Le référendum grec vu d'Italie.

 

Italie. Revue de presse.

UNES : « 60 milliards supplémentaires pour sauver Athènes » (Corriere), «Grèce divisée, Varoufakis : ‘’si le oui l’emporte, je m’en vais’’ » (Repubblica), « Si la Grèce sort de l’euro, elle nous coûtera 1000 euros par personne » (Stampa), « Le FMI : ‘’Grèce, il faut 50 milliards’’» (Messaggero), « Le référendum coûte à la Grèce 2% du PIB » (Sole).

ARTICLE, Corriere della sera F. Fubini «Referendum, les "oui" dépassent désormais les "non".  C’est une partie d’échec pour l’unité nationale » : Le problème est que si le "oui" gagne, ce sera de justesse. Dans ce cas l’Allemagne pourrait freiner l’intensité des nouvelles aides qui sont pourtant nécessaires à la Grèce. La crainte allemande est que Syriza fasse tomber en peu de mois le gouvernement d’unité nationale, gagne à nouveau les élections et retourne au pouvoir avec les caisses de l’Etat remplies d’argent européen. Berlin restera donc prudente. Dans le meilleur des cas un « oui » pourrait éviter le pire mais la Grèce n’est pas au bout de son drame.

ANALYSE La Stampa S.Lepri « Chaque Italien risque de perdre 600 euros si la Grèce ne rembourse pas sa dette, mais avec un Grexit il en perdrait mille ». 

(Traduction : ambassade de France à Rome)