Italie : "Coalition, la grande illusion."

Italie. Revue de presse.

Politique intérieure

EDITORIAL Corriere della Sera A. Panebianco « Coalition, la grande illusion » : « Grande coalition ou grande confusion ? Très certainement, les prochaines élections ne donneront pas de stabilité à l’Exécutif. Ceci dit, le système électoral proportionnel profiterait à tous : chaque parlementaire aura plus de probabilité de réélection et il sera difficile qu’un parti, même petit, soit exclu du Parlement. De toutes les hypothèses, la plus saugrenue est celle d’une grande coalition Forza Italia-PD, la seule qui puisse arrêter le Mouvement 5 Etoiles. Nous assisterions alors au paradoxe des ‘’voleurs de Pise’’ : ennemis pendant le jour et amis pendant la nuit. Sans compter sur le fait de retomber dans la situation d’antan dans laquelle les coalitions se forment après les élections ». 

 Accrochages lors du meeting de la Ligue du Nord à Naples 

ARTICLE, Corriere della Sera F. Bufi « Centres sociaux : le réseau (et bassin de voix) du maire de Naples » « La phrase du maire de Naples De Magistris ‘’je suis à côté des centres sociaux’’, qui a suivi les accrochages lors de la venue de Matteo Salvini, n’aurait pas dû être prononcée. Ce n’est pas un mystère que le maire de Naples doit son élection à ces derniers, notamment à celui du quartier de Chiaiano, son bastion. Il a été le seul à ne pas comprendre que cette fois-ci les centres sociaux n’auraient pas pu contrôler les manifestants et limiter les tensions, comme ils le font d’habitude. Car cette fois, ce sont les ultras qui sont descendus dans la rue, et ces derniers croient et pratiquent la phrase ‘’all cops are bastards’’. De Magistris a ensuite changé de slogan : ‘’je ne suis pas avec les «violents»’’. 

(Traduction : ambassade de France à Rome)