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21/03/2014

La méthodologie de campagne de Leefbaar Rotterdam.

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Pays-Bas. Rotterdam. Chronologie de la campagne de Leefbaar Rotterdam en vue des élections municipales du 19 mars 2014.

2010 

Lors des élections municipales de 2010, Leefbaar Rotterdam a été deuxième, juste, à quelques centaines de voix, derrière le parti travailliste PvdA. Leefbaar Rotterdam s’est retrouvé, suite aux négociations post-électorales, hors de la coalition qui a gouverné la ville : une énorme gueule de bois, un traumatisme.  

2012 

Les cadres du parti récoltent des données à propos des élections de 2002, 2006 et 2010 et les analysent. De plus, Leefbaar Rotterdam utilise un modèle d’information, en provenance des États-Unis, qui calcule par rue où habitent les électeurs, les électeurs potentiels et les non-électeurs. L’objectif est d’essayer d’attirer les électeurs potentiels et de ne pas gaspiller de l’énergie à tenter de capter des personnes qui ne voteront jamais pour le parti. 

Le résultat de ce travail est affiché dans un des bureaux du groupe des élus de Leefbaar Rotterdam à la mairie : la carte de Rotterdam divisée par quartier. Les quartiers où habitent de nombreux électeurs du parti sont coloriés en vert (par exemple : Overschie, Schiebroek, Prinsenland, IJsselmonde). Au sein de ces zones, les militants travaillent le terrain : nombreux tour dans le quartier, discussion avec les gens, distribution de journaux. Les quartiers peuplés d’électeurs travaillistes (PvdA) sont coloriés en rouge (par exemple :Nieuwe en Oude Westen, Bloem- hof, Tarwewijk). Leefbaar Rotterdam y consacre peu de temps. 16 quartiers sont coloriés en orange : ce sont les quartiers sur lesquels Leefbaar Rotterdam se focalise. Ce sont les endroits où résident des personnes qui ne votent pas pour Leefbaar Rotterdam mais qui pourraient le faire. Ces zones représentent un grand potentiel et Leefbaar Rotterdam leur accorde une attention particulière. 

Neuf mois avant les élections municipales, Leefbaar Rotterdam a commencé à téléphoner à 200 personnes choisies au hasard au sein de chaque quartier. Il leur a été demandé quels sont les plus gros problèmes de leur quartier. Pour chaque quartier, des tracts ont été imprimés : dans un quartier avec beaucoup de familles, un tract à propos d’un bon enseignement ; dans un quartier au sein duquel habitent de nombreuses personnes seules : un tract déclarant que la taxe sur les déchets doit être calculée par personnes ; dans un quartier où vivent de nombreux électeurs du parti libéral de gauche D66, un tract « Stop à l’assistanat ! ». 

2013

Au début 2013, Joost Eerdmans, qui est maire adjoint à Capelle aan den Ijssel [municipalité située près de Rotterdam] est annoncé comme future tête de liste du parti. Bien que ne résidant pas à Rotterdam, il est connu à travers le pays en tant que présentateur radio et a été député de la Lijst Pim Fortuyn (LPF).

Le 18 décembre 2013, Leefbaar Rotterdam organise une soirée de récolte de fonds, dans un bistro local. Joost Eerdmans présente à cette occasion son budget pour la ville : 35 millions d’euros en plus pour la sécurité, 35 millions pour une réduction des charges et d’un autre côté 20 millions d’euros d’économie sur les salaires des hauts fonctionnaires.

2014

La campagne s’intensifie. Une pièce est aménagée en tant que centre de décision névralgique au sein des bureaux du groupe des élus dans le bâtiment de la mairie. L’équipe qui dirige la campagne comprend huit personnes. 

Au cours de la nuit du 14 au 15 février 2014, 1.800 panneaux avec des affiches de la tête de liste et le slogan « Rotterdam hors de la crise. » sont placés par des volontaires.  

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Joost Eerdmans et sa femme

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