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24/06/2014

Tour de cochon de la N-VA aux libéraux.

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Union Européenne et Belgique. Le Commissaire européen libéral flamand (Open-Vld) Karel De Gucht dénonce le « tour de cochon » que la N-VA a joué au groupe libéral (ALDE) du Parlement européen. 

Les faits 

Après avoir officiellement invité le 17 juin au soir la N-VA à rejoindre son groupe, le chef de file des libéraux au Parlement européen Guy Verhofstadt (Open-Vld) avait prévu une conférence de presse dès le lendemain matin afin d’annoncer la bonne nouvelle : grâce aux députés européens de la N-VA, le groupe libéral restait le 3ème groupe du Parlement, l’aiguille qui fait pencher la balance entre les deux principaux groupes. 

La conférence de presse de Guy Verhofstadt prévue le 18 juin  à 11 h du matin doit finalement être annulée à 9 h du matin « à la demande de la N-VA. ». Le soir même, le Conseil du parti débat du choix du groupe pour la N-VA au Parlement européen et à 23h, la N-VA décide de rejoindre le groupe des conservateurs et réformistes européens qui devient le 3ème groupe du Parlement européen. Les libéraux étant relégués en quatrième position, les chances de Guy Verhofstadt de devenir président du Parlement européen sont détruites. 

Les arguments utilisés par la N-VA 

La N-VA a choisi le groupe des conservateurs et réformistes européens parce qu’elle devait absolument choisir un groupe « afin d’avoir la parole au Parlement européen et pour être membre des commissions. » 

La N-VA ne partage pas les idées de Guy Verhofstadt en matière européenne et ne lui fait pas confiance. La N-VA a par contre des affinités avec les conservateurs britanniques « qui conduisent une politique de critique constructive à l’égard de l’Union européenne. »  

Les membres du groupe des conservateurs et réformistes européens disposent d’une large autonomie et la N-VA pourra se distancier du parti anti-euro AfD, des (Vrais) Finlandais ou du Parti du Peuple danois. Si les membres du groupe prennent des décisions qui ne sont pas acceptables pour la N-VA, celle-ci ce distanciera encore plus de ces décisions. 

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Bart De Wever est l'homme fort et le président de la N-VA, le parti national-centriste flamand.

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