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05/12/2016

Silvio Berlusconi et Matteo Salvini revendiquent le leadership du centre-droit.

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Italie. Revue de presse.

Référendum constitutionnel/démission de Matteo Renzi: UNES : « La vague du ‘’non’’, Renzi démissionne » (Corriere della Sera), « Le non triomphe, Renzi démissionne » (La Repubblica), « L’avalanche du ‘’non’’, Renzi annonce ‘’je démissionne’’ » (La Stampa), « Le ‘’non’’ s’envole, Renzi tombe » (Il Messaggero), « L’Italie a choisi pour le ‘’non’’, Renzi démissionne » (Sole 24 Ore), « Renzi rentre chez lui » (Il Giornale), « La Constitution l’emporte sur Renzi 59 à 41 » (Il Fatto Quotidiano). 

Référendum constitutionnel/Démission de Matteo Renzi:

La Repubblica, Mario Calabresi « Le danger d’un saut dans l’inconnu » : « Il y a un an, le Président du Conseil avait eu la malencontreuse idée de transformer le référendum constitutionnel en un plébiscite. Or aucun des Présidents ou Premiers ministres actuels  ne gouverne avec un consensus supérieur à 40%. La démission de Renzi était par conséquent un choix inévitable. Il faut ajouter qu’il s’agit là d’un vote qui n’a rien à voir avec le mérite de cette réforme constitutionnelle. Le camp du « non » regroupe aussi bien ceux qui ne veulent rien changer que ceux qui souhaitent renverser la table. Maintenant, le risque est celui d’un retour à l’instabilité : un scénario dont l’Italie n’a vraiment pas besoin. A l’horizon, il n’y a aucune idée forte pour répondre à la crise que connait l’Italie. Grillo n’en a pas, Salvini non plus. Il faut espérer que la droite (comme en France) et la gauche mettront en avant des options rationnelles et que l’on œuvrera pour contrer les populismes. De cette journée historique, il y a surtout un fait surprenant : le taux de participation des Italiens». 

ARTICLE, La Repubblica T. Ciriaco « L’après-Renzi » : « Afin d’éviter des élections anticipées, le chef de l’Etat explorera la possibilité de faire naître un gouvernement assurant la stabilité et affrontant le problème de la loi électorale. Le mode de scrutin dit ‘’Italicum’’ ne vaut pas pour le Sénat. L’énorme revers subi rend impossible le retour de Renzi au Palais Chigi. Une chose est claire, aucun gouvernement ne pourra se mettre en place contre Renzi et contre le PD, qui demeure le parti majoritaire au Parlement. L’issue naturelle pourrait être celle de la nomination du ministre de l’Economie Pier Carlo Padoan. Sinon, il y a la figure institutionnelle de Piero Grasso, président du Sénat, qui peut compter sur une bonne relation avec les oppositions. Le nom de Graziano Delrio (Infrastructures et transports), l’un des ‘’renzien’’ du début, est aussi évoqué, tout comme celui du chef de la diplomatie Paolo Gentiloni. Le nom de Dario Franceschini est moins probable. Et plusieurs représentants du PD sont en train d’évoquer le retour de Romano Prodi ». 

ARTICLE, Corriere della Sera A. Cazzullo “ Les erreurs du leader” : « Le président du Conseil est resté seul contre tous. Invoquer un plébiscite à l’occasion du référendum constitutionnel était imprudent. Il a déterminé sa stratégie comme si l’Italie n’avait pas changé depuis les dernières élections européennes lors desquelles le PD avait obtenu 41% des voix. Il a surestimé sa côte de popularité et sous-estimé la détresse sociale. Il faut lui reconnaitre, toutefois, d’avoir assumé immédiatement la défaite ». 

ARTICLE, La Repubblica G. Casadio « L’affrontement au sein du PD » : « Pour Pier Luigi Bersani, ancien secrétaire du PD qui a choisi le camp du ‘’non’’, la défaite du ‘’Oui’’ et de Renzi ne peut pas ne pas avoir de conséquences au sein du parti. La course pour la reconquête du parti par la minorité « la plus à gauche » ne fait que commencer. Bersani et D’Alema jugent que le leadership de Renzi est arrivé à sa fin, d’où l’hypothèse d’un secrétaire de transition jusqu’au prochain congrès. Dans la course il y a Martina, Speranza, Rossi et Orlando ». 

ARTICLE, La Repubblica C. Lopapa « Le centre droit » : « Silvio Berlusconi revendique le mérite d’avoir convaincu les modérés à voter pour le ‘’non’’ et plaide maintenant pour une modification de la loi électorale dite ‘’Italicum’’. Le « Cavaliere » veut tirer bénéfice de cette victoire indiquant qu’il est prêt à un gouvernement de coalition. C’est son grand retour, il y croît depuis qu’il avait répété à Salvini (Ligue du Nord) ‘’le leader c’est moi’’. Mais Matteo Salvini revendique lui aussi le mérite de cette victoire, il a été le premier à apparaître à la télévision et il a invoqué les élections anticipées ». 

(Traduction : ambassade de France)

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