Berlusconi : "Strasbourg doit décider sur mon inéligibilité avant les élections."

Italie. Revue de presse.

ENTRETIEN de Silvio Berlusconi, leader de Forza Italia et ancien président du Conseil « Strasbourg doit décider sur mon inéligibilité avant les élections. Ce serait incroyable si on ne me rendait pas justice avant » (Il Messaggero): « A la différence de la gauche, nous, avec les autres forces du centre droit nous sommes alliés, pas concurrents. Nous voulons relancer ensemble l’Italie, avec les idées du PPE que nous représentons avec orgueil en Italie : les catholiques, les libéraux, les modérés. La Ligue est une force de gouvernement et sait bien que sortir de l’euro aurait des effets désastreux. Pour le Latium, FI est le premier parti de centre droit et donc en mesure de présenter un candidat à la hauteur pour la région. Sur la loi de finances, j’aurais souhaité de vrais changements : des impôts moins lourds, une réduction réelle de la dépense publique, un soutien véritable à ceux qui sont dans le besoin, aux retraités qui doivent survivre avec peu d’argent. Mais à quoi pouvions-nous nous attendre de la part d’un gouvernement de gauche, le 4^ème consécutif non choisi par les Italiens ? Heureusement nous arrivons à la fin, avant de redonner la parole aux électeurs ».

ARTICLE, Corriere della Sera, G. Sarcina : « Di Maio et les rencontres aux Etats-Unis » : «Luigi Di Maio est parti en mission à Washington  pour donner du crédit à sa candidature à la présidence du Conseil ainsi que pour effacer les préjugés sur le M5S. Les Américains ont montré un grand intérêt pour les élections siciliennes et ont demandé à Di Maio si la coalition de centre droit, dirigée par Silvio Berlusconi, allait de nouveau gouverner l’Italie. Ils lui ont demandé aussi si c’est lui l’adversaire de Berlusconi. En outre Di Maio a confirmé que l’Italie restera un interlocuteur privilégié des Etats-Unis  ».

ARTICLE, la Stampa, I. Lombardo « Di Maio promet la stabilité aux USA mais le candidat préoccupe Washington à propos des troupes italiennes à Kaboul et sur les fonds à l’OTAN » : « Luigi Di Maio se dit content d’avoir pu clarifier en deux mots la différence dans les rapports que le M5S veut maintenir avec les Etats-Unis et la Russie,  "L’Amérique est notre allié, la Russie est un interlocuteur important". Mais il est également conscient qu’au sein du Mouvement quelqu’un n’est pas d’accord sur le tournant pro USA.».

(Traduction : ambassade de France à Rome)