"Le radeau de l’Europe à la dérive."

Italie. Revue de presse.

EDITORIAL, La Stampa M. Dassù « Si l’UE devient marginale » : « La crise européenne est devenue une crise politique plus encore qu’économique. En emphatisant un peu, le problème de la Grèce avec Syriza est avant tout un cas politique, tout comme le danger de contamination. En Pologne, les jeunes ont voulu punir le gouvernement. On verra ensuite pour les législatives. En Espagne, comme en Grèce et en Pologne, les mouvements de protestations s’en prennent aux partis traditionnels  ».

EDITORIAL Il Sole 24 Ore A. Ceretelli : « Si les européens votent contre l’austérité allemande » : « Après la victoire de Tsipras, Bruxelles soutenait qu’on ne devait pas faire de concessions à la Grèce. Aujourd’hui, la situation a complétement changé : le Grexit n’est plus un tabou et l’euro n’est plus considéré comme ‘irréversible’. Les élections régionales en Espagne, l’élection présidentielle en Pologne et le référendum sur le mariage en Irlande sont les symptômes de la crise politique de l’UE. Les Européens montrent une opposition de plus en plus forte à la politique d’austérité allemande ».

EDITORIAL, Il Messaggero G. Sapelli « Le radeau de l’Europe à la dérive ».

COMMENTAIRE La Repubblica, S. Folli « Pour qui sonne le glas de Madrid » : « A six jours des élections en Italie, le glas espagnol sonne pour tous, pour Renzi comme pour Salvini et Vendola. Le mécontentement européen s’exprime avec des profils différents et parfois imprévisibles. Il n’y a pas de similitude apparente entre les nationalistes de Vienne et la nouvelle gauche de Madrid et Barcelone, sauf une : ils sont tous contre l’Europe actuelle ».

COMMENTAIRE, Corriere della Sera M. Franco « Euro-populismes de lutte et de gouvernement » « Les projets de ces mouvements sont velléitaires et paralysants. Le mécontentement des opinions publiques occidentales augmente ». 

(Traduction : ambassade de France à Rome)