Munich : parquet à deux vitesses.

Allemagne. Bavière. Munich. Lors d’un discours ce 11 juin 2014 dans le quartier de Neuperlach à l’occasion d’une récolte de signatures du parti en vue de voir organiser une consultation du peuple à propos de la construction d’un centre islamique à Munich, le président de die Freiheit [à Munich, en Bavière et en Allemagne] Michael Stürzenberger a déclaré qu’une dame dénommée Miriam Heigl est « une extrémiste de gauche » [Miriam Heigl a  par exemple écrit un article intitulé « En route vers la crise finale du capitalisme ? Contribution théorique au nouveau débat sur le capitalisme. » dans le journal de gauche radicale « Problèmes de la lutte des classes. »]. La police qui protège les manifestations de die Freiheit a téléphoné au parquet de Munich afin de savoir si de tels propos peuvent être poursuivis. Le parquet a donné son feu vert. 

Michael Stürzenberger s’est vu signifier, suite à une convocation à la police criminelle, qu’il est poursuivi pour insulte suite au fait qu’il a prétendu que cette dame est « une extrémiste de gauche ». Au cours des récoltes de signatures, Michael Stürzenberger fait l'objet de nombreuses insultes de la part de gauchistes et de musulmans et lorsqu'il porte plainte, le parquet classe sans suite.