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21/06/2016

"M5S : triomphe là où la crise se fait le plus sentir."

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Italie. Revue de presse.

Élections municipales  UNES  « Renzi reconnaît la victoire du M5S » - ‘’Ce n’est pas un vote de protestation, réfléchissons-y’’. Grillo : ‘’nous sommes prêts à gouverner (Corriere della Sera, Sole 24 Ore), « Renzi : ‘’un vote de changement’’. Banques et bâtiment, le défi du M5S » (La Repubblica), « Grillo défie Renzi : ‘’nous arrivons’’ » (La Stampa), « Renzi : ‘’je renouvellerai le PD’’ » - ‘’Le président du Conseil reconnaît la défaite du PD. Raggi annonce un plan de coupes à hauteur d’un milliard’’ (Il Messaggero). 

ÉDITORIAL La Repubblica E. Mauro « L’histoire à la casse » : « Quand le destin et les circonstances transforment un parti de majorité en système politique et institutionnel et quand cette occasion historique est gaspillée, la politique se venge, l’opinion publique se rebelle et le vote le certifie. Dans les villes ouvrant la victoire au M5S, c’est la Troisième République – tant plébiscitée et incapable de réaliser un vrai tournant dans le mécanisme politico-institutionnel – qui naît ».

COMMENTAIRES La Repubblica S. Folli « Eloge aux vainqueurs, dernière arme contre les adversaires internes » : « La volonté est celle de prendre inspiration des partis antisystème pour s’adresser au pays avec un élan retrouvé. Le rêve de Renzi : jouer le match avec les règles du M5S, retrouvant le fil direct avec l’opinion publique et mettant de jeunes candidats sur le terrain. Un pari risqué, puisque la ligne anti-caste ne peut pas s’improviser. Et imiter l’adversaire pourrait le légitimer plutôt que le vider de son contenu ».

Sole 24 Ore L. Palmerini « Renzi et Grillo victimes du slogan du changement » : « Un jeune leader et une classe dirigeante nouvelle auraient dû avoir une plus grande ambition pour tenter de remporter des villes comme Milan, Turin, Naples et Bologne. En reprenant aussi de vieilles recettes (comme l’abolition de l’impôt sur l’habitation principale), le jeune leader Renzi déçoit ceux qui s’attendaient au changement. Et le tsunami Grillo n’est pas très prometteur : Virginia Raggi semble vouloir répéter les vieilles et mauvaises habitudes comme celle de donner des garanties aux employés publics et aux chauffeurs de taxis».

Corriere della Sera F. Fubini « L’effondrement entre les deux tours dans le Sud et l’ombre de l’achat de vote » : « En moyenne, dans les communes du Sud de l’Italie, l’affluence a baissé de 15,6% (d’après l’Istituto Cattaneo) mais certaines villes montrent un vrai effondrement : 33% à Caserte, 25 à Crotone, 24 à Brindisi, 21 en moyenne en Calabre, 19 à Naples et Benevento. Le choix entre deux candidats au second tour rend plus difficile de promettre de l’argent ou des faveurs en échange des voix».

Il Messaggero « Raggi sur la dette de Rome : loyauté de la part du gouvernement et plan de coupes d’un milliard » : « La nouvelle maire doit affronter les dossiers les plus importants : l’alerte-déchets (et les décisions à prendre d’ici l’automne), la dette de 13,5 milliards du Campidoglio (Raggi veut renégocier les taux d’intérêts afin de retrouver des ressources pour le social et réduire l’impôt municipal sur le revenu) et l’entretien des rues (il faut 150 millions par an contre les 30 actuellement alloués) ». 

La Repubblica « M5S : série gagnante du Nord au Sud et triomphe là où la crise se fait le plus sentir » : « Les ‘’grillini’’ remportent 19 seconds tours sur 20, conquérant les centres où dominent le chômage, la pollution et la dégradation. Mais ils gagnent aussi dans les communes traditionnellement à gauche comme Carbonia, Genzano et Pinerolo ».

Matteo Salvini, secrétaire de la Ligue du Nord « Le modèle de centre droit de Milan a échoué » (Corriere della Sera) : « Le retour au parti du ‘’Carroccio’’ [ancien nom de la Ligue] uniquement au Nord ? Jamais, cela appartient au passé. La défaite à Milan s’explique en réalité par un manque de clarté. Nous voulons représenter une alternative à Renzi et au M5S ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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