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19/02/2018

Italie : "Les partis ont promis mille milliards."

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Italie. Revue de presse.

Campagne électorale/Observatoire sur les comptes publics – Unes : « Les rêves électoraux font monter en flèche la dette publique » (La Repubblica), « Elections, les partis ont promis mille milliards » - ‘’Des programmes vagues et pleins d’omissions » (La Stampa), « Partis, des promesses qui font exploser la dette » -  ‘’Aucune couverture sur les programmes’’ (Il Messaggero). 

ARTICLE, C. Cottarelli, La Stampa : « Pour les élections les partis ont promis monts et merveilles » : « Le rapport de l’Observatoire sur les comptes publics de l’Université ‘’La Cattolica’’ de Milan souligne le lourd impact qu’auraient les promesses électorales sur les caisses de l’Etat. Bien que le budget prévu soit le même (55 milliards d’euros, la Lega et Forza Italia ne sont pas d’accord sur plusieurs points : ne serait-ce que pour la loi ‘’flat tax’’ ils ne proposent pas les mêmes taux d’imposition. En ce qui concerne le M5S ils n’ont pas publié, comme ils l’avaient promis, leur programme économique ; ils ont dévoilé quelques points qui semblent flous : on ne comprend pas comment ils espèrent réduire la dette publique en augmentant le déficit. Le PD n’a pas publié son programme économique non plus. En bref les quelques éléments qu’ont publié ces partis semblent indiquer que rien n’est concret dans ces propositions ; ça a toujours été le cas mais pour ces élections ça l’est encore plus».

ENTRETIEN de Luigi Di Maio, candidat à la présidence du Conseil du M5S « Moi premier ministre ou pas de gouvernement. Mes ministres seront annoncés avant les élections » (La Stampa de dimanche): « Lors de sa visite à la rédaction de La Stampa, L. Di Maio a souligné : ‘’Aujourd’hui notre ambition est d’être incisifs sur les politiques publiques, chose qui n’a pas été possible pendant que nous étions dans l’opposition. L’Europe ne doit pas nous craindre, le vrai danger est représenté par la Ligue de Salvini qui est proche de Le Pen. Je vois difficilement Mattarella donner la charge de former un gouvernement à une coalition n’ayant pas de majorité. Le centre droit s’effritera au lendemain des élections. Nous voulons rester dans l’Otan, nous sommes d’accord pour maintenir la mission en Afghanistan mais nous sommes critiques à l’égard de la ligne de Trump d’augmenter les dépenses militaires. La ligne grande vitesse Turin-Lyon ? C’est un projet vétuste, nous préférons dépenser cet argent en infrastructures stratégiques ».

ENTRETIEN de Silvio Berlusconi, fondateur de Forza Italia: « Migrants et impôts, je changerai l’Italie » (Il Mattino ): « ‘’Je ne comprends pas pourquoi la ‘’gauche italienne n’agit pas face au déficit, cela améliore l’économie du pays mais aussi les comptes de l’Etat ; il faut prendre exemple sur l’Amérique’’. Pour Macerata il est évident que’’ tous ces migrants, vivant en marge de la société, sont une bombe sociale’’ qui peut exploser au moindre incident. ‘’Mon candidat, ce sera un homme avec beaucoup d’expérience, qu’elle soit politique ou autre’’. Je refuse toute comparaison de FI avec le M5S : ‘’notre Italie est l’Italie de la construction, celle de Grillo est celle de la destruction’’. ‘’Si Salvini a le meilleur résultat, il sera Premier Ministre, il en va de même pour Meloni : je suis quelqu’un de loyal ; néanmoins je sais que FI sera le premier parti’’. ‘’Mon rôle y sera simplement de créer du travail, de la croissance, et tout ce qui s’en suit’’. »

ENTRETIEN, Matteo Renzi, secrétaire du PD, Il Mattino, dimanche « Oui à des mesures spéciales pour le Sud » : «J’ai changé d’avis. Sur le Sud, à force de le visiter, ma vision a changé, il faut le stimuler. Celui qui choisit de voter pour Berlusconi fait une fleur à la Ligue. Le M5S ? Je suis sûr que le PD sera premier, c’est le seul parti qui peut arrêter la dérive populiste ».

ARTICLE, La Repubblica, T. Ciriaco : « Renzi ouvre la voie à Gentiloni comme président du Conseil bis » : « Matteo Renzi, secrétaire du PD, ouvre la voie à Paolo Gentiloni en tant que ‘’candidat’’ du centre gauche à la présidence du Conseil. Sa ligne est de le préserver, mais seulement à moitié, avec prudence, en soulignant que c’est lui qui déterminera le nom du candidat du PD et que le futur Président du Conseil sera choisi uniquement par le Président de la République Mattarella. Après le soutien de Romano Prodi à Gentiloni, Renzi aussi affirme qu’il existe une préoccupation institutionnelle et qu’il faudra probablement beaucoup de temps  pour la formation d’un nouveau gouvernement. Il est donc prioritaire d’éviter de le ‘’griller’’ avant le 4 mars parce que Paolo Gentiloni est une garantie en cas d’impasse ».

ARTICLE, Corriere della Sera, R. Frignani : « Dissoudre les groupes néo-fascistes » : « Dans une période de campagne électorale très délicate, caractérisée par des manifestations antiracistes et antifascistes ainsi que par des affrontements violents chargés de tension, à Venise, Rome et Naples, le climat est très délicat.  La présidente de la Chambre, Laura Boldrini, candidate de LeU, a déclaré qu’il faut absolument dissoudre les groupes qui se réfèrent à une idéologie fasciste. Elle a ajouté qu’il n’y a pas de place pour eux dans une véritable démocratie ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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