Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23/11/2015

Il n'y a jamais eu un tel écart entre le pourcentage de sièges de l'UDC à la Chambre et au Sénat.

UDC.jpg

Suisse. Lors des élections législatives de 2015, l’UDC obtient 32,5 % des sièges de la Chambre [scrutin proportionnel] et 10,8 % des sièges du Sénat [scrutin majoritaire]. L'UDC a remporté 65 sièges à la Chambre, soit 11 de plus qu'en 2011, mais maintient ses 5 sièges de 2011 au Sénat et y a 2 sièges de moins qu’en 2007. Le même phénomène est constaté lors de scrutins au sein des cantons : l’UDC progresse dans les législatifs mais ne s’impose pas lors des élections [directes] des exécutifs, notamment en raison de ses difficultés à conclure des alliances. 

Selon le politologue Pascal Sciarini, il n'y a jamais eu un tel écart entre le pourcentage de sièges de l'UDC à la Chambre et au Sénat. Il précise : «  Je l'explique par la droitisation de l'UDC. Cela lui permet de mobiliser son électorat lors des élections à la proportionnelle. Mais ses positions radicales lui font perdre en capacité d'alliance et ne lui permettent pas de ratisser large dans les élections au système majoritaire. C'est le prix à payer pour un profil de droite dure. » et ajoute : « Les résultats tiennent surtout à des effets de mécanique électorale. Dans une logique majoritaire, les élus sont ceux qui savent séduire les électeurs au-delà des partis, en misant sur leur propre personnalité politique. »

Les commentaires sont fermés.