Reportage : rassemblement de BIEGIDA à Bielefeld.

Allemagne. Rhénanie du Nord-Westphalie. Bielefeld. BIEGIDA, un mouvement de type PEGIDA mais non reconnu par PEGIDA, m’a invité ce samedi 2 avril 2016 à prendre la parole en plein air à propos des attentats islamistes à Bruxelles et des résultats des partis patriotiques en Europe. En septembre 2015, 25 personnes avaient pris part selon la presse au rassemblement BIEGIDA face à 3.500 contre-manifestants. Cette fois, toujours selon la presse locale, 26 personnes ont participé au rassemblement de BIEGIDA face à 1.500 contre-manifestants. 

Ce genre d’endroit présente un intérêt tout particulier puisque les patriotes rencontrent de grandes difficultés à mobiliser alors que les gauchistes et ceux qui se prétendent les représentants de la société civile ne rencontrent pas de difficultés à le faire. La pression sociale et les méthodes utilisées par les gauchistes ne sont pas totalement étrangères à ce manque de vigueur patriotique dans ces régions, bien que d'autres facteurs doivent être pris en compte.

Les gauchistes ayant pour habitude de prendre des photos des participants aux rassemblements patriotiques afin de les diffuser sur Internet en vue d’obtenir que les patriotes soient « brûlés » socialement ou perdent leur emploi, nous avons assisté à un spectacle assez extraordinaire. Alors que deux journalistes locaux munis d’un carnet m’interviewaient avant le début des discours, un photographe de presse, probablement gauchiste ???, prenait des photos dans toutes les directions [en Allemagne, il est assez facile pour les photographes d’obtenir une sorte de carte de presse]. Les deux journalistes sont entrés en conflit avec lui en déclarant qu’ils ne voulaient absolument pas voir leurs têtes publiées en photo(s) où que ce soit et qu’ils disposent d’un droit de contrôle de l’utilisation de leur portrait. Quoi qu'il en soit, cet incident montre que les gauchistes tentent de faire pression également sur la presse. [Les gauchistes n’hésitent d'ailleurs pas à faire pression sur les policiers et parfois même à les attaquer physiquement.] 

Lors de la marche qui a suivi les discours, des manifestants gauchistes se sont assis et couchés à terre afin de tenter de bloquer le cortège.

Lionel Baland