Projet de loi du M5S concernant la réduction de moitié des salaires des parlementaires.

Italie. Revue de presse.

ARTICLE, Il Messaggero, « Renzi défie les ‘’grillini’’ : ‘’On peut payer les députés sur la base de leurs présences’’ » : «Le projet de loi du M5S (appelé par les députés du mouvement ‘’notre bombe atomique’’), concernant la réduction de moitié des salaires des parlementaires,  arrive aujourd’hui à la Chambre des Députés pour être discutée et votée. Le M5S accuse le PD de vouloir maintenir les salaires comme avant, mais Matteo Renzi, conscient du danger de cet argument, lance une proposition pour calculer l’indemnité des parlementaires sur la base de leurs présences au Parlement : celui qui est plus présent gagne plus, celui qui est moins présent gagne moins. »

 

ARTICLE, Corriere della Sera « Le grand peintre français à Milan. Sala : ‘’une opportunité saisie’’» : « Au printemps prochain, le Palais Royal de Milan accueillera l’exposition sur Edouard Manet. Celle que Turin aurait dû organiser et que l’arrivée de la nouvelle maire du Mouvement 5 Etoiles Chiara Appendino, opposée aux ‘’expositions ‘’blockbuster’’ importées’’, a fini par faire sauter. Ce n’est donc ni un vol ni un acte inopportun de la part de la ville de Milan envers Turin. La politique d’internationalisation de Milan par le nouveau maire Giuseppe Sala est bien connue ».

 

ENTRETIEN de Patrizia Asproni, présidente sortante du consortium Torino Musei « Appendino me chasse ? Non, c’est moi qui démissionne. Elle n’a jamais voulu me rencontrer » (Corriere della Sera) : « L’affaire Manet n’existe pas, cette exposition n’était qu’une hypothèse qui n’était pas sur le calendrier. Mon rôle est celui de prévoir des budgets et de mettre en œuvre les modalités de gestion. Je n’ai jamais eu de contact avec la nouvelle Maire. Il y a un problème politique. La réaction de la Maire Appendino [qui s’est opposée à l’idée d’une exposition sur Manet et qui avait demandé la démission de Mme Asproni, présidente de Turin Musei depuis 2013 ndt.] s’explique par la tutelle de son image plutôt que celle de la ville. Je constate une ingérence sur une institution autonome ».

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)