"Migrants, stop à Mare Nostrum. Voici le nouveau plan européen."

 

Italie. Revue de presse. 

ARTICLE, Corriere della Sera V. Piccolillo « Jeunes et convertis, les 50 Italiens de l’EI. Recruteurs en action dans notre pays » : « Ils combattent en Syrie et en Irak, seulement 20% d’entre eux sont fils d’immigrants» - « Ils sont recrutés et endoctrinés souvent via Internet. Ils viennent des cités du Nord : surtout Brescia, Turin, Ravenne, Padoue, Bologne, et divers petits centres de la Vénétie. Mais aussi de Rome et Naples. La plus grande partie, au moins 80% d’entre eux, sont des Italiens convertis à l’Islam depuis peu » - « Dans les rapports secrets des services de renseignements italiens, les « foreign fighters » sont la pointe extrême du fanatisme dans un phénomène qui n’a pas de cohésion autour d’un noyau unique, mais qui est fragmentaire. Et qui peut compter sur un groupe plus consistant de résidents italiens qui font office d’« officiers de liaison » entre la Péninsule et le territoire islamique » - « L’alerte aux infiltrations a été lancée à plusieurs reprises au cours de ces derniers mois de grands débarquements. Et si le Ministre de l’Intérieur, comme l’avait déjà fait le sous-secrétaire Marco Minniti, a minimisé l’incidence entre migrants et terroristes potentiels, la préoccupation est tout de même grande ». 

UNE, La Stampa, G. Ruotolo « Migrants, stop à Mare Nostrum. Voici le nouveau plan européen » : «  après l’énième tragédie (18 morts au large de Lampedusa), on va vers l’arrêt de l’opération Mare Nostrum. L’annonce est attendue pour octobre et l’entente est proche entre Rome et Bruxelles, selon une source influente de Bruxelles qui rappelle que le ministre Angelino Alfano est attendu mercredi par la commissaire Malmstroem. La proposition en train de germer à Varsovie est celle de construire un dispositif de sauvetage différent, qui verrait l’implication de divers pays. ’’Pourrait naître un Frontex des pays européens riverains de la Méditerranée, c’est-à-dire avec des moyens et hommes espagnols, français et italiens. Et l’Allemagne et la Finlande pourraient contribuer elles aussi à l’opération’’ ».  

(Traduction : ambassade de France à Rome)