaires européens. Une décision pour éviter de passer à nouveau trois jours au téléphone pour distribuer quelques centaines de migrants. En parallèle, Conte travaille à un échange de migrants entre Rome et Berlin, plutôt loin des initiatives demandées par les Italiens. Pour sortir de l’impasse, Conte est prêt à se replier sur un accord a minima avec Merkel : Berlin pourra prendre volontairement jusqu’à 500 réfugiés par mois de l’Italie et pourra aider Rome pour mettre la pression aux autres partenaires pour distribuer de manière plus juste les migrants. En échange, l’Italie annoncera en septembre la volonté de reprendre un chiffre inférieur de migrants secondaires arrivés en Allemagne. Mais uniquement ceux qui passeront la frontière à l’avenir. Aucun des 40 000 déclarés par Berlin ».

ARTICLE, La Stampa, U.Magri, « Mattarella protège le gazoduc Tap : un choix stratégique, il sera complété » : «  La Tap (Trans Adriatic Pipeline), qui acheminera du gaz de l’Azerbaïdjan vers l’Italie est d’après le Président de la République Mattarella, un ‘’choix stratégique pour notre approvisionnement en énergie’’ vu qu’il est essentiel pour l’Italie de diversifier ses fournisseurs. Actuellement, les ressources Libyennes sont à risque en raison de la guerre entre factions, le contrat avec l’Algérie finira l’année prochaine et le méthane Russe porte au premier plan les relations avec Moscou et impacte les problèmes de sécurité européenne. Ne pas réaliser le gazoduc serait de plus une ‘’farce nationale’’. L’Italie devrait payer des sanctions pénales s’élevant au mois à 8 milliards et au lieu d’arriver dans les Pouilles -où le mouvement No Tap (avec les 5 Etoiles au premier rang) conteste la construction- le pipeline remonterait dans les Balkans vers l’Autriche à qui l’Italie devrait alors acheter le gaz à des prix majorés. En considération des critiques des No Tap, d’après le Ministre des Affaire Etrangères Moavero, la question environnementale a amplement été considérée et il y a un dialogue entre les populations locales et les constructeurs’’.»

ARTICLE, La Repubblica, G. Foschini : « Ilva, il faut continuer avec Mittal. Arrêter la reprise pourrait coûter 4 milliards » : « Malgré les pressions très fortes qui arrivent de la région des Pouilles, le ministère du Développement Economique est en train de chercher une voie pour résoudre le dossier Ilva sans devoir passer par les tribunaux et sans être obligé à revoir l’idée de principe de la vente du groupe sidérurgique le plus important du pays. Pour la nouvelle Ilva, le gouvernement Conte partira donc d’une certitude : Arcelor Mittal sera le nouveau propriétaire  d’Ilva, mais il faudra que le consortium Arcelor Mittal améliore la proposition sur l’emploi et le plan de mise en œuvre environnementale. Tout cela, pour donner un signal clair d’un ‘’ gouvernement de changement ‘’ et d’une affaire viable à long terme, que le ministre Di Maio est en train de gérer personnellement ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)