Dispute chez les post-communistes allemands.

Allemagne. Sahra Wagenknecht, la co-présidente du groupe des députés nationaux du parti post-communiste die Linke au Parlement allemand, a déclaré suite à l’attentat islamiste d’Ansbach en Bavière que l’accueil et l’intégration d’un grand nombre de réfugiés et migrants est lié à des problèmes et à des difficultés plus importants que ce qu’a fait croire de manière irresponsable Angela Merkel à l’automne passé avec son « Nous le ferons.» 

Le Député die Linke Harald Petzold reproche à Sahra Wagenknecht d’utiliser la peur afin de récupérer des électeurs contestataires et ajoute qu’il ne désire pas que le parti devienne une AfD de gauche. 

Gregor Gysi, un des grands formats du parti, déclare que die Linke ne peut critiquer Angela Merkel sur sa droite, mais doit le faire sur sa gauche. Sinon, le parti, en tentant de jouer sur les deux tableaux, perdra, selon lui, à la fois des électeurs pro et anti-accueil de réfugiés.