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20/01/2014

Le discours sur l’état de la nation de Gábor Vona.

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Hongrie. Budapest. Plus de 2.000 invités, parmi lesquels des diplomates étrangers, ont participé ce samedi 18 janvier 2014 au Centre Sportmax à Buda au traditionnel discours de l’état de la nation du président du Jobbik Gábor Vona.

Le Jobbik espère gagner les élections législatives du printemps 2014 afin de mettre fin à la période de 24 ans de stagnation qui nous sépare de la chute du communisme. Gábor Vona estime que le Jobbik est prêt à gouverner la Hongrie.

Le Jobbik lancera la semaine prochaine un référendum à propos de la protection des terres hongroises et de l’amendement du Traité d’accession de la Hongrie à l’Union européenne. 

Gábor Vona propose un débat entre les dirigeants conservateur (Viktor Orban), socialiste (Attila Mesterhazy) et lui-même durant la campagne électorale pour les élections législatives. 

Gábor Vona a déclaré qu’après avoir rejoint l’Union Européenne, le pays a été désindustrialisé et l’agriculture a été ruinée. Il a appelé l’Union Européenne « le dessert de Satan » et prétendu que l’Union Européenne désire seulement le marché hongrois et l’esclavage des travailleurs hongrois. Gábor Vona a affirmé que le fait que plus d’un demi-million de Hongrois aient quitté le pays au cours des six à huit dernières années afin de trouver un travail à l’étranger est la seconde plus grande tragédie de l’histoire de la nation hongroise après le Traité de Trianon. Gábor Vona tient le Parti socialiste et le Parti conservateur (Fidesz) pour responsable, de par leur politique, de cette situation. Il considère que ces immigrants sont des partisans du Jobbik car ils savent à qui ils doivent cet état de fait. Les dirigeants du Jobbik vont conduire une campagne électorale au sein de diverses villes situées à l’étranger, notamment Londres, où vivent de nombreux citoyens hongrois. 

En février 2014, le Jobbik lancera une série de manifestations afin de soutenir les personnes victimes du système d’emprunts frauduleux et qui risquent de perdre leur maison. 

Le président du Jobbik estime également que la loi sur la protection de la terre n’apporte pas assez de protection face à l’acquisition de terres hongroises par les acheteurs étrangers. Il accuse le Parti socialiste d’avoir conduit le pays à la ruine et le parti conservateur Fidesz de faire porter le poids de la dette sur les citoyens ordinaires. 

En matière de politique étrangère, le Jobbik est opposé à l’euro-atlantisme et désire une alliance eurasienne incluant la Russie, la Turquie et l’Allemagne. 

En matière de relations entre les Hongrois et les Tsiganes, le président du Jobbik a déclaré que parmi les Tsiganes, ceux qui se comportent bien vivront mieux sous un gouvernement Jobbik qu’à l’heure actuelle. Le Jobbik ne désire pas discriminer les citoyens sur base ethnique ou religieuse, mais simplement briser la criminalité. 

Gábor Vona a réitéré son vœu de voir l’ensemble des Hongrois, dont ceux qui vivent dans des États voisins, être réunis au sein de la Hongrie. 

À propos des élections législatives à venir, Gábor Vona a déclaré : « Tôt ou tard, le Jobbik gouvernera la Hongrie, le plus tôt est le mieux. » Il a conclu que ce n’est pas le Jobbik qui est radical, mais la situation.

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