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25/11/2014

"Matteo Renzi-Matteo Salvini : début de la bataille."

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Italie. Revue de presse.

UNES « Un tremblement de terre électoral, à risque le pacte Renzi-Berlusconi » (Repubblica), « Renzi-Salvini : début de la bataille » (Stampa), « L’effondrement secoue Forza Italia » (Messaggero) 

EDITORIAL, Corriere della Sera, A. Panebianco «  Le vote de qui ne vote pas » « Le nombre des abstentions n’a pas surpris ceux qui vivent dans ces régions. Même l’Emilie-Romagne, où les électeurs votent "par appartenance" a décidé de changer. Ils ont probablement accueilli l’appel lancé par la CGIL contre le Président Renzi et sa politique du travail. Mais ce vote sera-t-il capable d’influencer la politique au niveau national ? Oui, dans certaines limites. Il est possible que la minorité du PD qui est contre Renzi n’ait pas fait de son mieux pour convaincre les électeurs à voter et qui ait favorisé l’abstentionnisme. Mais les conséquences seront plus fortes à droite, avec le succès de la Ligue et l’humiliation de Berlusconi qui affaiblira encore plus sa capacité de contrôle du parti. Mais parmi les raisons les plus importantes du non-vote, il y a le rejet de l’institution régionale : si le sort des régions était décidé par référendum, il est probable que la majorité en proposerait l’abolition, ce qui favorise évidemment l’abstention ». 

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli, « Les 24 heures qui ont changé la législature » «  Le jour après on a vraiment compris comment le résultat des élections a  changé le scénario politique. La fuite des urnes anticipe la trappe parlementaire : celle qui s’ouvrira à la Chambre le jour où s’ouvrira l’élection du chef de l’Etat, si Renzi arrive à  l’échéance sans ententes politiques crédibles et sans instruments pour obliger à se rendre les plus combatifs de son parti. Après avoir fêté la victoire des deux gouverneurs en Emilie-Romagne et en Calabre, Matteo Renzi est préoccupé d’aboutir très vite à un résultat concret, c’est-à-dire la réforme de la loi électorale, selon le schéma décidé avec Berlusconi, mais Forza Italia a moins intérêt que jamais à faire aboutir cette loi. Le Président du Conseil sait qu’il doit jouer un match compliqué et délicat : il est convaincu de pouvoir adopter les réformes avec la majorité de son parti, mais la loi électorale est trop importante pour être approuvée de cette manière »  

EDITORIAL, La Repubblica, F. Merlo, «  La Ligue du Nord séduite par l’empire de Poutine » «  Lorenzo Fontana, chef de groupe de Salvini à Bruxelles, affirme que Poutine est leur leader. C’est Fontana qui est le Kissinger de Salvini et l’a convaincu de changer de stratégie ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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