"L’identité politique des électeurs italiens a changé au cours de ces cinq dernières années."

Italie. Revue de presse.

COMMENTAIRE, La Repubblica F. Ceccarelli « La mutation ‘’pop’’ du M5S » : « Dans la formation des listes électorales, le mouvement commence par se donner des règles, exactement comme tous les autre partis politiques. Ils font même trésor des enseignements de leurs adversaires. Est-ce un mal ? Je ne sais pas. Certes, après avoir vu Di Maio d’abord auprès des banquiers à Cernobbio, puis avec la liquéfaction du sang de San Gennaro et ensuite aux Etats-Unis, cette mutation n’est pas une surprise ».

ENTRETIEN, Pietro Grasso, président du Sénat par intérim et leader du parti ‘’Liberi e uguali’’, La Stampa, « ‘’Un gouvernement avec les démocrates et le M5S ? Nous serons responsables, tout dépendra des programmes’’ » : « Notre objectif est celui de récupérer les voix des électeurs démocrates de centre gauche et d’essayer de reprendre les voix qui sont allées au M5S. Notre pays a besoin d’un plan pour l’environnement, la mise en sécurité du territoire, à commencer par les écoles, et un plan pour les affaires sociales. »

SONDAGE Swg/Il Messaggero, E. Risso (directeur scientifique Swg) « La droite ‘’pro-Italie’’ fait un bond, effondrement des progressistes » : « L’identité politique des électeurs italiens a changé au cours de ces cinq dernières années. Un nouveau cadre s’est ajouté, ‘’les Italiens d’abord’’ (16%). Les modérés, eux, sont tombés à 21% (au lieu de 36 en 2013) et le périmètre de la gauche a diminué de moitié (de 30 à 16%). Enfin, le ‘’rassemblement des déçus’’ est à 25%. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)