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21/03/2018

"Berlusconi : "Oui à un gouvernement avec le M5S.""

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Italie. Revue de presse.

Désignation des Présidents de la Chambre des députés et du Sénat – Unes : « Sénat, la présidence à Forza Italia » (Corriere della Sera), « L’offre de Salvini à Berlusconi : le Sénat à FI » (Il Messaggero), « Berlusconi : ‘’oui à un gouvernement avec le M5S’’ » (La Repubblica), « Di Maio et Salvini cherchent un candidat pour la présidence du Conseil » (La Stampa).

ARTICLE, La Repubblica, C. Lopapa : « Berlusconi s’ouvre au M5S : ‘’Gouvernement sur programme’’ ; Fico favori pour la Chambre » : « Les négociations gouvernementales réuniront donc le centre-droit avec Salvini à sa tête face à Di Maio ; reste à savoir si le M5S acceptera la présence de Berlusconi. Ce dernier, qui dit soudainement reconnaître le poids du M5S, arrivé premier aux élections, a déclaré que ce gouvernement d’alliance se baserait sur certains points fondamentaux : économie, travail, sécurité et immigration. Si le M5S refusait ce gouvernement, Berlusconi indique que la faute retombera sur ce parti et Salvini ne pourra plus rompre l’alliance centre-droit pour s’allier avec Di Maio. En ce qui concerne les Chambres, Di Maio désire la Chambre et le centre-droit le Sénat, dont la présidence ne reviendra pas à la Ligue mais à Forza Italia, qui compte y placer probablement Paolo Romano. »

RETROSCENA (Coulisses), La Stampa, A. La Mattina, I. Lombardo : « Salvini et le pacte avec Di Maio, bras de fer sur le choix du président du Conseil » : « Les consultations pour trouver un accord sur les noms des présidents des deux Chambres continuent et les trois leaders, Salvini, Berlusconi et Meloni, vont se rencontrer aujourd’hui pour tenter de trouver une solution. La possibilité d’un accord entre le centre droit et le M5S sur l’attribution du poste de Président du Sénat à Forza Italia existe, mais Berlusconi serait préoccupé aussi pour le choix du président du Conseil et pour trouver une majorité de gouvernement. Salvini et Di Maio sont en train de chercher un candidat qui conviendrait à tous, le leader de la Ligue a très bien compris qu’il sera très difficile de former un gouvernement sans le Mouvement, qui est l’autre gagnant des élections. Berlusconi serait donc prêt à donner son accord à un gouvernement avec le M5S ». 

ARTICLE, La Stampa, M. Valensise : «  Quelle tutelle pour l’Italie en Europe » : « Lors de la campagne électorale italienne il n’a pas été question de l’Europe ou presque. La crainte de perdre un allié précieux, dans cette période d’attente pour la formation d’un gouvernement italien est grande pour les Chancelleries occidentales. La sécurité et le développement que l’Europe a offert à l’Italie devront être pris en compte par qui propose sa candidature pour guider le pays. L’attention de nos partenaires européens face aux exigences de ce pays qui ne peut être laissé seul est importante. »

ARTICLE Sole 24 Ore G. Trovati « L’enlisement italien freine la réforme de l’UE » : « Dans son entretien d’hier, le ministre Bruno Le Maire a relancé le plan Macron sur la figure d’un ministre unique des finances européennes et surtout le fait que la réforme ‘’ne saurait attendre’’. C’est justement la ligne sur les politiques européennes qui provoque une des failles les plus profondes entre les partis politiques au centre du débat italien. L’accueil par le M5S de l’hypothèse d’un ministre unique des finances est assez froid : ‘’inutile de débattre des instruments sans avoir au préalable éclairci l’exigence d’un tournant en faveur d’une expansion de la politique économique’’. De son côté, la Ligue, par le biais de Claudio Borghi, rétorque : ‘’On a attendu pendant six mois la formation du gouvernement allemand, ils attendront bien l’Italie’’ ».  

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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