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16/07/2018

"Berlusconi, ultimatum à la Ligue."

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Italie. Revue de presse.

Question migratoire : Unes : « Navires et migrants, l’Europe divisée sur l’accueil » (Corriere della Sera), « Migrants, les pays de l’Est divisent l’UE » (La Stampa), « Les 450 migrants iront dans 5 pays de l’UE, non du bloc de l’Est » (Il Messaggero), « Le revers des pays de l’Est : ‘’nous ne prenons pas les migrants’’ » (Il Mattino).

ARTICLE Il Messaggero A. Gentili « Conte reprend les commandes : ‘’stop aux fonds européens aux pays qui refusent les quotas’’ » : « Il y a une grande satisfaction au Palais Chigi. Après la France et Malte, l’Allemagne, l’Espagne et le Portugal se sont engagées eux aussi dans le groupe des « pays de bonne volonté ». Le président du Conseil se félicite aussi parce qu’il a réussi, après la campagne assourdissante et solitaire de Matteo Salvini (Ligue), à reprendre en main le dossier des migrants. Une source haut placée souligne ‘’une approche enfin institutionnelle qui rassurera sans doute le Quirinal’’, après l’opposition entre ministres sur le navire ‘’Diciotti’’. Conte a réussi à faire une synthèse entre l’approche musclée de Salvini et institutionnelle du responsable des affaires étrangères Moavero Milanesi (Indépendant). Par ailleurs, l’Italie organisera en octobre une conférence internationale sur l’immigration, ouverte à tous les pays africains et aux États-Unis. Des sources du Palais Chigi soulignent que Conte parlera de cela lors de sa rencontre avec Trump prévue le 30 juillet prochain ».

ARTICLE, La Stampa, G.Longo, « Migrations : d’autres réponses positives pour l’Italie, mais le groupe de Visegrad divise l’UE » : « La médiation politique, menée par Giuseppe Conte a apporté un succès relatif. L’Allemagne, le Portugal et l’Espagne vont chacune accueillir 50 des 451 migrants bloqués à Pozzallo. Conte a indiqué que ʺla solidarité européenne se matérialisait. Les pays de l’Est ont refusé, et notamment la Hongrie et la République tchèque dont le Premier Ministre a déclaré dans un tweet ʺnotre pays ne recevra aucun migrant, la seule solution à la crise est le modèle australien, c’est-à-dire, ne pas faire débarquer les migrants en Europeʺ. Pour l’instant les navires restent en rade, suivant la volonté du ministre Salvini de ne pas procéder au débarquement, sauf pour les femmes et les enfants. »

ENTRETIEN de Manlio Di Stefano (M5S) secrétaire d’Etat aux Affaires Etrangères « Le groupe de Visegrad ? Aucun point en commun avec eux »  (Corriere della Sera) : « ‘’Il n’y a aucune syntonie avec les pays du groupe de Visegrad car leur vision politique générale est très différente de la nôtre : nous croyons, œuvrons et nous nous engageons pour une Europe unie et solidaire, qui puisse fonctionner et qui grandisse ensemble. Tous doivent soutenir les devoirs et les sacrifices de l’accueil. Il n’y a pas de pays méchants ou gentils. Si quelque chose bouge, c’est grâce à notre action sérieuse et décidée’’ ».

Frictions Inps/gouvernement : Unes « Le gouvernement accuse l’Inps » (Corriere della Sera), « Le gouvernement à l’assaut de Boeri, Tria aussi  dans le collimateur » (La Repubblica), « Emploi, les ministres attaquent l’Inps » - ‘’Boeri : je démissionne uniquement si Conte me le demande’’ (La Stampa), « Gouvernement-Inps, défi sur les retraites » (Il Messaggero).

ARTICLE, La Stampa, A. Di  Matteo, « Paix entre Di Maio et Tria, front uni contre l’Inps » : « Luigi di Maio et le Ministre de l’Economie Giovanni Tria (Indépendant), entre lesquels il avait presque eu « court-circuit » autour du décret dignité, trouvent un accord. Dans la ligne de mire du gouvernement se trouve Boeri, président de l’Inps -l’Institut National de la Sécurité Sociale Italien- et sa critique du décret Dignité. Salvini demande sa démission et déclare : ʺBoero continue de répéter que la Loi Fornero est intouchable et que les immigrés payent pour les retraites des italiens. Je pense qu’il se trompe et qu’il devrait démissionner »

RETROSCENA, La Stampa, R. Giovannini, « Boeri : s’ils veulent se débarrasser de moi, le Premier Ministre doit me le demander» : « Il est probable que l’expérience de Tito Boeari à l’Inps finisse bientôt en raison des frictions avec le gouvernement. Convoqué par le Premier Ministre lui annonçant la fin de son mandant, Boeri serait prêt à démissionner. Il considère en revanche que les posts sur Twitter ou Facebook demandant sa démission, tel que ceux de Salvini, soient insuffisants et qu’il faut une procédure institutionnelle. Boeri a accusé Di Maio, Ministre du Travail, et Tria, Ministre de l’Économie, de ʺnégationnisme économiqueʺ et a souligné que, l’Inps n’agit pas pour entraver le gouvernement mais fournit des évaluations techniques sur des données et méthodes statistiques et économiques, qui sont les mêmes que celle employés sous d’autres gouvernement. Ce sont des données ʺqui ne se laisseront pas intimider.ʺ » 

ARTICLE, La Repubblica, G. Vitale : « Berlusconi, ultimatum à la Ligue. Mais Meloni : centre - droit fini » : « Silvio Berlusconi est en train de faire tout son possible pour convaincre Matteo Salvini d’abandonner le M5S et sauvegarder l’alliance avec Forza Italia et le centre-droit. Berlusconi demande à la Ligue de débrancher le gouvernement Conte, mais Giorgia Meloni (présidente de Fratelli d’Italia) affirme qu’il est impossible de reconstruire l’alliance avec la Ligue et que le centre-droit est fini ».

ARTICLE Il Messaggero S. Piras « L’isolement du M5S à Strasbourg » : « Le Mouvement 5 Etoiles se trouvera orphelin avec le départ de leur ancien allié Farage, qui ne sera pas présent à partir de 2019. Impliqué dans une alliance de gouvernement, le M5S tente de comprendre avec qui s’allier lors des élections européennes. Le dialogue avec En Marche serait interrompu. Il y a quelque temps, des bruits évoquaient un M5S voulant s’accréditer auprès d’En Marche du Président Macron. ‘’En Marche doit choisir entre les partis du changement, comme nous ou ceux du passé’’, c’est le refrain des 5 Etoiles qui ont donc joué leur carte ».

SONDAGES Il Messaggero « Les eurosceptiques se renforcent, les socialistes et les populaires en baisse » : « Les simulations de l’Institut Cattaneo, basée sur des sondages dans les 27 pays de l’Union, affiche ses chiffres. Ensemble, le PSE et le PPE perdent environ 11 points, alors que les partis de droite vont au-delà du seuil des 20% sans pour autant faire un exploit. Les libéraux et les nouveaux partis comme les centristes français d’En Marche seront ainsi décisifs. PPE à 25,5% (-6,5%), PSE à 20,5% (-4,5%), les libéraux à 10,2% (+0,3%) les souverainistes à 21 % (+4,5%) les autres partis, inclus En Marche, passent de 16,6% à 22,8% ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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