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19/07/2017

"Berlusconi, le retour."

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Italie. Revue de presse.

Migrants/Italie-AutricheUnes – « L’affaire des passeurs, 400 millions pour faire arriver les migrants en Italie » - ‘’Bras-de-fer avec Vienne’’ (Corriere della Sera), « Débarquements, les ONG vont de l’avant » - ‘’Augmentation des arrivées de presque 20%. Vienne menace de fermer le Brenner’’ (La Stampa), « Renzi : un plafond pour les migrants » - ‘’je soutiens Gentiloni sur le Ius soli’’ (Il Mattino).

Report de la loi sur le droit du solUnes – : « Gentiloni prévient Alfano : je ne renonce pas, je demanderai la confiance’’ (La Repubblica), « Gouvernement, duel Gentiloni-Alfano » - ‘’Le ministre demande des modifications, Gentiloni insiste pour la confiance en septembre’’ (La Stampa).

Migrants/Italie/UE

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Iossa « Migrants, nouvelles menaces de Vienne sur le Brenner » « Tensions avec l’Italie. Boldrini : phrases déprimantes. Les débarquements sur les côtes italiennes ont augmenté de 16% par rapport à l’année dernière » : « L’Autriche a, de nouveau, menacé la fermeture de ses frontières. ‘’Vienne doit se calmer’’ selon le vice-ministre des Affaires étrangères italien Mario Giro, qui invite l’Autriche à ‘’baisser d’un ton’’. Lundi Alfano avait exclu que l’Italie puisse délivrer des visas temporaires, et le président de la République autrichien, Alexander Van der Bellen, avait reconnu la complexité de la situation italienne ».

Migrants/Droit du sol

ARTICLE, La Stampa, I. Lombardo : « Ius soli, Gentiloni rencontre Alfano » : « Le président du Conseil Paolo Gentiloni a rencontré le ministre de l’Intérieur Alfano pour tenter de trouver une solution sur le décret-loi sur le droit du sol (Ius soli). Après la décision du gouvernement de reporter le vote en septembre prochain, Gentiloni recherche maintenant de la clarté de la part d’Alfano et il le prévient : il n’a aucune intention de renoncer à la discussion sur la loi et il demandera la confiance. De sa part, le leader d’AP demande des modifications. »

Politique intérieure 

ENTRETIEN de Matteo Renzi, secrétaire du Parti Démocrate (Il Mattino: « Sur l’économie, je suis pour remettre les comptes publics en ordre mais l’austérité, loin de favoriser la richesse, crée la pauvreté. Berlusconi ? Il doit décider s’il veut être populaire comme Merkel ou populiste comme Salvini [Ligue du Nord]. Sur les migrants, mon expérience de trois ans au gouvernement a vu un changement [significatif]. En 2014 personne ne parlait d’immigration sauf l’Exécutif italien au point qu’en avril 2015, après l’énième tragédie en Méditerranée, nous avons demandé un conseil européen extraordinaire. Nous avons fait une bataille pour affirmer le principe que les migrants ne sont pas uniquement un problème pour le pays d’accueil. Il est nécessaire que ce soit clair. L’engagement qui implique l’Italie est celui de Dublin, signé en 2003 par Berlusconi et confirmé en 2013 par Letta. Nous avons néanmoins introduit le principe que chaque pays [membre de l’UE] doit prendre en charge un petit quota de migrants. La loi sur le droit du sol ? C’est un devoir de l’adopter mais je soutiens le choix de Gentiloni de le reporter ».

ARTICLE, Corriere della Sera, T. Labate « La patrouille des ‘’non candidats’’» « Suspicions de Renzi concernant Letta et Prodi. Le retour de Tremonti, les aspirations de Casini » : « D’Alema sera sur la liste du MDP ; Gentiloni et Franceschini obtiendront une dérogation pour dépasser la limite des trois mandats et seront sur la liste du PD ; Berlusconi attend le verdict de la Cour européenne des droits de l’homme. Mais il y a des possibilités aussi pour ceux qui se tiennent à l’écart ; Renzi est convaincu que ‘’beaucoup d’entre nous éviteront de prendre parti aux prochaines élections en sachant que, en cas d’impasse post-électorale, ils seront les premiers à qui on demandera d’aider le gouvernement’’ ».

ARTICLE, Giovanni Sabbatucci, Stampa, « Berlusconi, un retour à découvrir » : « Aujourd’hui Berlusconi se représente comme leader ou, en tous cas, comme la référence principale, d’une coalition qui ressemble à s’y méprendre à celle de 1994 : Forza Italia revitalisée ; une Ligue du nord en croissance et transformée ; une composante encore liée au néofascisme historique (Fratelli d’Italia) ; et enfin une aile catholique modérée en mesure de recueillir les voix des centristes en voie de dissolution. La loi électorale (sans laquelle Berlusconi n’aurait pas gagné) sera cependant différente et les rapports de force sont différents. Berlusconi devra s’opposer à la dérivé lepéniste de la Ligue, calmer sur le terrain les aspirations au leadership de Salvini, faire du centre droit la première force en terme de voix. Trouver une majorité apparaît bien compliqué aujourd’hui pour l’ensemble des forces politiques».

EDITORIAL, La Stampa M. Sorgi « La double négociation avec vue sur les urnes » : « Le centre-droit, même s’il a remporté la victoire aux dernières élections administratives, continue de connaitre des remous. Berlusconi est devenu de nouveau très actif et serait prêt à offrir la candidature à la présidence du Conseil au président de la Lombardie Maroni (Ligue du Nord). Le leader de la Ligue, Matteo Salvini, de sa part, est particulièrement contrarié par cette initiative, parce qu’il a déjà déclaré qu’il est le seul candidat du Carroccio. Berlusconi, qui ne se contente pas d’une seule stratégie, est en train de réfléchir sur la possibilité de rouvrir, en automne, les négociations sur la loi électorale pour arriver à une réforme qui obligerait les partis politiques à de nouvelles alliances. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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