30/05/2018
"Ligue-M5S reprennent la partie."
Italie. Revue de presse.
Politique intérieure/Quirinal/Gouvernement- – Unes : « Alerte sur la dette. La négociation recommence » - ‘’Cottarelli vacille, hypothèse d’un gouvernement politique M5S-Ligue ou du centre droit’’ (Corriere della Sera), « Crise, la grande peur sur les marchés. Ligue-M5S reprennent la partie » (La Repubblica), « Ligue et M5S tentent à nouveau, négociations ouvertes avec le Quirinal » (La Stampa, Il Mattino), « Marchés en tranchée, retour de l’hypothèse M5S-Ligue » (Sole 24 Ore), « Le match du gouvernement reprend » - ‘’Fratelli d’Italia prêt à soutenir M5S-Ligue (Il Messaggero).
COULISSES
ARTICLE La Repubblica, G. Vitale « Le spread bloque Cottarelli, la négociation M5S-Ligue reprend » : « Deux scénarios possibles pour la nouvelle ouverture des négociations : proposer à nouveau G. Conte comme président du Conseil ou bien un exécutif dirigé par la Ligue par le biais de Salvini ou de son bras droit Giorgetti. Et parmi les hypothèses celles de remplacer Savona par Cottarelli au ministère de l’Economie. Le M5S revoit sa stratégie, abandonne l’idée de demander l’impeachment pour Mattarella et se dit prêt à ‘’collaborer avec le Quirinal’’ ».
ARTICLE Corriere della Sera M. Breda « La stratégie du chef de l’Etat : éviter l’inconnue des élections en plein été » : « La journée d’hier entre les palais du pouvoir a été un enfer, avec un coup de théâtre après l’autre, sans un instant de trêve pour comprendre ce qui se passait. Le chaos italien a été la « breaking news » des médias internationaux car il a mis ‘’l’euro sous tension’’. Le Chef de l’Etat, seul comme jamais auparavant, après que même le PD ait décidé de ne pas soutenir son gouvernement, serait en train de vérifier les possibilités de faire démarrer de manière décente un exécutif électoral. Cottarelli devrait alors demander au moins une confiance ‘’technique’’. Si personne ne s’arrête, il faudra aller voter entre le mois de juillet et août ».
ARTICLE, La Stampa, A. Carugati : « Salvini, gel avec Berlusconi et il ouvre au M5S : ‘’ Non aux élections, nous allons au gouvernement avec vous ‘’ » : « La Ligue et le M5S ont repris le dialogue pour tenter à nouveau de former un gouvernement. Salvini, leader de la Ligue, a passé une journée frénétique et a déclaré que les élections ne sont pas du tout une solution à prendre en considération. Matteo Salvini, malgré le coup de froid avec Berlusconi, considère que la rupture du centre droit pourrait être risquée. Mais, fort des derniers sondages, il souligne que ses électeurs ont beaucoup apprécié le programme du gouvernement et a défini le M5S ‘’ sérieux et fiable ‘’. Donc l’hypothèse d’un gouvernement Ligue-M5S reprend à nouveau d la vigueur ».
ENTRETIEN d’Antonio Tajani, président du Parlement Européen et membre de Forza Italia « Salvini doit comprendre qu’il n’a rien en commun avec les 5 Etoiles » (Corriere della Sera) : « ‘’J’espère que l’on ne votera pas en juillet. Imaginez les retombées sur l’affluence. Nous avons confiance en Mattarella, mais s’il décide de dissoudre les Chambres, alors que le Centre droit se présente uni. Nous ne nous opposerons pas à un gouvernement Ligue-M5S mais nous ne voterons pas la confiance. L’hypothèse d’un front républicain PD-FI ? A ce stade il n’est pas à l’ordre du jour’’ ».
ENTRETIEN de Carlo Calenda, ministre sortant du Développement Economique et membre du Parti Démocrate « Que le PD crée un Front républicain avec une liste et un autre symbole » (Corriere della Sera): « ‘’Nous organisons une manifestation le 1er juin en défense des institutions républicaines. Mais nous devons nous mobiliser pour une campagne électorale populaire impliquant même des citoyens avec des idées politiques différentes. Le leader nous l’avons déjà : Paolo Gentiloni’’ ».
EDITORIAL, Romano Prodi, ancien président du Conseil italien, Messaggero, « Sans nous, cette Europe ne peut continuer » : « Un pacte a été souscrit entre deux partis qui avaient bien peu en commun durant leur campagne. Divisés sur les principaux chapitres, cruciaux (à commencer par la politique fiscale), ils ne pouvaient que s’unifier sur une prise de position forte contre l’establishment. Il n’est pas étonnant que le bras de fer se concentre sur l’Europe et l’euro, pierres angulaires de notre politique intérieure et étrangère ».
SONDAGES, Il Mattino, A. Calitri : « Avec le vote en juillet, 10 % d’abstentions en plus. Et selon les sondages, personne n’y gagnera » : « L’hypothèse d’aller à nouveau voter le 29 juillet prochain pourrait se traduire en 10 % d’abstention en plus par rapport aux dernières élections du 4 mars. Les électeurs déserteraient plus pour la déception de la gestion du vote que pour la date au cœur de leurs vacances ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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