Le Vlaams Belang bloque l'accès au bâtiment du syndicat socialiste.

Belgique. Bruxelles. Le Vlaams Belang a mis en place ce vendredi 12 décembre 2014 un piquet de grève devant le siège principal du syndicat socialiste (FGTB) afin d’empêcher les employés d’avoir accès à leurs bureaux. Depuis plusieurs semaines, les trois syndicats monopolistiques [socialiste, social-chrétien et libéral] paralysent les lundis le pays par des grèves d’opposition aux mesures du gouvernement regroupant les nationaux-centristes flamands de la N-VA, les sociaux-chrétiens flamands du CD&V, les libéraux flamands [situés à droite sur l’échiquier politique] de l’Open-VlD et les libéraux francophones du MR. 

Le Vlaams Belang tient à dénoncer ainsi le fait que des routes ont été bloquées par les syndicalistes durant les journées de grèves. Le parti estime que chacun a le droit de faire grève mais aussi de ne pas faire grève et de pouvoir se rendre à son travail lors des jours de grève. En outre, le Vlaams Belang partage les soucis des travailleurs et estime que les mesures du gouvernement sont antisociales. 

[Le parti national-centriste flamand N-VA a capté, lors des derniers scrutins électoraux, une partie importante de l’électorat du Vlaams Belang car celui-ci était lassé par le fait que le Vlaams Belang soit systématiquement exclu du pouvoir par la mise en place par les partis du système du « cordon sanitaire » qui est une mesure anti-démocratique qui vise à exclure le Vlaams Belang de toute participation à un exécutif et cela à tous les niveaux de pouvoir. La N-VA a adopté un profil économique et social très à droite afin de satisfaire la couche électorale aisée de la population de Flandre (La Flandre est une des régions les plus riches d’Europe). Le Vlaams Belang a probablement conservé la partie la plus populaire de son électorat.]

"Le droit de grève n'est pas égal à l'obligation de grève."