Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23/02/2018

"Beaucoup de questions et peu de réponses."

FI.jpg

Ligue.jpg

FI-AN.jpg 

M5S.jpg

Italie. Revue de presse.

Déclarations de J-C Juncker – Unes : « Juncker effraie les marchés » (Corriere della Sera), « La peur de l'Europe : "Italie sans gouvernement" » (La Repubblica), «  L'UE appréhende une Italie sans gouvernement » (La Stampa), «  Juncker : en Italie, un risque de gouvernement non opérationnel » (Sole 24 Ore) « Juncker, une gifle à l'Italie » (Il Messaggero, Il Mattino).

COMMENTAIRE, La Repubblica S. Folli « Mattarella, l'Europe et la stabilité » : « Assez confuses dans la forme et improductives dans le fond, les phrases de  Juncker prononcées hier, sans doute dans un moment de distraction, ont été corrigées dans la soirée. Mais elles restent et sont lourdes. Toutefois, elles ont le mérite d'avoir fait exploser la bulle dans laquelle se trouvait jusque-là le débat électoral. Elle a exprimé la crainte silencieuse qui circule dans toutes les chancelleries européennes et sur les places financières.  Certes, la meilleure garantie pour une Italie stable serait une majorité solide et vouée au dialogue avec l'Europe, si possible dirigée par Gentiloni. Mais puisque ce scénario de l’après 5 mars ne sera pas celui-ci, Mattarella devra repérer le chemin le plus adéquat. Le chef de l'Etat sera en fait le garant de la stabilité ». 

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Franco : « Le rappel maladroit, à double tranchant, de l’Europe » : « Junker a probablement compris après coup que ses propos d’hier étaient un appui pour Di Maio, Salvini et Meloni. En effet, après ses déclarations sur un gouvernement italien potentiellement ‘’non coopératif’’, il a voulu rectifier le tir en indiquant que ‘’l’Italie aura un gouvernement qui lui permettra de maintenir son rôle central en Europe’’. De ce fait, tous les anti-européens ont maintenant plus d’arguments : le M5S avertit ‘’la politique des diktats de Bruxelles est morte et enterrée’’. »

ARTICLE, Sole 24 Ore «Croche-pied» : « Il suffisait de suivre la régie attentive du Quirinal qui a fait tout son possible pour que P. Gentiloni ne démissionne pas et soit formellement à la tête d'un ''gouvernement qui gouverne" même après le 4 mars si la formation du nouvel exécutif devait être compliquée. Mais cela a dû échapper au Président européen J-C Juncker. A 14h36 hier, il était vraisemblablement en stand-by, ''non opérationnel’’ ».

 EDITORIAL, La Repubblica, Mario Calabresi « Ouvrons-nous les yeux pour arrêter un vieux film » : « Nous ne pouvons pas y croire et pourtant c’est vrai. Les acteurs principaux que l’on considérait définitivement sortis de scène sont trois : Silvio Berlusconi, les pulsions néofascistes, et l’incompétence manifeste et revendiquée. L’effort fait par les trois derniers gouvernements de cette législature pour redonner à l’Italie un visage crédible en Europe ne se voit presque plus. Il est temps de se rendre compte que la fin de ce film n’a pas encore été tournée et qu’il faut s’oxygéner le cerveau plutôt que s’abandonner à l’évitable ». 

EDITORIAL, Corriere della Sera, F. Fubini : « Beaucoup de questions et peu de réponses » : « En cette fin de campagne électorale plus aucun candidat ne parle de son programme, au contraire chacun souhaite plutôt l’enterrer. En effet à la vue de leurs pronostics économiques on comprend que ces propositions sont infaisables, raison pour laquelle les candidats préfèrent traiter d’autres sujets. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Les commentaires sont fermés.